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le Tour Du Maroc A Vélo

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16 novembre 2016

Imi-n-Tanoute-Smimou

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 De Smimou à Imi-n-Tanoute en passant par Ichemraren, Ait Daoud et Imn Tlit sur une distance de 110 km. Ce parcours, je l'ai fait plusieurs fois en aller et retour,au moins une fois par an, durant mon séjour à Smimou dans la région d’Essaouira.

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Pour la dernière étape de ce voyage qui m’a mené de Imn Tanoute à Smimou, j’ai décidé de me lever tôt et de rouler à fond pour arriver avant midi et me reposer l’après-midi car j’aurais eu l’intention de laisser mon vélo chez moi à Smimou et de prendre l’autocar la nuit de Essaouira vers la ville de Kénitra, là où habite ma famille pour passer avec elle le reste de mes vacances.

La route entre Imn Tanoute et Smimou, je la connais bien, car je l’ai faite plusieurs fois, et elle est divisée en deux parties distinctes.

La première partie traverse une région aride  et semi-désertique jusqu’à Ait Daoud sur une distance de 60 km et dans cette partie  il n’y a que du faux plat montant et de la montée avec un seul avantage c’est la circulation qui presque inexistante sur une distance de 50 km.

NB : Les 10 premiers kilomètres en sortant de Imn Tanoute sur la route nationale N8 qui mène à Agadir, sont très dangereux pour un cycliste à cause de la circulation très intense.

La deuxième partie de  Ait Daoud jusqu’à Smimou  sur une distance de 48 km, il n’y a que du faux plat descendant et de la descente avec un paysage verdoyant composé de chênes, de genévriers, d’arganiers  et de petits troupeaux de chèvres qui animent ce décor.

Le seul élément perturbateur  dans cette région et qui peut rendre les choses difficiles, c’est Sa Majesté  le Vent qui très fort ici et la plupart du temps il est du Nord-est.

Comme il était programmé, je me suis arrivé à Smimou vers midi, j’ai acheté du  pain, des œufs et un jus de fruit pour le déjeuner et je suis allé chez moi. 

Vers le soir, j’ai pris la route vers Essaouira, cette fois dans un taxi, et j’ai laissé ma BMW se reposer pour au moins deux semaines.    

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Après Imi-n-Tanoute, une longue montée de plus de 10 km.

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La route nationale N°8 qui relie Chichaoua à Agadir, est très dangereuse pour un cycliste.

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 Le village d'Ichemraren, qui ressemble aux anciens villages du Far West.

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Un paysage lunaire entre Ait Daoud et Ichemraren.

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Le village d'Aît Daoud à 48 km de Smimou.

En traversant les derniers reliefs du Haut Atlas occidental où chênes vert, genévriers et arganiers composent un décor verdoyant qu’animent de petits troupeaux de chèvres.

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Le village de Imn Tlit à 16 km du village de Smimou.

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La vallée d'Oued  de Smimou, entre  d'Imn Tlit et le village de Smimou,  est toujours verte même s'il ne pleut pas.

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L’arrivée à Smimou épuisé mais, très heureux  après 1500 km de beauté, de joie et de souffrance.

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La fin de ce voyage de 1500 km qui m’a mené de Kénitra à l’ouest jusqu’à Erfoud au sud-est du royaume.

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16 novembre 2016

Marrakech-Imi n’Tanoute

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De Marrakech à Imi n’Tanoute par la route régionale N 212 sur une distance de 110 km.

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J’ai quitté la ville ocre, Marrakech, de bonne heure direction la ville de Imn-Tanoute par la route nationale N8 qui passe par la ville de Chichaoua pour l’avant-dernière étape de ce voyage. Mais à 25 km de  Marrakech, j’ai vu une plaque d’une route régionale qui mène à Imn-Tanoute. Cette route n’était pas mentionnée sur ma carte routière. Alors, j’ai décidé de prendre ce raccourci pour gagner du temps et des kilomètres, car j’étais un peu épuisé après ce long voyage de 1500 km qui m’a mené de Kénitra à l’ouest jusqu’à Erfoud au sud-est du royaume.

L’état de cette route régionale est médiocre et les plaques qui indiquent le nombre de kilomètres entre deux villes  sont inexistantes, et malgré mes demandes aux gens que j’ai rencontrés au bord de la route je n’ai pas pu connaitre le nombre de kilomètres qui me restaient car chacune de ces personnes  m’a donné  un nombre différent de l’autre; l’un 60 km, l’autre 40 km et un autre 80 km.  Alors, j’ai décidé de rouler  jusqu’à Imn-Tanoute sans poser la moindre  question sur le nombre de kilomètres qui me restaient à parcourir, et ce détail  qui n’a pas d’importance pour un automobiliste, est très important  pour un cycliste qui veut toujours calculer le rythme de son pédalage sur le nombre de kilomètres qui reste  à faire. 

En plus de l’état de la route, le faux plat montant jusqu’à  la ville de  Imn-Tanoute et la fatigue de 15  jours de route, s’est ajoutée la chaleur d’été: une chaleur du mois d’aout étouffante. Tous ces éléments réunis m’ont poussé  à rouler doucement et à faire plusieurs arrêts pour me reposer, avec un seul avantage sur cette route; c’était les véhicules qui étaient presque  rares et cet  avantage m’a soulagé un peu car si j’avais pris la route nationale N8 qui mène à Agadir, que j’avais fait plusieurs fois, je me serais énervé à cause de la circulation intense et très dangereuse pour un cycliste.

A mon arrivée à  Imn-Tanoute, cette ville que j’ai visitée plusieurs fois à vélo,  au moins une fois par an, durant mon séjour à Smimou dans la région d’Essaouira, je suis allé directement à l’hôtel El Mahata ″la station“  qui se trouve près de la station des taxis et c’est dans cet hôtel que je passais toujours mes nuits chaque fois je visitais cette ville. Le personnel de cet hôtel est habitué à mes visites et il me réservait toujours un accueil chaleureux  en me donnant une chambre plus large et très propre, et comme m’a dit un jour un serviteur, cette chambre est réservée pour les clients prestigieux et aussi pour  le patron, qui vivait à Casablanca et qui venait ici à la fin du mois  pour payer le personnel et régler ses affaires.  

L’après midi, j’ai revisité la ville qui était pleine de monde, malgré la chaleur, et la majorité  de ces nouveaux visiteurs étaient des immigrés de la ville et de ses  régions qui sont  nombreux en France et aussi dans les grandes villes marocaines : Casablanca, Rabat, Kénitra…  et qui venaient durant les vacances d’été pour rendre visite à leurs familles.

La ville est charmante par ses montagnes et ses oliviers mais au niveau du développement urbain, je la trouve toujours la même sans le moindre changement.

