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le Tour Du Maroc A Vélo

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25 octobre 2012

La plage de Moulay Bousselham

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17 septembre 2012

Marrakech-Demnate

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Un autre voyage, une autre destination et un nouvel itinéraire, cette fois j’ai choisi de me rendre dans la ville de Kénitra; là où habite ma famille, mais pas par la route côtière comme la précédente fois, mais cette  fois par  une route particulière  qui inclut le  Haut Atlas  et le centre du Maroc.

Mes objectifs pour ce voyage, c’était de voir les cascades d’Ouzoude dans la région de Azilal, l’un des plus beaux sites du Royaume et de rendre visite à un ancien collègue avec qui j’ai travaillé dans la région de Haha pendant cinq ans et qui habite dans la petite ville de Boujaâd dans le centre du Maroc. 

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Les cascades d'Ouzoude sont parmi les plus beaux sites du RoyaumeCes chutes d'eau situées dant le haut atlas à 120 km de Beni Mellal et 150 km de Marrakech, elles constituent une attraction touristique importante. Nées de l'oued Ouzoud, elles mesurent environ 110 mètres de hauteur. Les cascades d'Ouzoud sont récemment devenues accessibles à partir de la petite cité d'Aït Attab (sur une distance d'environ 25 km) en provenance de Beni Mellal ou de Marrakech à travers la cité sucrière d'Oulad Ayad (Province de Fquih Ben Salah).

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L'itinéraire de ce voyage depuis  la ville de  Marrakech jusqu'à la ville de Kénitra en passant par la partie sud du Haut-Atlas et les régions de Tadla et  Zaër  dans le  centre du Maroc.


Le départ de ce voyage, j’ai décidé de le faire de la ville de Marrakech au lieu du village de Smimou, là où j’ai travaillé durant douze ans et qui a été le lieu de départ de la plupart de mes sorties. Ce changement du lieu du départ, je l’ai fait, car le  voyage à vélo vers  la ville de Marrakech, je l’ai déjà fait par la ville de Chichaoua et par la ville d’Imn-Tanoute.

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La veille; avant mon départ, je l'ai passée  sur la place de Jamaâ El Fna à Marrakech. 

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Ces deux photos de Jamaâ El Fna, je les ai prises du  café d'Argana qui est devenue célèbre après l'attentat meurtrier de 2011.


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DEMNATE

De la ville de Marrakech à la ville de Demnate sur une distance de 99 km.


J’ai quitté la ville de Marrakech vers 6 h après avoir pris mon petit déjeuné sur la place de Jamaâ Lafna, en direction la ville de Demnate.

Après 18 Km sur la route nationale N°8 qui mène vers Beni Mellal, j’ai tourné à droite pour prendre la route secondaire qui mène à Sidi Rahal et à Demnate.

Cette route est très étroite  et de mauvaise qualité avec du faux plat montant du début jusqu’à la fin. Le seul avantage sur la route, c’est qu’elle vide et ça c’est superbe pour faire du vélo en toute tranquillité.  

Après 98 km de pédalage dans une grande partie dans le faux plat montant, je suis arrivé à Demnate très fatigué à cause de ce faux plat montant qui m’a beaucoup épuisé et comme je dis toujours: le faux plat montant d’une longue distance est plus dur qu’une montée de première catégorie.

A Demnate, j’ai pris une chambre dans un hôtel qui se trouve dans le centre-ville au prix de 40 dh la nuit avec douche gratuite. Malheureusement je n’ai pas pu prendre de douche, car à mon arrivée il y avait une coupure d’eau dans toute la ville depuis le matin. Au début, j’ai demandé au réceptionniste un peu d’eau pour me laver, il m’a dit qu’ils avaient  un peu de réserve, car il y avait un café-restaurant au rez-de-chaussée de l’hôtel.  Alors pour me dépanner, j’ai acheté deux bouteilles d’eau minérale et j’ai lavé quelques parties de mon corps là où il y avait de la sueur en attendant la nuit pour prendre une vraie douche; si l’eau revenait bien sûr.      

Après m'être bien reposé, je suis sorti faire une visite dans la ville. C’est une petite ville étagée à flanc de montagne, 961 m d’alt., au-dessus d’une vallée très fertile. Ses maisons en pisé s’échelonnent sur des gradins au-dessus d’olivades et de jardins abondamment arrosés. La ville conserve son enceinte rectangulaire, crénelée et bastionnée, et une kasba, protégée par un rempart bordé de fossés. Malheureusement, elle est un peu marginalisée comme d’autres villes de l’Atlas qui sont ignorées par tout le monde malgré leurs potentialités touristiques et cette coupure d’eau en est la preuve. Une coupure d’une journée pour une ville qui se trouve près de la source d'eau du Maroc , car les montagnes de l’Atlas sont les sources de plusieurs rivières au Royaume, sans oublier les cascades d’ouzoude, la plus grande chute d’eau du Royaume qui se trouve à quelques kilomètres d’ici et aussi le barrage de Bin-El-Ouidane l’un des plus grands barrages du Maroc qui se trouve dans les environs de Beni Mellal  dont on trouve  son eau potable  dans plusieurs villes du Maroc mais, pas ici à Demnate la ville la plus proche après la ville de Azilal.       

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Cette fois, j'ai décidé de porter le drapeau du Maroc, car plusieurs personnes sur la route me prennent pour un étranger.

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J'ai voulu faire une visite rapide à Zaouia de Sidi Rahal mais malheureusement, je n'ai pas pu    à cause de la fatigue  que j'ai ressentie durant cette étape.

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Une pause sous un arbre à quelques kilomètres de la ville de Demnate. J'étais très épuisé à cause du faut plat montant depuis ma sortie de la ville de Marrakech.

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Une photo prise avec le trépied  sur la terrasse de l'hôtel.

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Demnate pendant l'hiver.

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Demnate pendant le printemps. 

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Demnate pendant l'été.


Ces trois photos au-dessus, je les ai achetées dans un Studio à Demnate. Elles représentent la ville durant trois saisons: hiver, printemps et été. 

Demnate

25 juillet 2012

La Tribu des Haha


J’ai nommé ce site « Amsittene » pour rendre hommage au Jble  d’Amsittene dans la région de Haha et précisément à quelques kilomètres du village de Smimou. Ce mont est le plus haut de la côte Atlantique marocaine  et il est aussi parmi les plus beaux sites de la région de Haha avec un paysage extraordinaire et une belle vue au sommet sur une grande partie de la région, car du haut de ce sommet et s’il fait beau on peut voir le port d’Essaouira  et les iles de Mogador qui se trouve en face de la ville  et on peut voir aussi la station d'énergie éolienne de Sidi Oussen près de  la plage de Sidi Kawki et  d’autres plages avec comme la plage de Diabat et la plage d'Azrou. Et en hiver, on peut voir les montagnes enneigées de haute Atlas. Vraiment c’est un site magique mais malheureusement, il est  marginalisé ou bien ignoré par les responsables et c’est bien pour  ce site de rester « ignoré » à fin qu’il garde sa virginité et sa splendeur loin des yeux de l’Homme qui veut conquérir pour détruire  comme m’a dit un jour un touriste français.       

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Les 12 tribus de Haha.

Haha est une tribu berbère de la branche Masmouda, elle a occupée toute la partie occidentale du Maroc; C'est à l'époque des Almohades (XIIe siècle) que les historiens commencent à parler de Haha.
Ibn Khaldoun les qualifia de braves et savants, jouissant d'une grande renommée à cause de leurs connaissances en jurisprudence.
Haha constitue une puissante confédération de 12 tribus qui a toujours peuplée cette région, son territoire était plus vaste qu'aujourd'hui.

24 juillet 2012

Goulimine-Tan Tan

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Mon programme pour cette étape était d’aller de la ville de Goulimine à la ville de Tan-Tan. Malheureusement, à mi-chemin entre ces deux villes, j'ai été  dans l’obligation de lever les pieds sur les pédales, à cause d’une pluie torrentielle qui s’est abattue sur la partie sud de la côte atlantique marocaine durant trois jours et qui a causé plusieurs inondations dans d’autres régions du Maroc comme Agadir et Marrakech.


