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le Tour Du Maroc A Vélo
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30 juillet 2010

El Oulidia- El Oulidia

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Le jeudi 4 juillet, j'ai décidé de rester un deuxième jour à El Oualidia pour deux raisons: la première raison, c'est que j'avais l'intention de visiter cette petite ville dont je n'avais entendu dire que du bien, depuis une longue date et la deuxième raison était professionnelle et avait un rapport avec mon métier d'enseignant, car depuis mon affectation dans la province d'Essaouira je cherchais toujours une petite ville près de la mer et El Oualidia était parmi mes favorites, mais au moment de remplir les feuilles pour participer au mouvement des enseignants je n'osais pas inscrire la région d'El Oualidia dans mes choix, car je ne la connais pas bien.

Le matin, je me suis réveillé tranquillement cette fois, car je n'avais pas réglé l'alarme de mon téléphone portable. Puis, je suis sorti pour prendre mon petit-déjeuner dans un café, après le petit-déjeuner je suis descendu à la plage et j'ai bien nagé. 

Vraiment,  El Oualidia a  une superbe plage. Elle était très propre et la lagune lui a donné un charme supplémentaire.

Vers midi, je suis monté pour aller prendre mon déjeuner et cette fois j’avais envie de le préparer moi-même, car j’avais tous à la maison. J’ai acheté 200 g de viande et 250 g de légumes mélangés: une tomate, un oignon et deux pommes de terre et pour le dessert j’ai acheté une pomme et une banane et je suis allé dans « ma maison ». Vraiment, c’était ma maison, je me sentais comme chez moi, c’était très différent de l’hôtel. À l’hôtel je rentrais dans la chambre, je la fermais et je n’entendais rien; c’est la solitude totale pour quelqu’un comme moi qui voyageait tout seul.

Après la sieste, je suis sorti faire une visite dans la ville et voir les deux écoles qui se trouvaient au centre. Vers 16h et grâce à l'intermédiation du  propriétaire de la maison, j'ai pu contacter un enseignant de la ville. Nous nous sommes assis près de l'épicerie et nous avons beaucoup parlé de la région d'El Oualidia et ses écoles, du prix des loyers et du coût de la vie en général et avant de nous nous séparions il m'a dit  « Il faut penser bien avant de venir ici, car le coût de la vie est très élevé à cause des vacanciers et les gens d'ici préfèrent plutôt louer leurs maisons aux gens de passage qu'aux personnes qui veulent rester pour longtemps et en plus la vie près de la mer n'est pas bonne pour la santé ». Sur ce dernier point je suis tout à fait d'accord avec lui, car pour avoir une bonne santé il faut vivre dans les régions où il n'y a pas de l'humidité. 

Avant le coucher du soleil je suis allé près des rochers pour voir les pêcheurs et surtout les pêcheurs de grands crabes rouges; ils les attrapent près des rochers puis ils font du feu sur le sable pour griller ces pauvres créatures vivantes et quand elles sont bien cuites, ils les retirent et les cassent et à la fin ils vendent les petits morceaux pour les clients qui attendent près du feu.

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A mi-chemin entre Safi et El Jadida, la plage d'El Oualidia est la plus célèbre et la plus remarquable pour les vacanciers de tout le Royaume.


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« Si vous rêvez de tranquillité, sur d’immenses plages de sable fin, dans un cadre enchanteur qui n’a cependant rien perdu de sa couleur locale…. Arrêtez-vous à OUALIDIA…. la perle de l’Atlantique.

Sur la route côtière, entre El Jadida et Safi, c’est la plage la plus calme de la côte atlantique. L’océan forme une lagune au bord de laquelle détente et sérénité sont assurées. C’est l’endroit rêvé pour ceux qui veulent décompresser, se retrouver, établir des contacts avec une population hospitalière, restée proche de la nature. »

Cet article je l'ai copié du site d'El Oualidia: oualidia.info  et je ne peux rien ajouter ni démentir, car tout s'écrit est vrai. Seulement j'ai un petit conseil pour les personnes qui voudraient visiter ce lieu magique de ne pas venir pendant les mois sept et huit, car durant ces deux mois c'est le plein et comme m'a dit un habitant "c'est El HAJJ (le pèlerinage) pendant ces deux mois".