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L’avant-dernière étape de ce voyage de 1500 km, et  j'ai commencé à sentir la fatigue.

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Sur la terrasse de l'hôtel El Mahata ( La station) à  Imi n’Tanoute.

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La ville est charmante par ses montagnes et ses oliviers.

 C’est dans cet hôtel que je passais toujours mes nuits chaque fois je visitais cette ville.

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22 mai 2016

Sidi Boubker El Haj

 

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Sidi Boubker El Haj

Ce matin le temps était superbe pour faire du vélo; pas de vent et pas de chaleur non plus, alors j’ai décidé d’aller à Sidi Boubker El Haj par la route de Chewafaa Ouled Msahel et faire le retour par Lalla Mimouna.
J’ai quitté Moulay Bousselham vers 7 h, et après 3 km, j’ai tourné à gauche et j’ai pris la route de Cibara jusqu’à la route régionale qui mène à Larache. Durant 5 km, J’ai roulé au milieu des champs de patates près d’Ouled Rafaa Essghar (les petits) puis j’ai tourné à droite et j’ai pris la route régionale qui mène à Lalla Mimouna.
Près de Chewafaa Ouled Msahel, j’ai été dans l’obligation de porter mon vélo et de traverser L’autoroute car la route qui passe au-dessus était coupée par l’eau de la pluie.
Après Chewafaa Ouled Msahel, la route passe en grande partie au milieu des eucalyptus durant 4 km puis vient le tour des Chênes-lièges.
A 8 km de Lalla Mimouna, j’ai tourné à gauche et j’ai pris la route qui mène à Sidi Boubker El Haj. Au début de cette route une longue montée au milieu des eucalyptus et à 3 km de Sidi Boubker El Haj du faux plat montant au milieu des petits champs de maïs et de tournesol.
Après Sidi Boubker El Haj, il y a une longue descente jusqu’à Douar Oulad Chetwan. Sur ce passage de 6 km la route traverse encore des chênes-lièges et des eucalyptus.
Après Oulad Chetwan, il n'y a que du faux plat descendant jusqu’à Lalla Mimouna où j’ai fait une pause et puis passé chez un réparateur de vélo, car j’avais un problème du changement de vitesse.
Après la pause, j’ai pris le chemin du retour par la route régionale qui mène à Dlalha et Moulay.
Cette route, je la connais bien car, je la fais plusieurs fois par an, et son point noir, c’est la conduite des chauffeurs; très dangereuse pour un cycliste.

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25 avril 2016

Amerzgane-Marrakech

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De Amerzgane à Marrakech par le Haut-Atlas et son fameux  col  le Tizi-N-Tichka  à 2260 m sur une distance de plus de 165 km. C’est la plus longue et la plus grande étape de tous mes voyages à vélo sur les routes du Royaume du Maroc.

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Pour cette étape gigantesque qui passe par le Haut-Atlas, la plus haute chaine montagneuse du Maroc, j’ai pris la route avant l’aube pour profiter de la fraicheur matinale et aussi pour avoir assez du temps durant cette journée, dans le cas où j’aurais eu des problèmes dans la montée du col de Tizi-n-Ticheka à 2260 m,  l’un des plus célèbres cols du royaume par son altitude  et aussi par ses pentes très élevées  même si la partie sud de ce col, que j’allais monter, est moins dure  que la partie nord.

La route nationale N9 qui relie Ouarzazate et Marrakech  est large et presque vide, quelques fermiers rencontrés  au bord de la route, qui sont levés pour aller irriguer leurs champs et d’autres pour emmener leurs chèvres et moutons au pied de la montagne, là où il y a de l’herbe car près de la route, le paysage est désertique.  

Les  20 premiers kilomètres, je les ai faits dans le faux plat montant,  après la route commence à monter et tourner sans arrêt jusqu’au sommet du col de Tizi-n-Ticheka.

J’ai roulé tranquillement en utilisant le petit braquet et en faisant quelques arrêts de temps à l’autre pour prendre un peu de souffle et aussi pour prendre des photos et contempler  ce paysage extraordinaire du Haut-Atlas,  que je n’aurais pas eu l’occasion de voir de près si j'avais eu un autre moyen de transport.

A quelques kilomètres du sommet de ce col, quatre motards espagnols, qui m’ont dépassé, se sont arrêtés, ont commencé à applaudir et  ils m’ont dit quelques mots en espagnol, je n’ai rien compris et j’ai seulement levé la main pour les saluer aussi et j’ai continué mon chemin. Je pense qu’ils ont été épatés de voir quelqu’un avec son vélo sur une route montagneuse, car ils ont vu, eux qui étaient sur des engins de grosses cylindrées,  les difficultés que j’ai pu franchir avec mon petit engin  à deux roues et sans moteur bien sûr.

Au sommet du col de Tizi-n-Ticheka, je me suis arrêté pour prendre des photos  souvenir près de la plaque qui indique l’altitude de ce col avec ma petite reine comme la plupart des touristes qui passent par cette route même ceux qui sont  en voiture.

Après ce col, il y a une longue descente de plus de 30 km. Une descente très dangereuse à cause des virages très serrés et aussi à cause de la pluie qui a commencé à tomber intensivement après le sommet, ce qui a rendu la route glissante. Et par prudence, j’ai fait cette descente les mains sur les freins  jusqu’à Taddert où j’ai fait une pause pour prendre mon déjeuner.

Après Taddert la pluie a cessé de tomber mais, au pied du col de Tizi n Ait Imguer de nouveaux orages ont commencé à éclater et c’était le déluge jusqu’à Marrakech.  Heureusement j’avais   un imperméable  et un collant,  je les ai mis  et comme durant l’étape entre Guelimim et Tan-Tan où j’ai roulé sous la pluie,   j’ai caché mon portable et mon appareil photo dans un sac de plastique puis je les ai mis dans un poche de mon imperméable, et pour mon portefeuille, une carte et un livre de routes du Maroc je les ai mis dans un autre sac de plastique et je les ai cachés sous les vêtements. Ça, c’est pour les éléments essentiels que je devais protéger de la pluie; pour le reste, j’ai attaché  un sac de plastique au-dessus du sac à vélo. Et j’ai pris la route sous une douche.

Après le sommet du col de Tizi n Ait Imguer, une nouvelle descente jusqu’à la ville de Aït Ourir où j’ai voulu m’arrêter car il m’était impossible de rouler dans ces conditions atmosphériques difficiles, mais  malheureusement, il n’y avait pas d’hôtel dans cette ville, alors j’ai été dans l’obligation de continuer jusqu’à Marrakech sous la pluie avec un seul avantage ; le vent qui était dans mon dos, ce qui m’a beaucoup aidé dans la fin de cette étape où la montagne, la pluie ont épuisé mes jambes.