En me réveillant le matin, j’ai ouvert la fenêtre de la chambre pour voir si Sa Majesté le Vent était toujours là.  Malheureusement oui, il y était plus fort que la veille, et cette fois il a emmené  avec lui des nuages; pas des nuages de poussière comme à l’étape précédente, mais des nuages noirs synonyme de pluie, car au Maroc ce vent de sud-ouest on le nomme « rih chta » traduction « le vent de la pluie ».

Alors, j’ai fermé la fenêtre en pensant à que ce que  je devais faire dans ces conditions qui sont défavorables pour faire un voyage à vélo. Après une longue réflexion, j’ai décidé de prendre la route et s’il commençait à pleuvoir sur la route, j’abandonnerais.

Après avoir pris mon petit-déjeuner dans un café et après avoir acheté des provisions: de l’eau minérale, des biscuits et un paquet de chocolat, car je savais d’avance que sur cette route qui se trouve dans une région désertique, je n’aurais rien trouvé  à manger. Pas de café ni d’épicerie au bord de la route. Ici, c’est le Sahara. 

J’ai pris la route sous un ciel noir et  avec un vent de face  très fort. Un vent qui  rugissait comment un lion en pleine savane, car dans cette région où il n’y avait ni arbres, ni monticules que du plat et du sable, monsieur le Vent a trouvé  un terrain idéal pour exhiber  sa force.

Après 20 km seulement de ma sortie de la ville de Goulimine, il a commencé à pleuvoir. Au début à petites gouttes  et après quelques minutes, l’intensité  de la pluie a commencé à augmenter, alors j’ai mis mon imperméable et j’ai caché mon portable et mon appareil photographique dans un sac de plastique puis je les ai mis dans un poche de mon imperméable, et pour mon portefeuille, une carte et un livre de routes du Maroc je les ai mis dans un autre sac de plastique et je les ai cachés sous les vêtements. Ça, c’est pour les éléments essentiels que je devais protéger de la pluie; pour le reste, j’ai attaché  un sac de plastique noir « mika kahla » au-dessus du sac à vélo. Et j’ai pris la route sous une douche.

Rouler sous la pluie ce n’est pas grave si vous avez un imperméable, mais rouler sous la pluie et avoir aussi un vent de face très fort, ça, c’est impossible ! Alors, il a fallu  que je  m’arrête.

Dans une station-service  qui se trouve à mi-chemin entre Goulimine et Tan-Tan, j’ai décidé de lever les pieds des pédales et d’attendre un transport.

Après une dizaine de minutes un taxi s’est arrêté pour prendre du carburant.  Alors, j’ai demandé au chauffeur « Est-ce qu’il y a une place pour Tan-Tan ».  Il m'a bien regardé  avant de me dire « Tu dois payer pour ton vélo ». Je lui ai dit d’accord et il m’a dit « 20 dh pour toi et 10 dh pour le vélo ». J’ai dit oui, sans négocier le prix, car avant l’arrivée de ce taxi j'avais demandé au monsieur qui  travaillait dans  la station-service « Est-ce que je peux trouver un transport d’ici pour Tan-Tan ? ». Il m’a dit « Oui, mais le problème c’est  ton vélo, car tous les véhicules qui vont vers le sud sont bien remplis de marchandises ou bien de bagages de voyageurs.

A Tan-Tan, j’ai trouvé plusieurs hôtels (sans étoiles bien sûr) près de la station routière et à prix raisonnable: entre 25 et 50 dh. Alors, j’ai choisi un très joli qui se trouve sur le plus grand boulevard de la ville au prix de 40 dh.

Dans la chambre j’ai vidé mon sac à vélo sur le sol; tous mes vêtements étaient bien trempés, alors  je les ai étalés sur une table près de la fenêtre, car il pleuvait encore dehors et pour  les éléments que j’ai cachés dans les sacs de plastique: appareille, portable, portefeuille et le livre de routes, ils ont été  sauvés.

Vers la fin de l’après-midi, car j’ai dû attendre que mes vêtements aient séché complètement, je suis sorti pour faire une visite dans la ville.

Tan-Tan est une nouvelle ville construite dans le Sahara Marocain à 25 km de la côte atlantique. La majorité de ses habitants sont de l’intérieur du Maroc, ils sont venus ici pour travailler dans le commerce ou bien dans la pêche.

Après avoir fait le va-et-vient dans les rues de la ville, j’ai voulu m’asseoir dans un café mais  tous les cafés étaient pleins de monde; même les passants s’arrêtaient pour regarder la télévision, car la veille, le 8 avril 2003, l’armée Américain était entrée à Bagdad, moi aussi je me suis arrêté pour regarder un peu. C’était un moment triste pour tout le monde. Les gens qui étaient en train de regarder les infos sur la chaine Quatriote El Jazerra, étaient très en colère envers les Américains, il y avait même des personnes qui criaient et insultaient ces envahisseurs. Pour moi  j’étais triste, pas pour Saddam et son régime qui était une dictature, mais  pour l’Irak et pour Bagdad, car ce pays est le berceau de plusieurs civilisations  et Bagdad n’est pas n’importe quelle ville. Le commentateur de la chaine Quatriote parlait de la chute de Bagdad mais, en réalité, ce n'était pas  une « chute » mais, une destruction  totale d’une grande partie de l’histoire de l’humanité. Et si on veut enlever un dictateur de sa chaise, il ne faut  pas détruire  tout le pays. Et comme a dit récemment un politicien français de gauche: "Il ne suffit pas de faire chuter un dictateur pour assurer une paix durable"  et c’est vrai, depuis la chute de Saddam Hussein, l’Irak n’a pas connu de paix.  

Le soir dans l’hôtel, j’ai rencontré un voyageur à vélo d’origine française. J’ai parlé un peu avec lui et il m’a dit qu’il venait du sud du Maroc et qu’il avait l’intention d’aller à Agadir alors, je lui ai  dit « Tu as de la chance mon ami le vent est avec toi.». Il m’a répondu « Oui, malgré la pluie aujourd’hui, j’avais un vent très fort dans mon dos et c'était superbe ».

Oui, c’est superbe d’avoir le vent  comme allié. Pour moi durant les deux dernières étapes,  il était mon ennemi et c’est ça la chance sur la route; parfois le vent est avec toi et parfois il est contre toi et comme dit le proverbe :

"Ce n’est pas toujours dimanche ".                    

Alors, j’ai décidé de mettre fin à mon voyage  dans cette ville et de ne pas continuer jusqu’à  la ville de Laâyoune, car le service de la météo sur la chaîne nationale RTM a annoncé trois jour de  pluie sur la côte marocaine accompagnée de vent de sud-ouest très fort et de plus mes vacances de huit jours se seraient terminées  dans trois jours. 

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Bye bye Laâyoune et à la prochaine fois si Dieu le veut. J'ai voulu voir cette ville à vélo mais malheureusement, je n'ai pas eu de chance  avec la météo.

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Cette sortie n'était pas ratée mais  inachevée. Car j’avais pu faire cinq étapes au lieu de sept programmées et l’étape clé dans ce voyage n’était pas la ville de Laâyoune mais  la ville de Tafraoute. Cette ville de l’Anti-Atlas est extraordinaire avec des environs fabuleux, elle mérite le voyage à elle toute seule et comme j’ai dit avant, cette région est idéale pour les randonnées à vélo ou bien à pied.

Chaque fois que j'ai reçu un message d’un amateur des voyages à vélo qui me demandait un itinéraire superbe pour visiter le Maroc, je lui ai conseillé  un parcours qui incluait cette ville. Le début de ce parcours est de la ville d’Essaouira jusqu’à la plage de Taghazoute sur la nationale N°1 puis de cette plage aux cascades d'Imouzzer Ida Outanane dans l’Haute-Atlas et de ces cascades à la ville d’Agadir et d’Agadir à la capitale de des Chleuhs: Tafraoute dans l’Anti-Atlas et de Tafraoute à l’oasis d'Ifrane  de l’Anti-Atlas et de cette oasis à  Bab Sahara: Goulimine et de Goulimine à la ville de Tan-Tan et de cette dernière ville à Akhefnir: la capitale de la pêche traditionnelle sur la côte Atlantique Marocaine.