Trop de monde ça tue le paysage.    

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Des élèves étrangers d'une école de Surf sont en train d'apprendre l'alphabet de ce sport. 
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A la maison que j'avais louée pour deux nuits avec le prix de 75 Dh la nuit et le prix du loyer de cette maison va se multiplier par quatre pendant le mois huit.
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24 juillet 2010

Safi- El Oulidia

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De la ville de Safi à la plage  d'El Oulidia 66km.

Le mercredi 3 juillet, je me suis réveillé à 6h du matin, j’ai ramassé mes affaires et je suis sorti pour prendre mon petit-déjeuner dans un café pas loin de l’hôtel où j’ai passé la nuit.

Vers 7h j’ai quitté Safi pour aller à El Oualidia par la côte. La route était presque vide; il n’y avait pas beaucoup de véhicules et pas de montée non plus,  un peu de faux plat montant jusqu’au Cap Bedouza et le reste que du plat. Mais, Monsieur le Vent était toujours présent,  heureusement il était moins fort que les jours précédents.

Le paysage au bord de la route était splendide avec des plages sauvages et des falaises qui vous donnent l’envie de s’arrêter et de s’asseoir pour contempler les vagues qui s’écrasent sur les rochers avec une force extraordinaire. Vraiment, c’est un combat éternel entre la mer et la terre et je me demande qui va gagner à la fin.

A 10 km d’El Oualidia, à un croisement, il y avait un café et quelques épiceries et beaucoup de paysans qui étaient venus probablement d’un Souk pas loin d’ici. Dans le café j'ai décidé de faire une pause pour boire une limonade et par hasard j'ai vu une caisse pleine de sardines alors, j'ai demandé au garçon: « est-ce que vous allez commencer à griller les poissons ? » il m'a dit: « dans une quinzaine de minutes, il faut attendre seulement que le charbon soit bien allumé ». Alors, j'ai attendu, je n'étais pas pressé et en plus j'avais une grande envie de manger des poissons frais.

Après une heure j'ai pris la route le ventre plein et j'avais envie de dormir, je pédalais dans un état somnolence, car je suis un très grand amateur de la sieste. 

Vraiment, j'avais commis une très grande faute. Il ne faut jamais manger sur la route surtout les nourritures qui sont très lentes dans la digestion: les poissons, les oeufs, les viandes rouges... Et cette faute a été très utile pour moi dans les étapes qui me restaient pour arriver à Kénitra et dans tous mes voyages.

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Cap Bedouz à 33 km au nord de Safi. Ce Cap est très connu au Maroc par les amateurs de la pêche.
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La route vient longer fréquemment le rebord de la falaise.
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Seul sur la route les yeux dans l'eau, mon voyage était trop beau.
Par référence à la chanson de Rock Voisine.

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Des champs de tomates au bord de la mer. La tomate de cette région est très appréciée dans le Royaume.
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L'arrivée à El Oualidia soulagé et heureux par la beauté du lieu et du paysage au bord de la route depuis mon départ de Safi.

A El Oulidia j'ai cherché un hôtel; il y en avait un. Mais il était trop cher pour moi: 200 Dh la nuit, alors j'ai décidé de chercher une maison ou bien une chambre à louer et pour trouver cela au Maroc il faut toujours aller près de la station des taxis ou de la station routière ou bien de la station du train s'il y en a une. À El Oulidia il n'y avait que la station des taxis et dans la station, des courtiers m'ont indiqué un monsieur qui avait une épicerie dans le centre et qui louait des maisons à des prix raisonnables. 

Dans le centre j'ai trouvé ce monsieur, il m'a montré une petite maison meublée et après plusieurs négociations sur le prix, nous sommes mis d'accord sur 75 Dh la nuit et ce prix a été très convenable pour moi, alors j'ai décidé de prendre cette maison pour deux nuits, car j'avais envie de connaitre cette petite ville et profiter au maximum de ce voyage et la beauté de lieu. 

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3 février 2010

Oulad M'barek – Kasba Tadla

Oulad M'barek - Kasba Tadla

6eme Jour : Oulad M'barek – Kasba Tadla 43km.



