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le Tour Du Maroc A Vélo
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11 avril 2011

Al Hoceima-Midar

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La neuvième étape entre Al Hoceima et Midar en passant par Kassita sur une distance de 98 Km.


Le réveil à 6h du matin cette fois et comme d’habitude après le réveil, j’ai fait mes prières,  j’ai ramassé mes affaires, je me suis massé les jambes et j’ai fait des mouvements dans la chambre pour détendre mes muscles et les réchauffer aussi avant de prendre la route puis je suis sorti de l’hôtel pour aller prendre mon petit déjeuner. Cette fois à Al Hoceima je suis allé dans un café populaire où l’on servait que du thé avec Harcha et Meloui (des galettes made in Morocco), alors j’ai demandé un morceau de Harcha avec un verre de thé et une omelette. Le matin, j'ai bien mangé  pour éviter de prendre de repas sur la route, car sur le vélo je n’avais  comme nourriture que des biscuits, des morceaux de chocolat et de l’eau, toujours de l’eau. L’eau est une matière vitale et essentielle pour un cycliste. 

Après le petit déjeuner, j’ai pris la route doucement. A la sortie d’Al Hoceima il y avait une montée de 500m puis du faux plat montant jusqu’à Ait Youssef Ou Ali où j’ai tourné à gauche pour prendre la route de Nador en laissant à ma droite la route de Ketama que j’avais empruntée  la veille.

Après Ait Youssef Ou Ali, la route longeait le lit de l’Oued Nekor dans la région d’Ajdir et la région de Ben Bou Ayach et comme je l’ai dit avant; rouler dans le sens inverse du courant d’eau d’une rivière cela veut dire que la route est montante. J’ai roulé pour un long moment dans le faux plat montant et c’etait très dur de rouler dans le faux plat montant pour une longue distance et  parfois c'est plus dur qu’une montée.

Après le pont Nekor la route commençait à se lever d’une manière considérable dans un paysage lunaire ; pas le moindre arbre au bord de la route pour s’abriter du soleil, car ce jour-là, il y avait un soleil de plomb. Avec le temps et les kilomètres la pente devenait de plus en plus dure. J’ai beaucoup souffert dans cette montée à cause bien sûr de la pente et de la chaleur et à cause aussi de sa longueur; plus de  20 km de souffrance dans une montée chauve et épuisante même les grands véhicules : camions ; autocars « souffraient » eux aussi dans cette montée et ça se voyait par l’immense fumée qui se dégageait de leurs moteurs. Même les chauffeurs de ce genre de véhicule qui étaient dans la descente avaient toujours les pieds sur les freins; ça montre aussi que la pente était très élevée et les virages étaient très serrés.

J'ai monté ce col très doucement et à mon rythme avec le petit braquet bien sûr (Entre  8 et 10 km/h) et comme le dit le proverbe  « Après la pluie, le beau temps », moi je  disais  toujours « Après la montée, la descente ». Je disais ça pour me consoler et pour oublier la peine et la difficulté  que me causait  la montée surtout comme celle-là.

Au kilomètre 62, j’ai franchi le point culminant de cette montée, qui a reçu le sobriquet évocateur de toboggan. Cette montée était le dernier sommet pour moi dans ce voyage dans le Nord du Maroc et précisément dans la région du Rif.

Vers midi, je suis entré dans Kassita; un petit village du Rif. Dans un café-restaurant, j’ai pris un morceau du poulet avec des frites et de la sauce tomate, j’ai mangé un peu et j’ai mis le reste dans un morceau de pain et je l’ai laissé pour la fin de l’étape, car je ne voulais pas remplir mon ventre et la route était encore devant moi.

Après une longue pause, j’ai pris la route doucement dans une région plate, pas la moindre difficulté sur cette route  jusqu'à la ville de Midar.

A Midar, j’ai pris une chambre dans un petit hôtel, très joli et très propre. C’était le seul hôtel de la ville à ce temps-là. Le propriétaire m’a bien accueilli, il a été serviable et très gentil  avec moi.