Un parcours très court de 8 étapes seulement mais, dans ce parcours  un voyageur à vélo peut faire de la côte, de la montagne et du désert. Je ne pense pas que dans un autre pays du monde, il existe un parcours de pas plus de 600 km aussi diversifié sur tous les plans: paysage, population, culture et couleur aussi. Un parcours de trois couleurs distinctes: bleu, vert et ocre.

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Voici une vidéo de la célèbre chanson « Laâyoune aynia » du groupe mythique Jil Jilala que tous les marocains connaissent ces refrains par cœur. 

24 juillet 2012

Ifrane de l'Anti Atlas-Goulimine

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De la ville d'Ifrane dans l'Anti-Atlas à la ville de Goulimine aux portes du Sahara en passant par le  village de Bou-Izakarn sur une distance de 75 km.


J’ai quitté la ville d’Ifrane de l'Anti-Atlas de bonne heure après avoir pris mon petit-déjeuner cette fois dans la chambre de l’hôtel, car la veille j’ai acheté un yaourt et des biscuits pour ne pas être obligé d’attendre  l’ouverture des épiceries ou bien des cafés, car dans les petites villes comme Ifrane de l'Anti-Atlas il est impossible de trouver de quoi manger  à  une heure où la ville dort encore.

Le parcours de 75 kilomètres qui sépare la ville d’Ifrane de l'Anti-Atlas et la  ville de Goulimine, est divisé en deux parties très distinctes.   

La première partie est de 35 km d’Ifrane de l'Anti-Atlas à Bou-Izakarn. Dans  cette partie, le paysage  est un peu vert avec des arbres au  bord de la route et sur les collines. Pour la route, elle est vide de véhicules et très facile pour un cycliste; pas la moindre difficulté, que du plat et du faux plat descendant et  quelques virages à gauche et à droite jusqu’à la route nationale qui relie la ville de Tata et Bou-Izakarn. Sur ce dernier passage de 14 km sur la nationale N°12, la route est plate et avec du faux plat descendant à l’approche de la ville de Bou-Izakarn.   

La deuxième partie est de la ville de Bou-Izakarn à la ville de Goulimine sur la route nationale  N°1. Cette partie se trouve dans une région plate et désertique à part une végétation épineuse sur les deux côtes de la route, pour le reste ce n'est que  du sable, et pour la route, c’est une ligne droite de 40 km sans montée, ni descente et ni virage.

Le profil de ce parcours est très facile pour un cycliste mais, comme je dis toujours, si Sa Majesté  le Vent entre en jeu, toutes les données se bouleversent, et la route qui est plate devient une montée de première catégorie et c’est ça qui m’était arrivé ce jour-là sur cette route entre la ville d’Ifrane de l'Anti-Atlas et la  ville de Goulimine à cause d’un vent du Sud-ouest très fort et qui m’a beaucoup épuisé.

Dans la première partie le vent du Sud-ouest était moins fort à cause de la dizaine de virages et sur la nationale  N°12 vers Bou-Izakarn, il était fort mais, sur mon côté gauche, après Bou-Izakarn vers la ville de Goulmine dans  la deuxième partie de cette étape sur la nationale  N°1, il venait d’en face sur une route plate et rectiligne  et dans une  région désertique et c’est dans cette partie que j’ai beaucoup souffert, car la force du vent était au maximum et il n’y avait pas un seul obstacle  naturel pour la diminuer comme les arbres ou bien les collines.

Quelle étape ! Je suis arrivé à Goulimine très fatigué physiquement et moralement. Une étape qui était facile sur la carte si on la compare avec la première étape montagneuse entre Inzegane et Sidi Mzal dans l’Anti-Atlas, et qui  est devenue un calvaire  pour moi, car en plus du vent très fort qui m’a bloqué et il faut ajouter  les nuages de poussière qui m’ont fait mal aux yeux.

(Le vent est l’ennemie  N°1 pour un cycliste, s’il est contre lui bien sûr.)


 

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Une pause au bord de la route à l'entrée du village de Bou-Izakarn avant d'entamer une ligne droite de 40 km vers la ville de Goulimine "Bab Sahara" la porte du Sahara.

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Une deuxième pause pour me reposer et reprendre des forces à cause d'un vent du Sud-ouest qui m'a beaucoup épuisé.

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Bienvenue à Goulimine la porte du Sahara. C'est la deuxième fois que je rentrais dans cette ville à vélo. 

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24 juillet 2012

Tafroute - Ifrane de l'Anti-Atlas

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De la ville de Tafroute à  la ville d'Ifrane Atlas-Saghir sur une distance de plus de 100 km


J’ai quitté la ville de Tafroute avec une seule pensée dans ma tête: c’était de revenir un jour dans cette ville que j’ai beaucoup appréciée pour faire des voyages dans ses environs qui sont superbes pour les randonnées à vélo.

Mon programme pour ce troisième jour, c’était d’aller de la ville de Tafroute jusqu'à la ville de Tizit mais, à mi-chemin entre ces deux villes et précisément au pied du col du Kerdous où j’étais en train de faire une pause dans une épicerie au bord de la route pour manger et acheter de l’eau, et en parlant un peu avec le propriétaire, je lui ai dit  « où mène cette route qui se trouve en face ? » il m’a dit « à la ville d’Ifrane ». Alors, je lui ai demandé « est-ce qu’il y a un hôtel là-bas ». Sa réponse a été: oui. Alors, sans la moindre hésitation, j’ai décidé de changer mon programme et d’aller voir cette ville qui se trouve sur ma route vers Goulimine.

Au Maroc, il y a deux villes qui portent le nom de “ Ifrane ". La première ville se trouve en Moyen-Atlas et la seconde dans l'Anti-Atlas. La ville d’Ifrane du Moyen-Atlas est la plus connue dans tout le royaume par sa beauté, sa station de ski de Michlifen, son université Al Akhawayn  et son eau minérale qui porte le même nom. Cette ville a une renommée internationale, c’est notre Zürich. Par contre, la ville d’Ifrane de l'Anti-Atlas est inconnue, c’est rare les Marocains qui connaissent sa position sur une carte. Personnellement, j’ai entendu parler d’elle en 1994  après l’arrivée du joueur Mustapha Hadji dans l’équipe nationale. Cet ancien milieu de terrain de l'équipe du Maroc de football; natif de ce village, est l'un des joueurs les plus brillants que l'Afrique ait connus. International marocain de 1993 à 2004 avec 13 buts en 64 sélections et ballon d’or d’Afrique en 1998, il a joué avec des grands clubs européens comme le Deportivo La Corogne en Espagne, Coventry City en Angleterre et  Sporting Lisbonne au Portugal.

Cette route qui mène à la ville d’Ifrane de l'Anti-Atlas est presque vide; le nombre de véhicules que j’ai vu ne dépasse pas  le chiffre cinq sur une distance de 50 km. Vraiment cette route est superbe pour faire du vélo surtout que la plupart du temps j’étais dans la descente et le faux plat descendant dans un paysage semi-désertique, qui est très différent de celui du nord-ouest de la ville de Tafroute. Ici, la végétation est rare mais ça n’empêche pas des nomades de devenir ici avec leurs chèvres, moutons et chameaux, mais  je pense qu’ils installent ici leurs tentes seulement et pour le bétail, ils l'emmènent  sur les sommets, là où il y a de la nourriture.

A l’approche de la ville d’Ifrane de l'Anti-Atlas, j’étais ébloui par une grande oasis qui domine la partie est de la ville. Une oasis verdoyante au milieu d’une région aride;  vraiment, c’est comme une ile au milieu de l’océan. Elle mérite une visite à pied au milieu des palmiers, figuiers, oliviers et autres arabes fruitiers, mais  malheureusement, avec mon vélo je n'ai pas pu  descendre jusqu’au lit de la rivière et traverser les vergers et les canaux d’irrigation. Alors, pour profiter un peu de ce beau paysage, j’ai marché un peu au bord de la route en poussant ma petite reine jusqu’à la ville. 