 A la sortie de la ville  de Aït Ourir, j’ai rencontré un jeune homme de la région qui a voulu pédaler un peu avec moi, je lui ai dit : “ allez-y mon ami, j’ai besoin de ta compagnie ″. Il avait un vélo très ancien : le cadre en fer, deux pneus différents, pas des dérailleurs  et pas  des freins non plus, il utilisait seulement ces chaussures  pour s’arrêter  en les mettant sur la roue arrière et il freinait sur place comme s’il avait eu des freins à disques. Nous avons roulé ensemble pour un long moment en faisant un peu de la course et à mi-chemin entre  Aït Ourir  et Marrakech, il a décidé de faire  demi-tour et il m’a dit : ″ Si j’avais un vélo comme le tien, je quitterais ce bled pour toujours“. Cette phrase, ça me rappelle un jeune garçon de la région de Rich qui m’avait dit la même chose et je me demande pourquoi  de nombreux jeunes Marocains veulent quitter leur pays, se « casser d'ici »,même au risque de leur vie en traversant la Méditerranée dans des embarcations de fortune.

Vers 17 h, je suis arrivé à Marrakech, trempé  de la tête jusqu’aux pieds, et pour trouver un hôtel moins cher dans cette ville touristique qui toujours remplie de visiteurs, je suis allé directement près de la place Jamaa el fna,  très célèbre place publique au sud-ouest de la médina (vieille ville historique). Ce haut-lieu traditionnel, populaire et animé, attire plus d'un million de visiteurs par an.   Cette place qui est toujours pleine de monde jour et nuit  je l’ai trouvée ce jour-là vide à cause de la pluie qui n’avait pas encore cessé de tomber.

Dans la vieille ville, la plupart des hôtels affichent “complet″ mais malheureusement,  il y a eu des hôteliers  qui m’ont dit quel restait  seulement une chambre pour deux personnes; en réalité, ils voulaient   que je paye  pour deux au lieu d’une personne. Ah ! Les arnaqueurs !  et ils sont nombreux dans ce domine du tourisme au Maroc, malheureusement. Après plusieurs recherches,  j’ai trouvé un hôtel, pas mal, au prix de 40 dh la nuit, et la première chose que j’ai faite en entrant dans la  chambre c’était de vider mon sac à vélo et d’étaler toutes  mes affaires sur le sol car  elles  étaient bien trempées, sauf bien sûr ceux que j’ai gardées au chaud : appareil, portable et portefeuille.  Après,  je me suis jeté sur le lit,  KO !

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Une petite pause à Ighrem N'ougdal  sous la pluie. 

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Entre Marrakech et Ouarzazate, cette route vertigineuse traverse les plus beaux paysages du Haut-Atlas sur près de 200 km. La nature et les couleurs du paysage changent tout au long du trajet, la région de Tizi n’Tichka offre aux promeneurs une richesse naturelle très surprenante, et de nombreuses possibilités de randonnées.

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Serpentant au fil des virages, la route s’élève-au dessus des plaines pour atteindre son point culminant, le col de Tizi N’Tichka « Le col des pâturages » (2260 m) véritable frontière naturelle entre les provinces de Marrakech et de Ouarzazate . Le point de vue et le dénivelé sont très impressionnants !

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Le tizi n'Tichka (littéralement le « col des pâturages » en tamazight) est un col à 2 260 mètres d'altitude situé sur la route entre Marrakech et Ouarzazate. Il permet de joindre les régions semi-arides du sud-est de l'Atlas depuis les plaines plus fertiles des bords de l'Atlantique.

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Au sommet du col de Tizi-n-Ticheka à 2260m. A ce moment là j’avais eu une impression extraordinaire et j’ai été très heureux  en atteignant  cette altitude avec ma petite reine, car la veille de l’escalade de ce col et dans ma chambre en étudiant son itinéraire,  j’avais eu peur de n’aurais pas pu le faire. Aujourd’hui je  demande  quelle était l’impression de  Neil Armstrong, le premier homme sur la lune. Vraiment c’est extraordinaire de mettre les pieds sur la lune  mais dans la vie chaqu'un de nous a sa « Lune » et ma lune durant ce voyage était le  Tizi-n-Ticheka.

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le  Tizi-n-Ticheka est l’un des plus célèbres cols du royaume par son altitude et aussi par sa dangerosité  car de nombreux accidents surviennent chaque année sur cette route  et  des dizaines de personnesxsont tuées.

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Après le col de Tizi-n-Ticheka, une descente de plus de 30 km très dangereuse dans laquelle  il faut être très attentif surtout quand il pleut ou bien quand il neige.

 

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Au sommet du col de tizi n Ait Imguer à 1470 m d’où l’on admire un panorama exceptionnel sur le djebel Tistouit, se dressé au milieu d’un cirque de monts enneigés. En contrebas vous apercevrez un certain nombre de kasbahs et de petits villages.

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Dans cette étape gigantesque, j’ai vu tous les caprices de la météo, chaleur, vent, pluie et froid et j’ai fait aussi l’escalade de deux col; un de première catégorie : le tizi n Aitmguer à 1470 m et l’autre de hors catégorie : le Tizi-n-Ticheka à 2260 m.

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 il ne faut jamais baisser les bras devant les difficultés.

6 mars 2016

El Kelaa des Mgouna - Amerzgane

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De la ville de  El Kelaa des Mgouna  au village de Amerzgane par la ville de Ouarzazate sur une distance de 129 km.

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J’ai quitté la capitale de la rose, El Kelaa des Mgouna, après l’aube pour profiter un peu de la fraicheur matinale, car au sud du Maroc, et durant les mois d’été, le soleil est au zénith dès son lever.

La route nationale N 10 qui relié El Kelaa des Mgouna à Ouarzazate est large et la circulation est moins dense, mais  le paysage est désertique. Mon seul avantage sur cette route était la descente et le faux plat descendant jusqu’à  la ville de Ouarzazate avec un dénivelé positif de plus de 300 m. Cet avantage m’a donné la possibilité, le deuxième jour de suite, de me reposer et de préserver mes forces pour les prochaines  étapes  dans le Haut-Atlas.

A  Ouarzazate, j’ai fait une pause et une visite rapide au centre-ville puis j’ai pris la route vers le studio  cinématographique  qui se trouve à la sortie  de la ville vers  Marrakech; malheureusement en arrivant, je l’ai trouvé fermé pour les visiteurs à cause des préparations d’un nouveau décor pour un film américain, alors  j’ai continué mon chemin jusqu’à Amerzgane, un petit village à 36 km de  Ouarzazate.

Au centre de ce village, j’ai pris une chambre dans un café traditionnel. Une chambre dans un état lamentable, mais je n’avais pas le choix dans ce village qui se trouve au milieu de nulle part.