Dans la chambre j’ai arrangé mes affaires comme d’habitude, j’ai pris une douche, j’ai lavé mes sous-vêtements puis j’ai complété le reste du déjeuner que j’avais pris à Kassita après, je me suis allongé sur le lit et j’ai fermé mes yeux pour un long moment.

L’après-midi, j’ai emmené ma (BMW) chez un réparateur de vélo pour changer un fil de frein qui a commencé à ne plus répondre tout de suite. Après le changement du fil j’ai demandé au mécanicien de lui faire une « visite » totale. Heureusement tous les accessoires (dérailleurs, freins, chaine, plateaux, rayons…) étaient en  bon état.

NB : avant mon départ de Kenitra, j’avais fait une révision totale de mon vélo, j’avais changé les rayons, les boyaux et les patins… J’ai dépensé 300 Dh sur ma petite reine  Et comme dit un proverbe marocain que j’aime beaucoup « thla fi hemyrk tehj alih » traduction: Prends soin de ton âne, il t'emmènera à La Mecque.

Après cette visite j’étais très content et très satisfait  de ma Bmw, de sa « résistance » et de sa performance aussi après avoir parcouru plus de 800 km de route et la traversée des montagnes de Rif  et comme dit le proverbe « c'est dans la difficulté qu'on reconnait  »

Pour faire un voyage comme celui-là ? Il faut avoir une bonne « monture», un vrai vélo  de combat  et ce « Bmw »  que j’avais eu pendant ce voyage a été un vélo de marque Décathlon made in France, un vélo de très bon qualité; très léger et très robuste  avec des accessoires d’origine et de bonnes marques.

Après le coucher du soleil, j’ai fait une visite dans le Souk et sur le Boulevard. Midar est une petite ville avec un seul boulevard qui divise la ville en deux parties et dans ce grand boulevard on trouve: cafés, boutiques, épiceries, restaurants…..

La soirée je l’ai passé sur ce boulevard, en faisant le va et vient, et en passant près d’un studio qui se trouvait près du centre-ville, j’ai vu dans la vitrine des photos d’un voyageur à vélo. J’ai demandé au propriétaire qui était ce monsieur, il m’a dit « c’est un habitant de Midar qui avait fait le tour du Maroc à vélo ». J’ai voulu le rencontrer, mais malheureusement, il n’était pas en ville.  J’ai voulu aussi acheter l’une de ces photos, mais malheureusement aussi le propriétaire m’a dit d’attendre jusqu’à demain matin, car il ne pouvait pas la développer ce soir-là. Personnellement je ne pouvais pas attendre, car le matin, j’allais quitter Midar de bonne heure.

Pas de chance! À ce temps-là, il n’y avait ni ordinateur, ni internet, ni scanner, ni clé USB… ni rien du tout pour avoir une photo facilement, ce n’est pas comme aujourd’hui où tout est possible dans un clin d'œil.  A cette occasion, je profite de l’internet pour lancer un appel à tous les habitants de Midar pour me trouver l’adresse de ce Monsieur, car je veux  le contacter et merci.

Après la dernière prière de la journée (El Aaicha) je suis allé à l’hôtel après avoir acheté les provisions nécessaires pour l’étape suivante: biscuits, chocolats, eau minérale…

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Au pied du col de Kassita il y avait un peu de verdure, mais au sommet de ce col pas le moindre arbre pour s'abriter du soleil.

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Un paysage lunaire au sommet du col.

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Dans cette montée vers Kassita j'ai beaucoup souffert à cause de la pente, de la chaleur et de la longueur de cette terrible montée.

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Grand hommage à Ma Petite Reine. Chapeau !

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 La nuit dans l'hôtel en train de préparer la dixième étape entre Midar et... À ce moment-là je n’avais pas encore su ma destination. J’avais deux itinéraires  pour aller à la frontière Est du Maroc et précisément à la ville de Oujda sur deux étapes. L’itinéraire N1 par la route côtière en passant par Nador,Ras El Ma et Saidia. L’itinéraire N2 par Nador, Berkane et Saidia.

NB: Près de la ville de Nador, j’avais pris le deuxième itinéraire, car il n’avait pas de route entre Ras El Ma et Saidia à ce temps-là.  (Aujourd’hui, oui).      

MIDAR

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