Au centre-ville, j’ai trouvé une chambre dans un petit hôtel au prix de 25 Dh la nuit avec douche.

Vers 16 h, après m'être bien  reposé, je suis sorti pour faire une visite dans la ville. C’est une petite ville avec un seul boulevard qui la traverse du nord au sud et qui la la divise  en deux parties: est et ouest. Et sur ce boulevard il y avait tous les commerces: cafés, restaurants, épiceries...  Et comme toutes les villes où il y a un seul boulevard, tu fais le va-et-vient une ou deux fois d’un bout à l’autre et tu serais obligé de t’asseoir dans un café. Heureusement ici, il y a l’oasis alors, j’ai acheté un yaourt et des biscuits et je suis allé me reposer sous des arbres, dans un lieu magique où l’eau coule dans des canaux d’irrigation construits par  des hommes d’une autre époque et ces canaux sont maintenant les témoins de leur histoire.

Après la visite de la ville et son oasis et la traversée de cette route qui se trouve dans une région semi-désertique,  j’étais très content d’avoir changé mon programme du jour et venir ici ou lieu d’aller dans la ville de Tiznit que j’ai déjà visitée en 2002 pendant mon voyage vers la ville de Goulimim par la côte Atlantique. Ce changement m’a permis de voir cette région du Maroc un peu ignorée par tout le monde: touristes et responsables.

Et comme la plupart  des voyageurs qui viennent au Maroc, je  préfère moi aussi les routes nationales, car je peux trouver tout: nourriture, station de repos et en  cas de panne, il y a des taxis et des autocars. Par contre, les routes secondaires sont en général vides de gens et de véhicules et les panneaux qui indiquent le numéro du Km et le lieu sont inexistants, et ces routes; même sur les cartes, elles sont introuvables comme le cas de cette route qui mène à Ifrane Anti-Atlas. C’est  pour cela je n’ose pas les prendre. Cette fois j’ai osé et j'ai été  récompensé. 


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L'eau et la banane, deux éléments essentiels pour un cycliste.

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Une pause au milieu des fleurs dans un paysage superbe.

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J'étais en route vers la ville Tiznit, mais à mi-chemin, j'ai changé le programme et j'ai pris la route d'Ifrane de l'Anti-Atlas.

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La route qui mène à la ville d' Ifrane de l'Anti-Atlas est vide et superbe pour faire du vélo.

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Depuis mon départ de la ville de Tafroute, j'étais dans la descente ou bien dans le faux plat descendant jusqu'au village d'Ifrane de l'Anti-Atlas.

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L'oasis d'ifrane Anti-Atlas aux portes du désert. 

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La ville d’ifrane dans l’Anti-Atlas. Il y a une  autre ville qui  se nomme  ifrane dans le Moyen-Atlas et cette dernière est  plus connue par les Marocains. 

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Une photo prise sur la  terrasse de l'hôtel avec  une belle vue sur la l'oasis d'ifrane Anti-Atlas.

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11 juin 2012

Sidi Mzal - Tafroute

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De Sidi Mzal à Tafroute en passant par le col  de Tizi n'Tarakatin qui se trouve à 1500 m  d'Altitude.


Je me suis réveillé après avoir entendu l’un des ouvriers faire de la vaisselle pour préparer le petit déjeuner, alors j’ai essayé de réveiller mes compagnons de route mais ils étaient KO ! Après un très grand éffort, l’un d’eux a ouvert les yeux et m’a dit « sir bouhditk hna an bechiou fi chi merkoube ltafroute » traduction : « va tout seul, pour nous on va essayer de trouver du transport pour Tafroute ». Les deux autres qui étaient à moitié endormis,  ont entendu la réponse du premier, et ils étaient eux aussi du même avis. L’ouvrier qui était en train de préparer du thé leur a dit qu’il y avait un seul autocar qui passait par cette route vers  9h en venant d’Agadir. Alors, mes compagnons m’ont dit qu’ils allaient essayer de prendre cet autocar à n’importe quel prix et ils m’ont dit qu'on allait  se voir à Tafroute. Nous avons échangé nos numéros de téléphone et nous avons fixé un rendez-vous  près de la station routière, si possible avant midi.

Après le petit déjeuner, j’ai salué mes compagnons et j’ai remercié aussi les ouvriers du dispensaire de leur hospitalité et leur aide, car sans leur accueil, nous aurions passé la nuit à la belle étoile.

J’ai quitté  Sidi Mzal vers 8h les jambes trop lourdes à cause  du grand effort que j’ai fourni durant la  première étape qui a été très dure et à cause aussi des mauvaises conditions  où nous avons passé la nuit, car je n’ai pas pu prendre de douche  ni masser mes jambes, en plus nous sommes dormi à plat, sans oreiller ni drap ni couverture, entassés l’un près de l’autre.

La montée que nous avons commencée  la veille était toujours là et il me restait encore 20 km pour arriver au sommet du col de Tizi N’Tarakatin qui se trouve à 1500m d’altitude.

Les  cinq premiers kilomètres après Sidi Mzal je les ai faits  au milieu des amandiers; après c’est "no man's land"; pas d’habita  et pas d’arbres aussi jusqu’au sommet.

Au sommet du col il y a une belle vue, extraordinaire, alors  j’ai décidé de faire une longue pause pour se reposer et prendre des photos comme des dizaines de touristes qui ont garé leurs caravanes au bord de la route pour profiter de ce magnifique paysage. 

Après le sommet, il y a une longue descente de plus de 3 km  qui ressemble à un toboggan, très dangereuse à faire, alors  je l’ai faite prudemment les mains sur les freins et le casque sur la tête. Après la descente, il n’y a que du faux plat descendant jusqu’à la ville de Tafroute.

En arrivant à Tafroute, j’ai passé directement à la station routière où j’ai trouvé mes compagnons de la première étape dans un café en train de boire du thé alors, je me suis assis avec eux, puis  nous sommes allés dans une épicerie où nous avons acheté du pain, des boîtes de conserve et des limonades et nous sommes partis dans les environs de la ville pour prendre notre déjeuner sous les amandiers et au milieu de grands rochers dans un paysage superbe.

Après le déjeuner, mes compagnons ont pris le chemin du retour dans le même autocar qui les avait emmenés  le matin et moi je suis allé chercher un hôtel, et je ne suis pas allé plus loin, car j’ai trouvé deux hôtels  pas loin de la station routière; c'étaient les deux hôtels de la ville,  et pour ne pas commettre la même erreur que celle que j'avais faite à Taourirte durant mon voyage dans le nord du Maroc, je suis  passé  au premier hôtel, j’ai vu la chambre, elle était très propre et à un  prix raisonnable; 40 Dh avec douche gratuite alors, j’ai décidé de passer la nuit dans cet hôtel sans aller voir l’autre.

L’après-midi, je l’ai consacré à la visite de la ville qui ne se ressemble pas aux autres villes du Royaume ni par son architecture ni par sa population. Le vestimentaire des habitants est 100% Marocain; ici, il n’y a ni jean ni mini-jupe. Vraiment, c’est une jolie petite ville à voir. Et pour ceux qui aiment la tranquillité et les beaux paysages, je peux  leur dire que cette ville est un coin de paradis loin de la civilisation sauvage qu’on voit dans d’autres villes du Maroc par exemple la ville d’Agadir, elle n’est pas loin d’ici, 150 km seulement, si quelqu’un veut faire une comparaison. 

Comme j’ai dit avant l’Anti-Atlas est le royaume des Chleuhs, et Tafroute est sa capitale, car cette ville est 100% berbère, elle  est habitée par la tribu des Ammeln réputée pour ses aptitudes commerciales. On retrouve ses membres dans la plupart des grandes villes marocaines et dans d’autres villes européennes comme la capitale française Paris par exemple. Ces Chleuhs, malgré l’éloignement de leurs Bleds,  reviennent toujours durant les vacances de l’été pour voir leur famille et pour aider leurs Douars dans la construction des routes et le creusement des puits, dans une région où l’eau est très rare surtout durant les saisons sèches  et ça c’est un bon point à marquer dans leur compte. Ils sont très connus dans tout le royaume par leur générosité  et leur solidarité envers leurs « frères » du Douar. Mais le seul point noir pour ces pauvres qui sont devenus des millionnaires, c'est qu'ils ont dépensé  beaucoup d’argent  dans la construction des maisons de haut de gamme; des chefs-d’œuvre,  dans des régions isolées pour l’apparence pas plus, et comme m’a dit un habitant d’un Douar rencontré sur la route d’Ighreme pendant mon voyage vers Tata  « taybniou dyour lejnoune » traduction « ils construisent des maisons pour les fantômes », car ces maisons, elles sont vides toute l’année ou bien pendant des années.