L’après-midi, je l’ai passé coincé sur une chaise dans un café au bord de la route, à cause de la chaleur, en comptant les autocars qui allaient vers le sud.

Après le coucher du soleil, je suis allé dans ma chambre pour me coucher le plus tôt possible car le lendemain, j’aurais eu une étape très dure dans   le Haut-Atlas et le passage par le col  du Tizi-N-Tichka  à 2260 m.

Mais après avoir fermé les yeux quelques minutes, j’ai entendu des coups à la porte, je me suis levé et j’ai ouvert la porte et j’ai vu devant moi le propriétaire du café et un agent de sécurité qui appartient aux forces auxillaires ″Mokhazni en dialecte marocain“.

NB : Au Maroc, il y a la police dans les villes et les gendarmes dans les villages  et avec eux, on trouve les forces axillaires qui les aident et qui travaillent généralement sous l’ordre d’un Caïd. Ces agents de sécurité aident aussi l’armée dans sa tâche, c’est pour ce là qu’on les nomme: forces axillaires.  

Après la salutation, l’agent de sécurité  m’a demandé ma carte d’identité nationale, je lui ai répondu : ″  pourquoi  Monsieur l’agent ? ‟.  Il  m’a répondu : “ c’est pour le Caïd, il veut la voir‟. Je lui ai donné ma carte en lui disant : ‟ il faut me la rendre cette nuit, car je partirai demain à l’aube“.  Il m’a dit : ″ je vais te la rendre dans une demi-heure“.

Je suis resté éveillé  jusqu’à son retour, presque une demi-heure, je lui ai dit : ″ pas de problème monsieur l’agent“. Il m’a répondu : ″ pas de problème, on fait ça avec tous les passagers qui passent la nuit ici après les attentats  de Casablanca“.

Après les attentats  de Casablanca en mai 2003, il y avait des mesures de sécurité très strictes au Maroc surtout à l’entrée des villes touristiques et cette nuit-là j’étais entre deux villes, Marrakech et Ouarzazate, les plus touristiques du royaume.

Cette visite surprise a chassé le sommeil et je suis resté éveillé jusqu’à une heure tardive, en étudiant l’itinéraire de l’étape prochaine avec l’aide d’une carte du Maroc et aussi avec l’aide d’un livre des routes du Maroc datant de 1975 et qui a été très utile pour moi durant mes voyages ; je le garde toujours dans ma bibliothèque, et je l’utilise encore  malgré la présence de Google Map et d’autre sites, car ce livre décrit bien ces routes et donne des détails plus précis sur le kilométrages, les cols, les paysages et les sites historiques  à voir.

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En plein désert entre Sekoura et Ouarzazate.

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les palmiers symbolisent les déserts chauds.

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Dans un paysage désertique, des dizaines de chameaux et des chèvres  sont à la recherche d’un peu d’herbe au bord de la route.

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Si le mule est le prince de la montagne, le chameau est l’empereur du désert.    

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Un autre vagabond croisé sur la route.

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2 janvier 2016

Les gorges de Dadès-El Kelaa des Mgouna

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Des gorges de Dadès  à  El Kelaa des Mgouna en passant par la ville de Boumalne-du-Dadès sur une distance de 54 km.

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Le matin vers 6h, j’ai quitté l’auberge et avant de prendre la route vers El Kelaa Des Mgouna, j’ai décidé de revisiter les gorges de Dades une deuxième fois. Elles étaient vides, et il y régnait un silence absolu  et un froid d’hiver, et c’était l’été. J’ai pris quelques photos et j’ai pris la route de retour vers Boumalne Dadès.

Cette route que j’avais faite la veille dans la montée du début jusqu’à la fin, ce matin-là j’allais la refaire dans la descente avec un dénivelé positif de plus de 350 m, et ce fut l’étape la plus facile de ce parcours de plus 1500 km de l’ouest au sud-est du Maroc. Je me suis bien amusé  sur cette route 100 % descendante en faisant un peu de (Ski) à vélo malgré l’état de la route qu’était lamentable avec des centaines de trous.

A  Boumalne Dadès, après une brève pause, j’ai tourné à droite et j’ai pris la route nationale N10 qui mène à El Kelaa Des Mgouna.

Sur ce passage qui sépare les deux villes, le long de l'assif Dadès et de la route nationale 10, se trouve la commune rurale de Souk Lakhmis Dadès, qui forme une agglomération ininterrompue avec El Kelaa et Boumalne, et c’est le plus long boulevard du Maroc avec une distance de 25 km.

A El Kelaa Des Mgouna, la capitale de la rose, j’ai pris une chambre dans un hôtel, très propre  et moins chère, 30 dh la nuit.  Mais, comme m’a dit le propriétaire, le prix de cette chambre pendant le festival des roses, la première semaine de chaque mois de mai, se négociait entre 100 et 200 dh la nuit. Mais comme c’était l’été et qu'il faisait très chaud, la ville était vide  et les touristes qui passaient par ici,  la fuyaient pour aller  aux gorges de Dadès et de Todra qui sont les deux destinations préférées des vacanciers, la majorité des immigrés Marocains originaires des régions d’Errachidia et d’Ouarzazate.

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Le matin, j'ai fait une dernière visite aux gorges avant de prendre la route vers El Kelaa des Mgouna. Vraiment, j'ai été très déçu en quittant ces lieux magiques des Mille et une nuits.

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A 7 h  du matin, les gorges étaient presque vides, et il régnait un silence absolu et un froid glacial, et c'était le mois d'aoûte.

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Une route qui fait rêver.  La veille, je l'ai fait dans la montée et ce matin-là, j'allais la faire dans la descente et c'est superbe ! Vraiment, le plaisir de pédaler ce n’est pas dans la ligne droite.

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Ici, les gens font n'importe quoi pour attirer les touristes, Bravo ! Mais leur plus grand défaut, c'est l'exagération dans les prix.

"Un touriste n'aime pas qu'on l'exploite même s'il est très riche".

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Des sculptures d'argile représentant les gens de la région.

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Ici, à Tamiat, les rochers érodés sont arrondis et surplombent l'oued. On les appelle les doigts de singe.

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 La beauté de la vallée des gorges de Dadès, c'est ces verges au bord de la rivière. Les paysages y sont très diversifiés et vous passez aisément d'un désert aride à une superbe oasis envahie de dattiers et d'oliviers.

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El Kelaa Des Mgouna, la capitale de la rose, une petite ville à 1467 m d'altitude sur la rive gauche de Oued Mgoun.

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9 octobre 2015

Tinghir- Les gorges de Dadès

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De la ville de Tinghir  aux gorges de Dadès en passant par la ville de Boumalne-du-Dadès sur une distance de 92 km.