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j'ai quitté  Oulad M'barek sous la pluie et le vent cette fois était dans mon dos. C'est le vent du sud-ouest; le vent de la pluie comme il le surnomment les Marocains; c'est le contraire du vent du nord-est, ce dernier n'apporte que de la sécheresse et du froid ou bien de la chaleur.

A Beni Mellal, j'ai fait un arrêt et j'ai appelé mon ami de Boujaad et nous avons fixé un rendez-vous à Kasba Tadla, une petite ville à 22 km de Boujaâd. 

De Beni Mellal à Kasba Tadla  il y avait 33 km, alors j'ai décidé de rouler doucement et de profiter un peu de ce paysage printanier. Je suis entré à Kasba Tadla à 11 h. 

Kasba Tadla est une petite ville sur la rive droite de Oum Er Rbia, près d'une forteresse bâtie en 1687 par Moulay Ismail ; elle est sur la route de Beni Mellal - Rabat.

En arrivant à Kasba Tadla, j'ai appelé mon ami une deuxième fois et nous avons fixé un rendez-vous dans un café en face de la gare routière. Vers midi, il est venu avec son fils, nous avons bu un verre de thé et je lui ai raconté mon voyage depuis Smimou; la beauté du paysage après L'Oued El Abid et je lui ai dit que j'avais l'intention d'aller jusqu'à Khenifra. En écoutant mon récit et mon projet mon ami a été enthousiasmé par ce voyage et il a voulu partir avec moi, alors il m'a invité à rester ici chez un ami de son neveu, en attendant que lui rentre chez lui avec son fils pour apporter son vélo et revenir avant le coucher de soleil. 

A la maison, ils m'ont bien accueilli comme un héros, j'ai passé l'après -midi avec eux, nous avons visité la ville et à cette occasion je leur dis merci pour l'hospitalité et l'accueil qu'ils m'ont réservé durant mon passage à Kasba Tadla.

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le matin avant mon départ d' Oulad M'barek.

Le ciel était gris et il allait pleuvoir c'était sûr, alors j'ai mis mon imperméable.

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A Kasba Tadla, chez l'ami du neveu de mon ami.

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Le fils de mon ami avait l'envie lui aussi de prendre la route.

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3 février 2010

Elkelaa Des Sraghna-Oulad M'barek

Elkelaa Des Sraghna-Oulad M'barek

5eme Jour : Elkelaa Des Sraghna- Oulad M'barek 99km.



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 J'ai pris la route vers 7h direction Oulad M'barek province de Beni Mellal où j'ai mon premier ami et ancien collègue de travail qui habite dans ce village à 12 km de la ville de Beni Mellal.

En sortant de Elkelaa Des Sraghna la route était plate des petites montées de temps à l'autre, mais le vent du Nord-Est était toujours là. Le paysage au bord de la route était aride pas la moindre fleur et on était au printemps ! 

Après L'Oued El Abid, la verdure a commencé, je venais de rentrer dans la région de Tadla, à ce moment-là, j'ai ralenti un petit peu pour profiter du paysage, car je suis venu ici pour faire du tourisme pas pour battre un record. 

À Khémis-Des-Oulad-Ayad j'ai fait une longue pause; j'ai pris un tagine et j'ai fait une petite sieste sous un arbre comme si j'étais en pique-nique, j'ai oublié qu'il me restait encore 35 km à parcourir.  

Après Khémis-Des-Oulad-Ayad le paysage devenait de plus en plus vert: des champs de  fleurs, des fermes de fruits surtout des oranges et des pommes au bord de la route. Le paysage était superbe,  il n'y avait pas de comparaison entre la région de Beni Mellal et celle de Elkelaa Des Sraghna. 

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Le  pont de l'Oued El Abid; c'est la frontière naturelle entre Sraghna et Tadla.

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Avec ma BMW, j'ai plusieurs choix et je peux aller je veux.

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Un tagine sous les arbres dans un café en plein air.

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Je me suis arrêté pour voir une cascade loin derrière moi dans la montagne.

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 Dans un champ de fleurs, à quelques kilomètres  de  Oulad M'barek.

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Est-ce qu'un voyageur dans un autocar ou bien dans un taxi peut s'arrêter et cueillir une fleur ?

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La verdure des champs de blé m'a donné du plaisir de les contempler et de les photographier.

Vraiment, c'était une bonne année pour les fellahs (agriculteurs) et pour les voyageurs comme moi.