Si j’ai le temps prochainement, je vais programmer une autre visite pour cette ville et faire des voyages dans ces régions qui sont idéales pour les activités sportives comme les randonnées à pied ou bien faire du VTT. 

Ici; dans cette région entre Ait Baha et Tafroute, l'amandier est l'arbre numéro 1.

L’Anti-Atlas; une chaîne de montagnes au sud-ouest du Maroc, orientée sud-ouest et nord-est sur près de 600 km, située entre le haut Atlas central et du Sahara atlantique au Tafilalet. Cette chaîne appartient au massif de l'Atlas, et plus précisément, à l'un des trois éléments de l'Atlas marocain — les deux autres étant le haut Atlas et le Moyen Atlas. 
 Même les grands véhicules : camions ; autocars « souffraient » eux aussi dans cette montée et ça se voyait par l’immense fumée qui se dégageait de leurs moteurs.

L'avantage sur cette route est la  circulation, elle  est rare; à part quelques touristes avec des caravanes qui profitaient eux aussi de ce magnifique paysage.
 
Ces deux voisins, dans  20 ans, ils vont construire une passerelle si l'eau creusera encore entre eux.
 
La fin de la montée du col de Tizi N’Tarakatin.
 
Au sommet de ce col  qui se trouve à 1500m d’alt.
 

Le mausolée de Sidi Abdeljabbar au bord de la route à 10 kilomètres de la ville de Tafroute. 


A 10 km de la capitale des Chleuhs et de l'amandier aussi.

Sur la terrasse de l'hotel avec  une belle vue sur la ville.

Un lion de l'atlas, jadis très répondu dans les montagnes de l'atlas, aujourd'hui on  voyait que sa  sculpture.   

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5 mars 2012

Inzegane-Sidi Mzal

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LAAYOUNE_GF

Mon programme pour cette sortie était d’aller au Sud du Maroc, dans le Sahara, et précisément dans la ville de Laâyone. Malheureusement à mi-chemin entre Tan-Tan et  Goulimine j'ai été  dans l’obligation de mettre fin à cette sortie à cause d’une pluie torrentielle qui s’est abattue sur la partie sud de la côte atlantique marocaine durant trois jours et qui a causé plusieurs inondations dans d’autres régions du Maroc comme Agadir et Marrakech.


 

Copie de Copie de LAAYOUNE (Copier)

L’itinéraire de ce voyage vers le Sud du Maroc a duré cinq jours seulement  au lieu de huit programmés au départ de ce voyage.


C’était les vacances de printemps de cette année 2003, nous avons huit jours de repos, alors j’ai décidé de prendre la route vers le Sud du Maroc, car dans ma tête il n’y avait que Janoub  « le sud en arabe » et précisément la ville de Laâyone que j’avais une grande envie de voir. Cette ville est  la plus célèbre de tout le Sahara, car si on dit Laâyone on pense toujours au Sahara et si on parle du Sahara, la première ville qui vient à l’esprit de n’importe quel marocain, c’est Laâyone.  Cette ville est devenue plus célèbre que les autres villes du Sahara grâce à la chanson de Jil Jilala qui avait pour titre « Laâyone Aynia » Traduction « Laâyone est mes yeux ». Cette chanson est très connue par tout au Maroc et tout le monde; grand et petit, peuvent reprendre ses refrains par cœur.  

Alors, j’ai programmé mon voyage pour arriver  dans  cette ville en sept étapes en passant par la ville de Tafraoute dans l’Anti-Atlas, au lieu de prendre la route nationale N°1 qui passe par Agadir et Tiznit que  j’avais  déjà faite en 2002 durant mon voyage vers la ville de Goulimine; de plus  j’avais aussi envie de voir la ville de Tafraoute que j’avais vue plusieurs fois, mais sur les cartes postales seulement;  une ville magique dans une région extraordinaire.

Et pour gagner du temps j’ai annulé l’étape de Smimou-Agadir que j'avais déjà faite en 2002 et j’ai commencé ma sortie de la ville d’Inzgane.

Voici le programme avant mon départ :

Etape 1: Inzgane-Tafroute 140 km par Biougra et Ait Baha

Etape 2: Tafroute-Tiznite 107 km  

Etape 3: Tiznite-Goulimine 108 km

Etape 4: Goulimine-Tan Tan  125 km

Etape 5: Tan Tan-Akhfenir 135 km

Etape 6: Akhfenir-Tarfaya  130 km

Etape 7: Tarfaya- Laâyone 115 km

Ça, c’était mon programme sur le papier avant mon départ mais,  sur la route, c’était autre chose. Tout ce programme a été bouleversé  du début jusqu'à la fin;  les trois dernières étapes étaient  annulées à cause de la pluie et les’ itinéraires des quatre premières étapes, ont été changé à cause de plusieurs circonstances  qui sont entrées en jeu et  qui m’ont poussé à faire le changement du parcours de chaque étape.

Voici  le récit complet de ces cinq étapes que je suis parvenu à faire  avec ma Petite Reine qui étaient en général  superbes surtout entre Ait Baha et Ifrane de l’Anti-Atlas en passant par la ville de  Tafroute.


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INZEGAN

Première étape de ce voyage de la ville d'Inzgane au Douar de Sidi Mzal à 47 km de la ville de la ville de Tafroute.


 J’ai quitté la veille, le samedi 3 avril 2003, le  village de Smimou dans un taxi direction Agadir, car j’ai travaillé jusqu’à 17 h, et pour ne pas perdre de temps j’ai décidé de prendre le départ de cette sortie de la ville d’Inzegane et  d’annuler l’étape de Smimou-Agadir, car j’avais seulement huit jours de vacances et il me fallait sept jours pour aller à la ville de  Laâyone en passant par la ville de Tafroute dans l’Anti-Atlas et un jour pour faire le retour en autocar,de plus, cette étape de Smimou-Agadir je l’ai déjà faite en 2002 pendant mon voyage vers la ville de Goulmine.

Je suis arrivé à Agadir un peu tard: 21 h. Alors, j’ai pris un deuxième taxi pour aller à Inzegane à 12 km de la ville d’Agadir, là où les hôtels sont moins chers. Je n’avais pas voulu prendre le risque de rouler  la nuit sur une route où la circulation est très intense et les agressions sont très répondues entre ces deux villes. 

A Inzegane, je suis allé au même hôtel qu’en 2002 lors de ma première sortie à vélo. Cet hôtel se trouve près de la station routière, il est très bon avec des chambres très  propres et au prix raisonnable: 30 dh la nuit + douche.             

Le matin vers 7h, j’ai quitté la ville d’Inzegane après avoir pris mon petit déjeuner dans le café de l’hôtel, direction la ville de Tafroute dans l’Anti-Atlas.

NB: L'Anti-Atlas est le royaume des Chleuhs et Tafroute est sa capitale.

Les 25 premiers kilomètres  étaient un peu faciles avec du plat et du faux plat montant à l’approche de la ville de Biougra. Au début, entre Inzgane et Ait Meloul, la circulation était intense  à cause de très nombreux travailleurs qui se  rendaient dans les  usines et les fermes qui se trouvent par dizaines dans les environs de la ville d’Agadir. Après la ville d’Ait Meloul la circulation avait diminué de moins en moins jusqu’à la ville de Biougra.