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Les gorges de Dadès n’étaient pas dans mon programme au début de ce voyage au sud du Maroc;  mon étape après la ville de Tinghir était d’aller à Kalaat Magouna mais, après ma visite aux gorges de Todra et la sensation impressionnante que m’a laissée  cette visite,  j’ai décidé d’aller voir aussi les gorges de Dadès  qui sont sur ma route vers Ouarzazate.

J’ai quitté la ville de Tinghir vers 5 h  direction la ville de Boumalne Dadès par la route nationale N 10.  Cette route est large et vide  et elle passe en grande partie par une région désertique. Heureusement, sur ce passage de plus de 50 km la route est dans le faux plat descendant, ce qui m’a donné la possibilité  de rouler tranquillement et de préserver un peu d’énergie pour la fin de l’étape et la montée vers les gorges que j’avais déjà visitées avec des amis, mais  en voiture.

A Boumalne Dadès, une petite ville au débouché des gorges, j’ai fait une pause dans un café, puis j’ai fait une visite rapide au centre de la ville.

Vers 10 h, j’ai quitté la ville de Boumalne et aussi la route nationale  N10, et j’ai tourné à droite pour prendre la route régionale N 704 qui mène aux gorges. Une route dans un état lamentable et qui a seulement le nom d’une “Route″ mais en réalité, c’est un champ de mines et qui doit  être réservé pour les engins de guerre et ou bien de chantier, mais  pas pour les moyens de transport touristiques.

Une  route à mille et un trous, et comme disent les Marocains pour décrire l’état des routes de leurs villes : ″ Entre un trou et un trou, il y a un trou “. Et c’était la réalité ici en 2003. Il m’était impossible de lever les yeux et de regarder le paysage, car si je l’avais fait, sûr et certain,  je serais tombé dans l’un de ces trous. 

Et pour éviter ce problème, j’ai roulé la plupart du temps sur le bord de la route,  en piste, malgré les cailloux, mais un caillou  est moins dangereux qu’un trou et comme dit le dicton : ″ entre le pire et le malheur, on n’a pas le choix. “

La beauté de la vallée de Dadès est indescriptible et le paysage est magique, ce qui m’a poussé à faire plusieurs arrêts pour  prendre des phots, contempler ce chef-d’œuvre de la nature et aussi parler  avec les gens, surtout les vendeurs ambulants qui étaient par dizaines au bord de la route et qui  essayaient par tous les moyens de vendre leurs camelotes aux touristes. Ils ont essayé avec moi mais quand, ils ont su que je suis leur compatriote, ils m’ont laissé tranquille.

A 10 km des gorges, la route s’élève de plus en plus et c’est la partie la plus impressionnante  surtout au pied  d’un cañon  ou la route s’élève par des lacets dans une falaise rocheuse à pic. 

Sur le parcours de ces lacets  qu’on nomme ici « le serpent de Dadès », il y a une vue extraordinaire et tous les touristes  qui passaient par cette route s’arrêtaient ici pour prendre des phots; moi aussi je me suis arrêté et j’ai pris quelques photos avec ma petite reine.

Au sommet de cette montée,  j’ai vu un touriste qui était entrain de prendre des   photos  pour sa campagne; en me regardant, il s’est arrêté et il a commencé à applaudir  et quand je suis arrivé près de lui, il m’a dit : “ Toi, tu dois faire le Tour ″. Je lui ai répondu : ″ Et battre Lance Armstrong “ il a éclaté de rire puis, nous avons parlé un peu de mon voyage à vélo. Après je l’ai laissé prendre des photos pour sa campagne qui était toujours en position pour se faire prendre en photo sur un rocher avec une belle vue derrière elle, puis j’ai continué mon chemin cette fois sur une route  bien goudronnée jusqu’aux gorges.

Près des gorges, il y a des dizaines d’auberges mais moi, je  suis allé directement à l’auberge où j’avais passé la nuit avec des amis en 1999.

Après une pause de plus d’une heure, je suis sorti avec un jeune homme de la région et nous avons visité les gorges et aussi quelques  verges près de la rivière de Dadès. Vraiment, le paysage est magique et les gorges  sont impressionnantes, c’est un bel  endroit: calme et tranquille, et cette étape qui  était enivrante et magnifique du début jusqu’à la fin, est parmi les plus belles étapes de tous mes voyages à vélo  sur les routes du royaume du Maroc, malgré les méandres et la sinuosité de la route.

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Ouarzazate n'est pas loin ! Il faut seulement pédaler encore et encore sous un soleil de plomb.

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A mis chemin entre Er rachidia et Ouarzazate, au milieu du désert avec ma petite reine. 

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A l’entrée de la ville de Boumâlen près du souk. La vue de cette hauteur est absolument exceptionnelle avec l’oued de Dadès bordé de ksour et casbahs d’une belle couleur ocre.

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Boumâlen  du Dadès, une petite ville au débouché des gorges.

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La vallée des gorges du Dadès une excursion exceptionnelle, elle est comprise entre  Boumâlen et l’entrée des gorges.

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Au sommet de cette montée, j’ai rencontré un touriste Français qui m’a dit : ″ Toi, tu dois faire le tour de France “. Je lui ai répondu en riant: " Et battre Armstrong ! "

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C’est la partie la plus impressionnante des gorges, véritable cañon  ou la route s’élève par des lacets dans une falaise rocheuse à pic. 

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Je n’oublierai jamais cette route. «  Le plaisir de pédaler ce n’est pas dans la ligne droite » 

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Le paysage est très spectaculaire et est un des plus fameux du Maroc. 

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La route monte parfois et domine les environs. Les mosquées sont érigées, il y en a parfois plusieurs par village. 

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 Le Dadès irrigue les cultures : figuiers, luzerne pour le bétail, orge, blé, dattes. Cette vallée est une des plus fertiles du sud marocain. 

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Les cultures maraîchères abondent également, ainsi que les amandiers. 

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Les gorges de Dades sont vraiment impressionnantes. Les paysages et les couleurs changent beaucoup. J'ai continué  un peu loin des gorges  mais, la route n'est pas très bonne.

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Avec un jeune homme de la région qui m’a accompagné dans ma visite aux gorges et aux verges.

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Une petite auberge à la sortie des gorges.

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Avec le propriétaire de l’auberge, son adjoint, un touriste français et un autre chilien et leur faux guide.

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24 avril 2015

Les gorges du Todra

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Journée de repos à Tinerhir (Tinghir) et une excursion dans les gorges du Todra à 18 km de la ville .

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Après  7 étapes et plus de 720  km de route, j’ai décidé de faire escale à Tinghir et prendre une journée de repos et aussi faire une visite aux gorges de Todra qui se trouvent dans les environs  de la ville.