 À 16 h, je suis entré dans le  village de Oulad M'barek en forme. Après des recherches j'ai trouvé la maison de mon ami, il a été très surpris en me voyant sur un vélo. Il m'a dit "Es-tu venu à vélo jusqu'ici ?" je lui ai dit "Oui, je suis venu de Smimou sur cette BMW " il m'a  bien regardé et il m'a dit en plaisantant:  " wlayni nta mekass" traduction : "vous êtes vraiment un vrai ciseau" et le ciseau dans notre argot c'est un homme avare qui veut faire toutes les choses gratuitement sans payer le moindre sou; manger, dormir, se soigner, voyager... Mon ami pensait que le voyage à vélo était un voyage gratuit et que la personne qui fait ça  économise l'argent du transport. 

Il avait tort mon ami, ce voyage m'a coûté jusqu'à Oulad M'barek plus de 700 Dh (150 Dh en moyen par jour sans compter le premier jour que j'avais passé à Essaouira et les médicaments que j'avais achetés à Marrakech ) avec cinq jours de route et plus de 350 km de pédalage, alors que le prix du voyage dans l'autocar depuis Essaouira jusqu'à Oulad M'barek était de 60 Dh la place avec seulement une demi-journée de route. 

En écoutant mes arguments, mon ami a répondu après et avec humour "Ben Batouta n'est pas encore mort !" 

Ben Batouta, c'est un grand voyageur (rahala ) marocain ; il a vécu au 13e siècle. Il est parti de Tanger jusqu'en Chine en traversant tous les pays du nord d'Afrique, la Péninsule Arabique, le Moyen-Orient, les pays de l'Asie centrale, l'Inde et la Chine. Un voyage qui a duré plus de 27 ans.

A notre époque, il est difficile pour un homme de faire un voyage  (rihla) pareille surtout avec ces nouvelles frontières artificielles: nationalité, passeport, Visa...

De nos jours, il est difficile de sortir de chez toi, sans avoir des papiers.


3 février 2010

Marrakech - Elkelaa Des Sraghna

Marrakech – Elkelaa Des Sraghna

4eme Jour : Marrakech – Elkelaa Des Sraghna 84km.

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Je me suis réveillé de bonne heure, je me sentais bien, car la diarrhée a disparu, alors j'ai chargé mes affaires dans ma BMW et je suis sorti.

J'ai pris mon petit déjeuner sur la place de Jamaâ El Fna cette fois elle était vide puis j'ai pris la route vers Elkelaa Des Sraghna à 84 km de Marrakech, la route était plate, il n'y avait pas de grande difficulté; quelques bosses sur la route pas plus, mais il y avait encore du vent du Nord-Est qui me contrariait.

Au village de Tamellelt, j'ai fait une longue pause dans un café après 53 km de pédalage, puis j'ai pris la route, je suis arrivé à Elkelaa Des Sraghna vers 13 h. J'ai trouvé un hôtel dans le centre-ville à 40 Dh la nuit.

L'après-midi j'ai visité la ville; il n'y a rien à voir, une ville presque mourante.  

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Cette région de Sraghna est très connue par ses oliviers et son huile d'olive a une réputation nationale.

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A l'entré de  Elkelaa Des Sraghna dans le plus grand  boulevard de la ville.

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3 février 2010

Marrakech - Marrakech

Marrakech –Barrage Lalla Takrkouste


3eme Jour : Marrakech–Barrage Lalla Takrkouste-Marrakech.


Je me suis réveillé un peu mal à l'aise à cause de la diarrhée que j'ai eue pendant la nuit, alors j'ai décidé de rester un deuxième jour à Marrakech. J'ai acheté des médicaments et j'ai pris la route vers le Barrage Lalla Takrkouste à 40 km de la ville cette fois dans un Taxi. L'après-midi, j'ai pris mon vélo et nous avons fait une balade dans la ville, nous avons visité la Mènera, Koutoubia, Geuliz et d'autres lieux. La soirée je l'ai passée sur la place Jamaâ El Fna.  

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Près du grand palace où j'ai passé mes deux jours à  Marrakech.