A  Biougra, j’ai fait une longue pause dans une laiterie « Mahlaba », j’ai mangé un peu et j’ai acheté quelques provisions avant d’entamer l’escalade de l’Anti-Atlas; une chaîne de montagnes au sud-ouest du Maroc, orientée sud-ouest et nord-est sur près de 600 km, située entre le haut Atlas central et du Sahara atlantique au Tafilalet. Cette chaîne appartient au massif de l'Atlas, et plus précisément, à l'un des trois éléments de l'Atlas marocain — les deux autres étant le haut Atlas et le Moyen Atlas. 

A ma sortie de la ville de Biougra, j’ai rencontré trois messieurs qui étaient eux aussi sur des vélos, à la première vue, j’ai pensé qu'ils étaient des ouvriers en route vers un Douar ou bien un village non loin de Biougra alors, j’ai voulu rouler avec eux pour quelque temps. Mais, après les salutations  et après avoir parlé un peu en pédalant, ils m’ont dit qu’ils étaient en route vers la ville de Tafroute. Je n'en ai pas cru mes yeux et vraiment, j’étais très surpris pas par leur destination mais  par leurs vêtements;  ils portaient des pantalons, des chemises et des chaussures bien cirées comment s’ils étaient invités à un mariage . Et  en plus de leurs habits, c’est leurs vélos qui m’ont laissé bouche bée, car comme j'ai un peu de connaissances dans ce domine, j’ai vu que leurs vélos étaient équipés  d’un cadre en  fer et que les accessoires: pneus, jantes et dérailleurs étaient de mauvaise  qualité  et j’étais sûr qu’il serait impossible pour eux d'arriver à Tafraoute avec ces engins trop lourds dans une région montagneuse avec un col de plus de 1500 m à l’approche de la ville. Je les ai regardés bien une deuxième fois et je  leur ai  dit « Allez-y, moi aussi je suis en route vers Tafroute ».     

Et nous avons pris la route ensemble sur une route idéale pour faire du vélo: le paysage était superbe et la circulation était rare, à part quelques touristes sur des caravanes qui profitaient eux aussi de ce magnifique paysage et du soleil de printemps.

Au début, mes compagnons ont commencé à faire de la course entre eux, je les ai laissés faire, car je savais d’avance que lorsque la pente sera devenu très dure, ils vont craquer et c’est ça qui leur est arrivé aux premières  kilomètres de la montée  et le problème ils n’ont pas craqué seulement, leurs vélos aussi ont commencé à craquer; un dérailleur  qui se coince de l’un, une chaîne qui saute de l’autre, et c’est la malédiction qui tombait sur moi vraiment, j’étais piégé de rouler avec eux et je n’avais pas pu les laisser et continuer tout seul, car j’étais obligé de s’arrêter pour les aider à réparer l’un de leurs vélos ou bien pour se reposer c’est l’un d’eux levait les pieds sur les pédales et dans ma tête l’arrivée à Tafraoute ce jour-là dans ces conditions serait impossible et mon programme  de la journée serait changé.

Durant les moments de repos, mes compagnons ouvraient un sac de plastique qui contenait  des poissons frits, des pains et quelques tomates et ils commençaient à manger, moi aussi j’ai mangé avec eux même si j’ai une grande réserve contre les nourritures grasses  et qui sont trop lentes dans la digestion comme les poissons, car  je savais d’avance que mon ventre serait gonflé et que le pédalage me serait très dur surtout que nous étions dans la montée la plupart du temps.   

Ce rituel a duré tout au long  de cette étape; tous les 5 ou bien 10 km nous nous arrêtions et nous nous asseyions sous l’ombre d’un arbre ou bien d’un rocher et nous ouvrions ce sac magique et nous commencions à manger comme si nous étions en pique-nique. Ce sac d’Ali baba  était rempli de variétés de poisson, car comme ils m’ont dit; la vielle ils étaient allés au port d’Agadir et avaient acheté une caisse  de 5 kg de poissons variés: sardines, soles, merlans, anchois, pageots…  Et à l’aube, ils sont réveillés et ils les ont frits.      

Au coucher du soleil  nous étions toujours sur nos vélos à 40 km de la ville de Tafroute au milieu d’un grand  Douar au bord de la route. Alors, il a fallu s’arrêter pour chercher un lieu pour passer la nuit. 

La recherche a commencé du Dour d’Ait Mezal jusqu’au Douar de Taourirt Wazal car sur ce trajet de plus 2 km il y avait beaucoup de maisons l’une près de l’autre et devant chaque épicerie ou bien un groupe d’hommes qui étaient assis près de la route, et nous arrêtions et nous demandions s’il y avait quelqu’un qui louait une chambre ou bien une maison pour passer la nuit mais malheureusement, leurs réponses étaient toujours négatives. Alors après Taourirt Wazal, c’était la fin des habitas et nous avons décidé de faire demi-tour et redescendre jusqu’au Douar d’Ait Mezal  pour chercher une deuxième fois sinon, nous allions passer la nuit à la belle étoile, car il faisait un peu tiède et personnellement j’étais prêt. Heureusement près d’un dispensaire qui était en cours  de construction, nous avons vu des ouvriers qui étaient en train de se laver et de laver leurs vêtements  près d’un robinet alors, nous avons voulu seulement remplir nos bouteilles au début mais, en parlant un peu avec eux sur notre « galère » et notre recherche d’une chambre pour passer la nuit l’un d’eux nous a invités à passer la nuit avec eux et ç'a été  le soulagement pour nos tous.

Nous avons fait entrer  nos vélos dans l’enceinte du dispensaire et précisément dans la future sale d’attente pour les patients. Après, nous sommes allés dans une grande chambre qui serait sans doute le bureau du médecin, car il y avait seulement cette chambre et une autre où les murs étaient revêtus de carrelage blanc synonyme de salle de soins. Après avoir pris nos places, car il y avait du désordre au milieu de la chambre, nos hébergeurs ont préparé du thé pour nous et ils se sont excusés de ne pas avoir eu assez de pain, car il était  impossible pour eux  d'en trouver  après le coucher du soleil dans cette région. Pour le diner ils ont préparé du riz et moi je leur ai donné  deux boites de conserve que j’avais  dans mon sac de vélo et ils les ont mélangées avec le riz pendant sa cuisson.

Mes compagnons ont été très heureux de cette aventure, car c’était leur première sortie à vélo et ils avaient pu faire plus de 100 km dans une région montagneuse, vraiment c’est un exploit si on regardait bien les vélos qu’ils  avaient: des vélos trop lourds avec des accessoires de mauvaise qualité surtout les dérailleurs, car dans la montagne il faut avoir un vélo très léger et un dérailleur de marque célèbre car c’est l’élément que le cycliste utilise le plus.  Pour moi, j’étais aussi très heureux de cette compagnie  quoique j’ai perdu une journée, car mon programme c’était ce jour-là  de passer la nuit à Tafroute mais, sur la route il faut s’attendre à tout.

Après avoir mangé, nous sommes tombés KO ! Entassés l’un près de l’autre sans couvertures heureusement, il faisait un peu tiède.  


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Une pause à Biougra avant le commencement de la montée dans la partie ouest de l'Anti-Atlas.

En sortant de Biougra, j'ai rencontré trois messieurs qui avaient eux aussi l'intention d'aller à Tafroute.
Ils avaient des vélos très lourds;  équipés  d’un cadre en  fer  et ce genre d'engin dans la montée devenait un vrai fardeau ! Et ils avaient aussi un autre fardeau, c'était les sacs à dos qui étaient bien remplis de nourritures et d'eau. 
 
Nous avons perdu beaucoup du temps sur la route à cause de plusieurs arrêts  pour manger ou bien pour réparer un vélo de ces trois extraterrestes.
 
La descente dans cette région; entre Ait Baha et Tafroute, est rare.
Avec un gardien (le monsieur à droite)  d'un post de réseau telephonique au bord de la route.
j’étais très surpris par les  vêtements de mes compagnons;  ils portaient des pantalons, des chemises et des chaussures bien cirées comment s’ils étaient invités à un mariage. 
Le paysage au bord de la route est extraordinaire avec de la montagne, des vallées  et près
 de chaque Douar des centaines d'amandiers.
 
 Les ouvriers du dispensaire nous ont bien accueillis et à cette occasion je leur dis merci, car sans leur aide nous aurions passé la nuit à la belle étoile.