Ces gorges de Todra, je les avais déjà visitées en 1999 et les 15 km qui séparent les gorges de la ville de Tinghir, je les avais faits en taxi à  aller et à pied  au retour, car c’est plus facile à cause de la descente.

La route vers les gorges est magique; de la verdure et de l’eau qui coule partout, cette nature laisse le visiteur bouche bée devant sa beauté encore sauvage malgré le flux touristique.

J’ai prix la route vers 8h et malgré la montée et un dénivelé positif de plus de 450 m, je n’ai rien senti, car j’ai fait plusieurs arrêts pour prendre des photos et contempler ce  paysage impressionnant.

A l’entrée des gorges, il y avait beaucoup de monde, la plupart des touristes étrangers, avec leur  appareil  photographique  au cou.

J’ai pédalé jusqu’à la sortie des gorges où j’ai vu des alpinistes en train de préparer leur  matériel, alors j’ai décidé de m’arrêter et de m’assoir sur une pierre de la rivière et de me laisser bercer par le bruit de l’eau qui coule et en même  temps,  voir ces aventuriers qui sont venus de loin pour escalader ce mur au pied duquel le visiteur, comme moi, se sent minuscule.

Après, une heure de combat contre cette montagne millénaire, seulement un seul alpiniste a pu atteindre le sommet, les deux autres qui étaient avec lui au départ, ont abandonné à mi-chemin à cause de la difficulté  d’escalader ce mur de plus de 300 m.

Vers midi, j’ai pris la route du retour, en pédalant et en marchant un peu jusqu’à Tinghir, car le paysage est extraordinaire et je le répète une deuxième fois, il est magique et si quelqu’un veut visiter ce lieu, je lui conseille de le faire à pied  et de marcher le long de l'oued au milieu des vergers  et d’admirer ces gorges ocre rouges  qui se détachent sur un ciel bleu. C'est éblouissant !

A mi-chemin, j’ai lu sur une plaque ″ la source du Poisson sacré ″. Alors, j’ai décidé de faire une pause et  de visiter ce lieu. A l’intérieur, j’ai vu une petite source et des poissons de  rivière  qui nageaient tranquillement et en face de la source, un petit hôtel et un café-restaurant  au rez-de-chaussée et non loin, une petite place au milieu des arbres réservée pour les gens qui veulent faire du camping.

J’ai pris un verre de thé et en parlant avec le garçon du café, je lui ai demandé pourquoi ils avaient appelé cette source ″ la source du Poisson sacré ″. Il m’a répondu : ″ Seulement pour attirer les touristes.

Et avec ce mot ″Sacré″ j’ai eu une autre histoire;  j’étais avec des amis dans les dunes de  M'Hamid El Ghizlane  et nous avons demandé un guide qui était avec des touristes : ″Est-ce qu’il y a quelque chose à voir au-delà de ces dunes ? ″. Il nous a répondu : ″ il y a l’oasis sacrée ″. Alors, j’ai commencé à rire et je lui ai dit : ″ A Tinghir, il y a   la source du Poisson sacré, ici, il y a  l’oasis sacrée  et peut être à Agadir, il y a la plage sacrée″. Il a commencé à rire lui aussi et il a deviné ce que je voulais dire et il m’a répondu : ″  Depuis mon enfance, j’ai entendu ce nom (de l’oasis sacrée) et je le répète pour les touristes. Je lui ‘ai dit : ″ Pour les piéger ? ″. Il m’a dit : ″ Pour nourrir mes enfants ″.

A la sortie de cette source sacrée, j’ai eu une crevaison sans monter sur mon vélo, à cause des éclats de verre qui étaient près du café et que je n’avais pas fait attention. C’est la malédiction du Poisson  Sacrée  qui m’est tombée dessus. J’ai réparé mon pneu  avec l’aide du garçon du café et ce fut ma seule panne durant ce voyage de plus de 1500 km.

A Tinghir, j’ai pris mon déjeuner et l’après-midi, j’ai visité la ville; rien à voir ! La nuit je l’ai passée sur la terrasse de l’hôtel comme la plupart des clients de l’hôtel à cause de la chaleur étouffante qui régnait  dans les chambers.   

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C’est dans cette excursion dans les gorges de Todra que j’ai pris le plus grand nombre de photo.

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Après Tinghir, à 168 km de Ouarzazate et à 160 km d'Erfoud, commence la vallée de l'oued Todra, sur une longueur de 50 km 

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Les palmiers entourent les cultures maraîchères et les champs de blé et d'orge.

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La vallée est entourée d'un paysage montagneux digne des westerns américains ou de Sergio Leone.

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La vallée de Todra est la plus belle du sud du Maroc et pour vous mettre l'eau à la bouche il faut voir trois films dans certaines scènes ont été tournées dans la vallée et les gorges: Laurance d'Arabie, la poudre d'escampette et cent  mille dollars au soleil. 

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A 5 km de Tinghir, la route s’élève un peu et on commence à voir une série de belles vues. 

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Les falaises atteignent 300 m de hauteur, elles sont très impressionnantes, on se sent minuscule à leurs pieds. 

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Il fait très frais dans la gorge, le vent s'y engouffre et il vaut mieux prévoir un coup vent. 

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C'est une vraie gorge, profonde, longue et d'une rare beauté dans ce paysage plutôt désertique. Il faut la parcourir jusqu'au bout, jusqu'au plateau pour découvrir l'ensemble des paysages qu'elle offre. Il y a plein de coin pour y faire un pique-nique sympa.

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Au milieu des gorges dans un site du bout du monde entre deux énormes falaises de plus de 300 m rigoureusement à pic. 

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Les districts  Todra ou Todgha comprennent de 51 villages autonomes les uns des autres, constitués en tribus.

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L'oued Todra prend sa source dans le Haut Atlas et se perd dans le désert du Sahara, sans jamais atteindre la mer. 

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La route serpente à travers les sierras en surplombant la magnifique oasis de l'oued Todra.

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Une visite à la source du ″poisson sacré  “ au cœur de l’oasis encadré de deux hautes falaises. C’est près de cette source “sacrée″ que j’ai eu une crevaison et c’était ma seule panne durant tout ce voyage de plus de 1500 km. Bravo Princesse !

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Les deux parois de la falaise atteignent une hauteur étonnante ne laissant apparaitre qu’une étroite bande de ciel.

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La gigantesque faille est très impressionnante, le soleil disparaît et l'ombre s'installe. 

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Un excellent endroit pour s'initier à l'escalade. Il 'est le seul endroit au Maroc où on peut faire ce sport.

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Superbe ces gorges, très reposantes (et rafraichissantes). Il est très agréable de se poser quelques instants sur une pierre de la rivière et de se laisser bercer par le bruit de l'eau qui coule.