Mensonge ! Ici, le prix d'une seule nuit c'est l'équivalent de mon salaire mensuel ou bien plus, alors pour passer deux journées il faut vendre ma BMW et emprunter quelques billets à la banque.

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A la Mènera.

"la Mènera est un vaste ensemble de jardins avec un immense bassin qui fut sans doute creusé dès l'époque Almohade."

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Près de la mosquée de la Koutoubia.

"la mosquée de la Koutoubia (mosquée de librairies) doit son nom au souk des librairies qui comptait cent boutiques de marchands de manuscrits à ses pieds. Sa grande allure architecturale et, l'intérieur, sa richesse décorative, en font l'un des plus purs joyaux, et des plus achevés, de l'art mauresque".

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La mosquée de la Koutoubia la nuit.  C'est l'une de mes plus belles photos.

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3 février 2010

Chichaoua - Marrakech

Chichaoua - Marrakech

2eme Jour : Chichaoua - Marrakech 74km.



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Après une journée pénible et une nuit passée dans un "HÔTEL" Zéro étoile  (voir l'étape de Taftach), je me suis réveillé très fatigué, les jambes trop lourdes, j'ai commencé par faire des mouvements dans la cour du café puis j'ai massé mes jambes. Après, j'ai ramassé mes affaires et j'ai réveillé le garçon qui dormait près du comptoir pour qu'il m'ouvre la porte. Dans une station d'essence, j'ai pris mon petit-déjeuner et j'ai pris la route le moral  au point ZÉRO. Sur la route, il y avait toujours du vent du Nord-Est mais, cette fois il était moins fort que la veille.

Le paysage entre Chichaoua et Marrakech était monotone, il n'y avait rien à voir et la route était plate, il n'y avait pas de difficulté, alors j'ai décidé de rouler avec un rythme régulier pour arriver le plus tôt possible à Marrakech.

Je suis  entré à midi dans la ville et la première chose que j'ai faite, c'est d'aller sur la place de Jamaâ El Fna dans la vieille ville, une place mythique, légendaire et extraordinaire! C’est la place la plus animée de tout le Maroc. Je suis resté plus d'une heure sur cette place unique au Monde, j'ai regardé des spectacles présentés en plein air et j'ai pris des photos avec différents animaux, puis je suis parti chercher un hôtel, j'en ai trouvé un à 100m de la place à 40dh la nuit.

J'ai bien dormi toute l'après-midi et vers 17h, je suis sorti pour visiter le Souk et l'ancienne médina. La soirée je l'ai passée sur la place de Jamaâ El Fna pour regarder d'autres spectacles, car les spectacles de la nuit sont différents de ceux du  jour.

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Un serpent dans la main; il n’était pas dangereux, car ils (charmeurs de serpents) lui enlevaient le venin en plus ils le droguaient.

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TARZAN ET TCHITA A MARRAKECH

"C'est le titre du dernier film de Martin Scorsese."

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Ce singe avait l’envie de faire quelque chose.

"J'ai fait une course avec une touriste pour prendre cette  photo"


Jamaâ El Fna (en Arabe : جامع الفناء) est une place située à Marrakech à côté de la mosquée Koutoubia. Ce haut-lieu touristique attire sans cesse plus d'un million de visiteurs venus pour assister aux spectacles animés par les charmeurs de serpents, les dresseurs de singes, les conteurs, les musiciens et d’autres artistes populaires (jeux, dessin au Henné, etc...) du début de soirée jusqu'à l'appel de la prière de l'aube. L’intensité de ces activités spectaculaires et originales a plaidé en faveur de l’inscription de cette place par l’ UNESCO en 2001 en tant que Patrimoine Oral mondial, le premier du genre à l’échelle mondiale.Elle se distingue aussi par des orateurs qui racontent des histoires ou vantent les mérites de produits magiques.


9 janvier 2010

Smimou-Taghazoute

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Le parcours de mon premier voyage à vélo de Smimou jusqu'a Guelmim; Bab El Sahra "la porte du désert".


Cette sortie je l'avais faite pendant les vacances de la marche verte année scolaire 2001/2002. Je n'avais pas l'intention d'aller plus loin (jusqu'à Goulimine).

En sortant de Smimou j'avais décidé de m'arrêter si j'avais senti de la fatigue mais, heureusement avec de la chance et de la volonté, j'ai pu arriver à Goulimine sain et sauf.