 

15 février 2012

Smimou-Imn Tanoute-Smimou

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De Smimou à Imi-n-Tanoute en passant par Imn Tlit, Ait Daoud, Ichemraren sur une distance de 116 km. Ce parcours je l'ai fait plusieurs fois en allez et retour, et en deux étapes et je l'ai fait deux fois de Imi-n-Tanoute vers Smimou; la première fois en venant de Marrakech et la deuxième fois en venant de Imouzar Ida Outanane.


Ce voyage à vélo de deux jours; aller et retour vers la ville de Imi-n-Tanoute, j’avais l’habitude de le faire pendant les deux journées de vacances d’Aïd Al mawlid (la fête de la naissance de notre prophète Mohamed que la paix soit sur lui).

Je l’ai fait la première fois en 2001 puis une deuxième fois l’année suivante, et c'est devenu une coutume pour moi d’aller passer le jour de la fête à Imi-n-Tanoute et faire le retour le lendemain par le même chemin de l’aller, sauf dans le cas où la fête se coïncide avec les vacances de printemps ou bien avec les vacances de la fin du premier semestre dans ce cas nous avons plus de dix jours, alors je passe la fête avec la famille à Kénitra.

Le profil du parcours entre le village de Smimou et la ville d’Imi-n-Tanoute en passant par les villages d’Imn Tlit, Ait Daoud et Ichemraren à deux faces :

Première face du village de Smimou à Ait Daoud sur une distance de 48 km, il n’y a que du faux plat montant et de la montée avec un col à plus 1200 m à mi-chemin entre ces deux villages. Deuxième face  d’Ait Daoud à  Imi-n-Tanoute sur une distance de 68 km, il n’y a que du faux plat descendant et de la descente avec quelques passages vallonnés et à la fin de l’étape, sur la route nationale N°8 une longue descente  de plus de 10 km du col d’Irchalèn qui se situe à 1700 m d’altitude.

Ça, c’est pour l’aller de Smimou à  Imi-n-Tanoute, et pour le retour d’  Imi-n-Tanoute à Smimou, il faut seulement inverser les choses; la montée devient une descente et la descente devient une montée.

Ce parcours n’est pas effrayant, car il est moitié montée, moitié descente et ce genre de parcours je l’aime bien, car il n’est pas ennuyeux comme un parcours plat et il n’est pas dur comme un parcours montagneux. Mais, le seul élément perturbant qui peut changer les données et rendre ce parcours facile ou bien difficile; c’est monsieur le Vent; le Seigneur de la nature, Sa Majesté comme je le nomme parfois, car s’il entre en jeu, alors il faut faire avec. S’il est du Nord-est l’aller devient très difficile et le retour est facile par contre, s’il est du Sud-ouest, l’aller est facile et le retour est difficile.

Le bonus sur une grande partie de ce parcours précisément de Smimou jusqu’à la route nationale N 8 sur une distance de 92 km; c’est le nombre de véhicules, ils sont rares ou bien inexistants et il y a des passages où j’ai roulé tout seul pour un long moment sans croiser un véhicule ou bien être dépassé par un autre surtout entre  Ait Daoud et le village D’Ichemraren.

Les 20 derniers  kilomètres sur la route nationale N 8 et à l’approche de la ville d’Imi-n-Tanoute  sont les plus mauvais et les plus dangereux pour un cycliste sur l’ensemble de ce parcours, à cause d’une  circulation très intensive que connaît cette route nationale et  qui a une très mauvaise réputation par le nombre très élevé des accidents commis chaque année.

Cette route nationale N°8 qui relie la ville de Chichaoua à la ville  d’Agadir est la route principale entre Le Nord et le Sud du Maroc, c’est pourquoi tous les conducteurs qui vont vers le Sud sont obligés de la prendre. Heureusement aujourd’hui les autorités ont construit une  autoroute qui relie directement la ville de Marrakech à la ville d’Agadir pour délester la circulation sur cette route et permettre aux transporteurs  de gagner de temps et aussi  pour sauver des centaines de vies humaines.

Sur le plan du paysage il y a trois parties très distinctes;  la première est verte, la deuxième est ocre et la troisième est mi-verte mi-ocre.

La première partie est entre Smimou et Ait Daoud, elle est superbe avec des montagnes, des vallées, des forêts d’arganiers, des thuyas et des champs de blé et de fleurs et au milieu de ces champs, des oliviers, d’amandiers et des caroubiers. Vraiment  c’est superbe de faire du vélo sur cette route.  Pour moi, c’est la plus belle route de toute la région de Haha, je l’ai parcourue plus d'une
centaine de fois sans jamais me lasser, et c’est sur cette route, en 1999, que j’ai fait ma première sortie à vélo; une sortie de 5 km ! Mais, c’était le début pour de longs voyages à travers plusieurs villes du royaume de nord au sud et de l’ouest à l’est.     

La deuxième partie est entre Ait Daoud et Ichemraren. Dans cette partie c’est la couleur ocre de la terre qui est le plus évident, une partie déserte et aride avec un paysage lunaire.

La troisième partie est entre  Ichemraren et Imi-n-Tanoute. Dans cette partie la couleur verte commence à prendre du terrain avec des arbres dispersés au sommet des collines et près des lits des rivières et à l’approche de la ville d’Imi-n-Tanoute, la verdure est plus évidente avec des dizaines de champs, et au milieu de ces champs; des’ arganiers, des oliviers et des amandiers.

En général  ce parcours est idéal pour les randonnées à vélo ou bien à pied; le paysage est superbe, la route est vide dans une grande partie, et il est préférable de prendre cette route en printemps au moment  où la verdure est au top et la température est clémente, car en été elle dépasse les 40 degrés. En hiver aussi le voyage sur cette route est superbe surtout au moment où les amandiers fleurissent. Vraiment, ils donnent  aux champs une couleur blanche, très jolie à voir au milieu du vert du blé ou bien au milieu des fleurs multicouleurs. Et s’il fait beau en hiver, il y a des belles vues de chaque sommet  vers l’océan à l’Ouest et vers les hautes montagnes de l’Atlas couvertes de neige à l’Est.   

Seulement, en hiver, il faut s’informer sur la météo, car s’il pleut dans cette région, il pleut très fort et plusieurs rivières, qui sont sèches toute l’année, deviennent des torrents qui coupent la route sur plusieurs passages.   

Ce parcours est inconnu ou bien ignoré par les touristes, car c’est rare les voyageurs qui prennent cette route, la plus part d’entre eux préfèrent les routes nationales et ils n’osent pas s’aventurer sur les routes secondaires, par ignorance ou bien par peur ?  Je ne sais pas. Mais, il y a une chose que je dois dire à tous les voyageurs qu’ils soient à deux roues ou bien à quatre roues ou bien à pied:  la région de Haha entre Essaouira et Agadir est l’une des régions les plus sécurisées de tout le royaume. J’ai vécu 17 ans dans cette région et je sais ce que je dis et cette région, aussi, est l’une des plus belles avec de la montagne, des vallées, des cascades, des sources, des forêts d’arganiers …  et des plages sauvages éblouissantes. Les plus belles plages de toute la côte atlantique marocaine se trouvent dans cette région et la plus belle route de Tanger jusqu’à Dakhla est celle qui traverse la région de Haha entre la ville d’Essaouira et la ville d’Agadir en passant par les deux villages les plus importants de la région; Smimou et Tamanar.

Pour la population de la région, elle modeste, accueillante et généreuse. Elle respecte bien l’étranger quelle que soit son origine; Marocain ou bien d’un autre pays.      

Un jour, je parlerai de toutes mes sorties à vélo et à pieds  dans cette région de Haha que je connais bien; plage, plage et Douar, Douar !

NB: voici un site que je viens de créer pour cette région.

www.amessitne.c.la        


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Le village de Imn Tlit à 16 km du village de Smimou.

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La vallée d'Oued  smimou. C'est sur cette route entre  le village d'Imn Tlit et le village de Smimou que je m'entrainais le plus.