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Très beau site naturel à visiter à pied.

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Le paysage vous coupera le souffle surtout si vous faites l’excursion à pied ou bien à vélo.

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C’est la plus belle palmeraie du Maroc.

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 La vallée des gorges de Todra est d’une nature extraordinaire, fabuleuse, indescriptible !!! 

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A 15 km du centre de Tinghir, portes d’entrée du Haut Atlas, des villages de Tamtatoucht et d’imilchil, les gorges du Todra, hautes falaises de calcaire qui semblent telle une faille creusée par l’oued Todra depuis des millénaires, impressionnent par leur à-pic spectaculaire plongeant jusqu’au lit de la rivière.

Avec des cimes qui s’élèvent jusqu’à 300 mètres au dessus du Todra qui serpente depuis  sa source dans les montagnes du Haut Atlas, les gorges du Todra occupent une place primordiale dans la vallée; d’une part, en protégeant le cours de l’oued Todra qui alimente la palmeraie sur plusieurs dizaines de km mais aussi de part leur fonction symbolique et identitaire pour la population bien consciente que la position géographique de Tinghir se définie souvent dans cette oeuvre naturelle et unique.

Les gorges constituent par ailleurs un point de contact important entre la vallée et les montagnes culminantes du Haut Atlas. Malgré cet apport économique, les gorges du Todra subissent une dégradation certaine tant humaine que naturelle, celle-ci causée par les fortes intempéries qui provoquent crues et inondations du Todra.

Les gorges sont bien entendu le départ ou l’arrivée de nombreuses randonnées; de la ballade de quelques heures autour et dans la palmeraie, au trek de plusieurs jours…

Un article copie de ce site: www.sud-maroc.com

5 février 2015

Erfoud-Tinghir

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De la ville de Erfoud au sud-est du Maroc  à la ville  Tinghir au pied du Haut-Atlas sur une distance de 142 km en plein désert.

De la ville de Erfoud à la ville de Tinghir par Google Map.

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La veille dans la ville Erfoud, je me suis bien renseigné sur cette  route régionale N 702 qui mène à Tinjedad  et qui passe en plein désert, mais malheureusement  sans résultat car elles étaient rares les personnes qui la connaissent.  Alors,  j’ai décidé d’aller à la station des grands taxis avec un seul espoir, de trouver quelqu’un qu’il l’a faite.  

(Au Maroc il y a deux sortes de taxis: les petits taxis et les grands taxis. Les petits, on les trouve aux centres-villes  avec une couleur distincte pour chaque ville et on les a nommés petits taxis parce que ce sont en général des petites voitures : Fiat Uno, Peugeot 205. Et les grands taxis font le trajet entre les villes ou bien les villages ; ils ont aussi une couleur distincte pour chaque préfecture, et on les a  nommés grands taxis parce qu’ils sont des grandes  voitures, en général la Mercédès 240 qui a disparu de la circulation en Europe mais que l’on voit encore sur les routes du Royaume où elle est toujours appréciée par les chauffeurs malgré son âge).

Et le premier chauffeur rencontré, je lui ai dit : comment est la route qui mène à Tinjedad ?  Il m’a répondu : ″ C’est bien, il faut seulement avoir une voiture bien réglée, car la route est vide et aussi il faut faire le plein car il n’y a pas une seule station d’essence ″. Je lui ai répondu avec un large sourire : ″ Mais, moi je n’ai  pas besoin d’essence, j’ai une bicyclette ″ Et le chauffeur a poussé un cri ″ Quoi ? Bicheklita ! (bicyclette dans le dialecte marocain)  C’est très dur.″ Puis, il a ajouté  ″Si tu veux faire cette route à bicyclette,  je te conseille de retourner à Er-rachidia et de prendre la route nationale car cette route qui mène à Tinjedad est presque vide et elle  passe en grande partie en plein désert ″. 

La nuit dans ma chambre j’ai bien étudié cette route régionale qui mène à Tinjedad sur tous les plans et à la fin, j’ai décidé de prendre le risque  et de  la  faire.

Vers 3h du matin, je me suis levé, j’ai pris un yaourt et des biscuits que j’avais achetés la veille et je suis sorti avant l’aube.

La route était sombre et vide et après 20 km de pédalage sous les lumières des étoiles,  le soleil a commencé de se lever,  alors  j’ai décidé d’arrêter en plein désert  pour assister  à cet extraordinaire spectacle    que je n’aurais pas une autre occasion de voir et aussi pour  prendre des photos souvenir car c’est quelque chose de magique,  le lever du soleil sur le désert.

Après avoir fait ma prière d’El Fajer « l’aube », j’ai pris la  route avec une seule intention, de ne pas faire une pause jusqu’à Tinjedad. Et pour profiter le maximum de la fraicheur matinale, j’ai décidé aussi de rouler  à bloc comme disent les coureurs du Tour avec une moyenne de  25 et 30 km/h, et c’est une bonne moyenne pour un  VTT bien chargé de bagages.

Dans la première partie de cette étape qui m’a mené de  Erfoud àTinjedad, la route se trouve dans le faux plat montant avec un dénivelé négatif de plus de 200 m mais heureusement,  je n’ai pas senti cette différence car le vent m’y était favorable du début jusqu’à la fin. Et sur ce passage de 88 km, j’ai croisé quelques voitures de touristes ; la plupart, des Land Rover mais  pas un seul taxi ou bien un autocar.

En arrivant à  Tinjedad, j’ai été soulagé et heureux après cette traversée désertique.  Vraiment,  j’avais eu peur car une  crevaison ou bien une panne sur cette route déserte et sous un soleil de plomb, elle m’aurait été fatale. Heureusement, tout s’est bien passé et ma BMW était à la hauteur comme toujours.  Elle ne m’a jamais laissé en panne une seule fois ;  une vraie princesse de route. 

Dans une laiterie (Mehlaba), j’ai fait une longue pause, j’ai mangé un peu et j’ai acheté quelques provisions pour le reste de l’étape et quand j’ai voulu régler mon addition, le propriétaire de cette laiterie m’a offert un verre de lait et des dattes, je lui ai dit que je n’ai pas commandé ça, alors  il m’a répondu : ″c’est pour le vélo ″. J’ai bu le lait et j’ai mis les dattes dans ma poche et j’ai pris la route, très ému de ce geste.

La deuxième partie de cette étape qui m’a mené de  Tinjedad à Tinghir passe  aussi par une région désertique mais, sur cette  route, il y avait des véhicules car c’est une route nationale qui relie le sud-est au sud-ouest du Maroc (Errachidia à Agadir par Ourzazate).  Et malgré le faux plat montant sur ce passage de 56 km, le vent m’était toujours favorable.