Et cette première sortie a été un vrai exploit pour moi.

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Premier jour : Smimou-Tarhazoute 118 km.



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Je me rappelle bien de ce jour, c'était un dimanche, je me suis réveillé vers 6h du matin, j'ai pris mon petit déjeuner: un verre de thé, du pain et une omelette puis j'ai rangé mes affaires dans le sac de bagages: de l'eau, des biscuits, un jus de fruits plus mes vêtements de rechange et je suis sorti de ma maison. Vers où ? je ne sais pas, car j'avais encore des doutes sur mes capacités de faire plus de 100 km.

En sortant de la maison la première chose que j'avais vu "Agadir 132 Km". Près de ma maison, il y avait une plaque  qui indiquait le nombre de  kilomètres qui restait pour la ville d'Agadir. (Je n'avais jamais fait attention à cette plaque). En lisant ça, j'avais très peur.

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Dans la montée de Taboggan entre Sidi Belkacem et Ait Tamri.


Les premiers kilomètres se sont bien passés, j'ai roulé jusqu'à Tamanar, la capitale de l'arganier, à 30 km de Smimou où j'ai pris un yaourt avec du gâteau puis j'ai pris la route, en pensant toujours au changement du programme si je sentais de la fatigue, heureusement tout allait bien, les jambes et la tête. Après le village de Sidi Belkacem j'ai rencontré la première difficulté de cette étape: c'était la montée de Taboggan. J'ai roulé doucement jusqu'au sommet (elle est plus facile dans cette direction vers Agadir que de l'inverse, vers Essaouira). Après le sommet, il y avait une descente très dangereuse de plus de 3 km, puis il y avait un faux plat montant de 10 Km jusqu'à Tamari.

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les plantations de bananiers près de l'oued d'Ait tamri.


A Ait tamri, j'ai pris mon déjeuner, puis j'ai fait ma prière du Dohre et je me suis reposé un petit peu. Vers 14 h j'ai pris la route un peu fatigué, mais la splendeur du paysage au bord de la route m'a donné du courage. De Ait tamri jusqu'à Taghazoute, il y avait deux choses: des virages et rivages. Des plages sauvages extraordinaires, l'une près de l'autre. Je me suis arrêté plusieurs fois pour voir ces magnifiques plages et respirer un petit peu. Pour la route pas de problème; des petites montées puis des descentes avec des dizaines de virages.

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Je suis arrivé à Taghazoute un peu épuisé mais heureux ! La première chose que j'avais faite en arrivant, c'était de trouver une chambre à l'hôtel, mais les hôtels ici sont trop chers, même s'ils n'ont pas d'étoiles à cause des touristes.       

Par chance j'ai trouvé un Semessar (Courtier). Ils étaient nombreux dans ce village, on les trouvait dans les cafés et près des stations des taxis et de bus.  Ce Semessar m'a dit "Est-ce -que tu veux une chambre près de la plage ou bien sur la colline là-haut " je lui ai dit "Moi je veux dormir pas plus".  Il m'a trouvé une chambre de misère avec vue sur mer 50 dh la nuit.

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Taghazoute près de la chambre que j'avais loué avec 50dh.


Dans la chambre, j'ai rangé mes affaires et j'ai pris une douche puis j'ai lavé mes sous-vêtements et je me suis reposé un petit peu.  Après une heure, je suis sorti pour faire un tour dans le village et manger quelque chose et faire mes prières à la mosquée.  Je suis rentré à la chambre vers 20h pour dormir.

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19 janvier 2013

Beni Mellal - Boujaâd

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De la ville de Beni Mellal à la ville de  Boujaâd dans le centre du Maroc en passant par la ville de Kasba Tadla. 


 La veille de cette étape entre Beni Mellal  et Boujaâd, j’ai appelé mon ami et ancien collègue qui habite à Boujaâd et je lui ai dit que je venais d’arriver à Beni Mellal à vélo et  que  le lendemain matin je passerais le voir, il m’a dit que le matin il allait à Khouribga et que l’après-midi il serait à Boujaâd alors, nous avons fixé un rendez-vous l’après-midi.