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La première partie de ce parcours entre Smimou et Ait Daoud est la plus belle de toute la région de Haha.

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S'il pleut bien durant l'hiver, le printemps est extraordinaire entre Smimou et Ait Daoud.

Le paysage entre Smimou et Aît Daoud est superbe avec des arganiers, des oliviers, des thuyas, des caroubiers . De la verdure toute l'année même s'il y a de la sécheresse.

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Au sommet du mont d'Aît Daoud à plus de 1200 m d'altutude. 

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Un jour j'ai passé ce col dans le brouillard.

Le village d'Aît Daoud à 48 km de Smimou.

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Après le village d'Aît Daoud, le paysage change de couleur, passe du vert à l'ocre.

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Seul sur la route  entre Aît Daoud et  Ichemraren.

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Un jour j'étais surpris par une orage.

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Mon déjeuner dans l'aller je le prenais près du village d'Ichemraren et dans le retour je le prenais à Aît Daoud.

Le village d'Ichemraren. Sans ces poteaux électriques, ce village a de très grandes ressemblances avec les anciennes villes du Far West.   

un paysage lunaire entre Ait Daoud et Ichemraren.

La route entre ces deux village est  déserte. 

Les 20 derniers kilomètres à l'approche d'Imi-n-Tanoute sont les plus dangereux pour un cycliste sur l'ensemble de ce parcours, à cause d'une circulation très intense sur la route nationale N°8 qui relie Chichaoua à Agadir.

Une longue déscente de plus de 15 km vers la ville d'Imi-n-Tanoute. Ça, c’est sur l’étape de l'aller mais, dans le retour cette descente devient une montée très dure.      

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La ville d'Imi-n-Tanoute
 
chaque fois que je venais à Imi-n-Tanoute, je prenais une chambre dans cette hotel qui se trouve près de la station des grandes taxis.
 
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Des vidéos de la région de Haha.

18 août 2011

Sidi Kacem - Kénitra

Image by FlamingText.com


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De Sidi Kacem à Kénitra en passant par Sidi Sliman et Sidi Yahya sur une distance de 86 km.

J’ai quitté la ville de Sidi Kacem vers 6 h du matin direction la ville de Kénitra pour le compte de la dernière étape de ce voyage à vélo qui a duré quinze jours dans le Nord du Maroc.

Cette dernière étape a été la plus facile avec seulement 84 km de distance sur une route plate avec le vent dans mon dos comme
bonus.

Après 22 km de Sidi Kacem, je suis arrivé à la ville de Sidi Sliman où j’ai fait une pause, puis j’ai pris la route doucement jusqu’à la ville de Sidi Yahya où j’ai fait une deuxième pause, car je n’étais pas pressé en plus je connaissais bien cette route et mon objectif depuis ma sortie de la ville de Sidi Kacem, c’était d’arriver à Kénitra avant Midi.

En rentrant à Kénitra, j’ai passé directement au laboratoire photographique pour développer les trois films de 36 poses chacun, que j’avais utilisés durant toute cette sortie. Et avant d’aller à notre maison, je suis  passé voir un ami qui travaillait dans une blanchisserie et avec qui j’avais un rendez-vous à Oued Law malheureusement, il n’était pas venu  (voir l’étape de Bou hamed) mais j’étais toujours en contact avec lui et chaque fois que j’arrivais dans une ville, je lui envoyais un message ou bien je l’appelais ou bien c’est lui qui m’appelait pour s’informer sur mon parcours. Je l’ai trouvé dans son magasin en train de servir plusieurs clients, alors je l’ai salué de loin en levant la main de la victoire et lui de sa part il m’a dit « bravo ! On se voit  ce soir ». Puis je suis allé directement  à notre maison. Cette fois ma mère n’a rien dit, car elle a commencé à s’habituer à mes folies.

Après la douche  et le déjeuner familiale, j’ai fait une sieste puis je suis sorti pour aller chercher mes photos au labo. Vraiment j’étais très inquiet, car avec les anciens appareils analogiques, il faut s’attendre à tout. Même si tu as un très bon appareil et tu as utilisé un film de bonne qualité, il faut s’attendre au pire avec ces « techniciens » du laboratoire photographique et leur machine de tirage que la plus part d’entre eux ne savent pas manipuler, car si les photos sont floues ou bien si elles ont beaucoup de nuances de couleur ou bien de luminosité, tu ne peux pas protester, car ces « techniciens »  vous disent que l’appareil n’est pas bon, ou bien le film est primé, ou bien la lumière a touché la pellicule, ou bien, ou bien…  En général eux, ils sont toujours innocents.

Aujourd’hui tous ces problèmes sont finis grâce aux appareils numériques. Les photos maintenant tu les vois sur place, tu les traites sur ton ordinateur et pour les bien garder tu les graves sur un CD ou bien tu les enregistres sur une carte mémoire ou bien sur une clé USB et comme ça tu es libre de les développer ou bien non.

Heureusement toutes les photos de ce voyage sont bien sorties, sauf trois ou bien quatre  que j’ai prises entre El Jebeha et Ketama. J’étais très heureux en les voyant, car elles sont pour moi un très grand souvenir à ne pas oublier et à bien grader et c’est grâce à ces  photos que j’ai commencé à écrire le récit de mes voyages à vélo dans toutes les régions du Maroc.              


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1500 km, c’est le nombre de kilométrages que j’ai parcouru avec ma BMW.  Chapeau pour toi princesse !
1500 km sans la moindre  panne, sans le moindre problème à part le fil du frein de la roue arrière  que j’ai dû le changer à Midar par précaution, car il a commencé de ne pas  répondre tout de suite à cause de son utilisation intensive dans les descentes dangereuses des montagnes du Rif. Sur ce parcours de 1500 km, j’ai vu plusieurs véhicules de marques célèbres en panne au bord de la route. En passant près de l’un de ces véhicules, j’ai vu le mari sous le capot de la voiture en train de chercher la panne et sa femme et ses deux enfants à côté de lui. La femme m’a vu la première et elle a dit quelque chose à son mari en riant, lui aussi a levé la tête vers moi avec un large sourire. Je les ai salués et je suis passé mais, j’ai deviné ce qu’a dit la femme: « mon chéri la prochaine fois tu  dois acheter des vélos pour nous, car ils sont plus sûrs et plus agréables pour voyager ».

La bicyclette est la reine de la route.

Heureusement sur ce trajet de 1500 km, je n’ai pas vu un seul accident et ça c’est un bon point pour tous les chauffeurs. Vraiment il y a des endroits sur ce parcours surtout dans le Rif et près de la côte Méditerranéenne où la route est  très accidenté avec des virages très serrés  et très dangereux et il faut être un bon chauffeur pour y passer.
 
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L'itinéraire complet de ce voyage à vélo dans le Nord du Maroc depuis la ville de Kénitra puis le retour à Kénitra après 14 étapes et une journée de repos à El Jabha  et plus de 1500 km de route.

Ça, c’était le récit complet de ce long voyage dans le nord du Maroc et cet itinéraire je le conseille à tous les amateurs de voyages à vélo. Vraiment il est extraordinaire surtout près des côtes atlantiques et méditerranéennes et dans les montagnes du Rif. Pour le retour de la ville d’Oujda à la ville de Kénitra en passant par les villes de Taza et Fès c'est un peu ennuyeux et monotone mais, c’était ma faute, car j’aurais dû prendre la route par la partie est des montagnes de Rif en passant par  les grottes  de Zegzel, puis aller à Taza et faire un tour autour de  Jbel Tazzeka, et après aller à Taounate au lieu de Fès et de Taounate j’aurais pris la route de Kénitra par la ville d’Ouazzane.
 
La prochaine fois, je vous parlerai de mes voyages dans une autre partie du Maroc aussi belle que le Nord, c’est le Sud avec ses casbahs millénaires, ses dunes, ses oasis, ces gorges, ces rivières et sa population accueillante et hospitalière.

Le Maroc est parmi les rares pays du monde où son Nord ne ressemble plus au sud et où  l’Ouest est très différent de l’Est et où le centre est un monde à part et c’est aussi parmi les rares pays où on trouve, la mer, la montagne et le désert.
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