A Tinghir j’ai pris une chambre dans un hôtel au prix de 25 dh la nuit, mais, la nuit, je l’ai passée sur la terrasse comme la plupart des clients, car il nous était impossible de dormir dans les chambres à cause de la chaleur étouffante qui règne ici durant l’été. 

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 Dans ma chambre d'hôtel à Erfoud, j'ai passé la nuit à étudier cette étape entre Erfoud et Tinghir par la route régionale N 702 qui passe en plein désert. Un vrai casse-tête, car cette étape  n'était pas dans mon programme et  le  problème c'est que cette route qui mène à Tinjedad par Erfoud, n'était pas mentionnée ni sur le livre des routes du Maroc ni sur la carte que j'avais avec moi et qui date de 1997.

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Ce n'est pas le coucher du soleil mais, c'est le lever !

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Dans cette région du sud-est du Royaume, j'ai décidé de prendre la route avant l'aurore et de m'arrêter avant 12 h pour profiter de la fraicheur du matin et aussi pour éviter la chaleur écrasante du midi.

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Durant ces étapes du sud-est, j'ai beaucoup bu d'eau du début de l'étape jusqu'à la fin pour éviter tout risque de déshydratation.

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la meilleure façon pour me  reposer, c'est de prendre des phots chaque fois que l'ocasion se presente.

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Au milieu des poteries du Sahara.

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Cette  route entre Erfoud et Tinjedad traverse en grande partie une contrée désertique. Une crevaison ici, c'est l'enfer !

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La route est presque vide, vraiment j'avais peur d'une panne.

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C'est le désert: pas le  moindre arbre pour s'abriter. Prendre des photos sous le soleil devient pour moi un acte pénible.

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Cette plaque de signalisation est inexistante dans les auto-écoles du Nord du Maroc.

Erfoud

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24 juillet 2014

Errachidia-Erfoud

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Errachidia-Erfoud

 De la ville d'Er-rachidia à la ville d'Erfoud, postée aux portes du Tafilalet et au sud de la vallée du Ziz.

 De la ville d'Er-rachidia à la ville d'Erfoud 73km.

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Je me suis réveillé avant 4h du matin, j’ai pris un yaourt avec des biscuits que j’ai achetés la veille, puis j’ai fait mes ablutions et j’ai attendu l’appel du muezzin pour la prière d’Al fajr  "l’aube".

Après la prière, j’ai pris mon vélo et je suis sorti. Les rues de la ville étaient vides, pas une âme dehors, à part quelques chats qui fouillaient encore les poubelles en toute liberté.

Loin de la ville et de ces lumières, la route nationale N 10 était  sombre, car le soleil n’est pas encore levé mais, je n’étais pas inquiet, car cette région de Tafilalt est la plus sûre de tout le Royaume et si c’était le cas dans une autre région comme le Rif, El Gharb ou bien Casablanca, je n’aurais pas osé prendre la route à cette heure-là.  

A Ain Miski, un petit écrin de verdure au milieu de nulle part ! Un paradis construit par la Légion étrangère au début du XXème siècle répondant au doux nom de : Source Bleue de Mesk  qui se trouve à 20 km de la ville d’Errachidia, et que j’ai visitée la veille, j’y ai fait ma première pause et par chance, j’ai assisté à un spectacle extraordinaire: c’était le lever du soleil  sur la vallée de Ziz et ses palmiers. Vraiment, c’est un superbe spectacle, qui n’était dans mon programme et  que j’aurais dû   rater si je n’étais  pas sorti tôt.

D’Ain Miski (la source bleue),  la route nationale N 10 longe la vallée de Ziz dans un paysage qui vous laisse bouche bée jusqu’à la ville de Erfoud

A Aoufous  qui se trouve à mi-chemin entre Er-Rachidia et Erfoud, j’ai fait une deuxième pause pour manger et me reposer un peu.

Après la pause, j’ai pris la route et chaque fois, j’ai fait un arrêt pour contempler ce magnifique paysage qui se trouve au bord de la route. J’ai pris aussi des phots souvenirs avec un seul regret de n’a pas avoir avec moi un  appareil  numérique car à ce temps-là (2003) cela coutait  cher: 2 méga pixels  à plus de 3000 dirhams. Aujourd’hui, 2O méga pixels à moins de 1000 dirhams.

A 25 km d’Arfoud et sur la rive droite de l'Oued Ziz et à quelques dizaines de  mètres seulement de la route nationale 13, surgit une source avec un jet d’eau de plus de 2 m  qui  ressemble de prés au  jet d’une baleine en plein  océan, la seule différence c’est qu’il est  au milieu du désert. C’est  la source de Aïn El Ati, découverte en 1987, et qui fait jaillir un jet d'eau qui s’élève sur plusieurs mètres.

Vers 11 h, je suis arrivé à la ville d’Erfoud qui se situe au milieu de l'Oasis du Tafilalet  l’une de plus grandes palmeraies du Maroc, plus de 800000 palmiers qui produisent de nombreuses variétés de dattes. Une vraie mer de palmiers d’un vert sombre aux contrastes saisissants à cause la roche rouge qui l’entoure, et qui est traversé par l’oued Ziz et ses affluents.

Au centre-ville et plus précisément à coté de la station des grands taxis, j’ai pris une chambre dans un hôtel très propre et moins cher, 40 dh la nuit. Mais comme il faisait très chaud, il m’était impossible de dormir  et comme à Er-Rachidia,   j’ai passé la nuit sous la douche. Chaque heure  je me levais  et je prenais une douche et ça a duré comme ça jusqu’à l’aube.     

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Erfoud est la capitale marocaine de la datte  et aussi c'est la capitale du  Tafilalet.

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Le début de l’immense palmeraie du Tafilalet, sans doute la plus grande du Maroc, plus de 800000 palmiers qui produisent de nombreuses variétés de dattes.

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Une vraie mer de palmier d’un vert sombre aux contrastes saisissant à cause la roche rouge qui l’entoure.

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La vallée du Ziz offre des paysages à couper le souffle.

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On ne se lasse pas d’admirer ces villages fortifiés, ces grandes oasis verdoyantes.

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Une pause à Aoufous  à mi-chemin entre Er-Rachidia et Erfoud.

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La nationale N13 poursuit sa route tout droit vers Erfoud, en longeant la vallée de Ziz. 

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Un paysage qui vous laisse bouche bée jusqu’à la ville de Erfoud.

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Près de la source de Aïn El Ati.  Cette source  est située sur la rive droite de l'Oued Zize à 25 km de la ville d'Erfoud.

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Cette source, découverte en 1987, fait jaillir un jet d'eau qui s’élève sur plusieurs mètres.

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La nuit dans ma chambre à Erfoud, en train d'étudier l'étape prochaine entre Erfoud et Tinghir par Tinejdad.

Erfoud

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