Et comme je n’étais pas pressé ce jour-là, car la distance qui sépare Beni Mellal de Boujaâd est très courte, seulement 54 km et comme j'avais fixé le rendez-vous avec mon ami  l’après-midi, j’étais libre le matin. Alors, j’ai décidé de changer mon programme du jour et de rester à Beni Mellal et de  visiter la source de Aîn Asserdoun qui se trouve dans les environs de la ville.

A 3 km du centre de la ville de Beni Mellal se trouve cette magnifique source qui a une très grande réputation dans tout le Royaume par sa beauté  et son eau qui coule sans arrêt pendant toute l’année et même durant les années de sécheresse que connaissait parfois le Maroc de temps à l’autre.

En arrivant le  matin, j’ai trouvé la source presque vide, que les gardiens et les gens de nettoyage et c’était beau de voir de l’eau et de la verdure en toute tranquillité, car vers midi et surtout l’après-midi se lieu allait être envahi par les habitants de la ville et de la région aussi, comme m’a dit l’un des gardiens; et c’est évident car cette source de Aîn Asserdoun est la seule attraction de toute la ville Beni Mellal et de la région de Tadla surtout pendant les mois chauds de l’été où la température dépasse les 40 degrés.

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A Beni Mellal le matin avant de prendre la route vers la ville de Boujaad.

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Le matin, j'ai visité  la source Aïn Asserdoun (la source du mulet) à 3 km de la ville de Beni Mellal .  Elle se situe au pied du mont Tassemit (2247m).

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C'est la plus grand source de Beni Mellal avec un débit de 2000 litre par seconde , Ain Asserdoun assure l'eau potable et l'eau d'irrigation des terres ( Ouled Adrid, Amghila, Ouled Said et Ouled Ayad).

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Et c'est l'une des sources les plus connues au Maroc.  Le paysage est magnifique aussi bien que la route qui y mène. Cette source ne connait que le vert et l'eau . Un bel endroit pour le sport et un lieu unique pour mieux respirer et se promener.

Après avoir visité la source  et pris des photos souvenirs avec ma Bmw, j’ai pris la route direction la ville de Boujaâd sans passer par le centre de Beni Mellal.           

La route est large et plate jusqu’à la ville de Kasba Tadla qui se trouve à 32 km de la ville de Beni Mellal et que j’ai déjà visitée en 2002 pendant mon voyage vers la ville de Khénifra et que je  connais bien maintenant; alors, j’ai passé directement au centre-ville près de la station routière là où il y a des restaurants et des cafés et de la nourriture moins chère pour prendre mon déjeuner.

Après le déjeuner et une pause de plus d’une heure dans un café, j’ai pris la route pour la ville de Boujaâd qui se trouve à 22 km.

Sur ce trajet de 22 km qui est dans le plat, j’ai été surpris par un vent du Nord-est qui a surgi de nulle part, car depuis ma sortie de Beni Mellal, le temps était beau et calme. Ce vent m’a beaucoup contrarié jusqu’à la ville de Boujaâd où je suis arrivé vers 16 h un peu épuisé. 

A Boujaâd, j’ai appelé mon ami et il m’a dit qu’il venait de prendre un taxi de Khouribga, alors  je l’ai attendu dans café près du mausolée de Sidi Bouabid Charki.

Vers 17 h, mon ami est venu et nous sommes partis chez lui. Il m’a bien accueilli et à cette occasion je lui dis merci mon cher Redouane  pour l’hospitalité.

Le lendemain matin, j’ai voulu partir mais, mon ami  ne m’a pas laissé faire et il m’a invité à rester et de passer un deuxième jour à Boujaâd pour visiter la ville et le souk.

J’ai accepté l’invitation pour visiter le souk, car durant mes voyages à travers le royaume, j’ai vu des dizaines de souks ruraux  au bord de la route et chaque fois j’ai eu l’envie de faire escale et de visiter l’un de ces souks mais malheureusement, pour visiter un souk rural, il me faut du temps et un lieu sûr pour laisser mon vélo car il m’était  impossible de me déplacer au milieu des tentes et de la foule avec ma Bmw et la plupart du temps je m’étais contenté d’une visite rapide près du grand portail sans jamais avoir osé entre au centre du souk, là où il y a de l’animation et de l’ambiance. 

Les souks ruraux qui se trouvent dans les environs des villes et des villages sont  toujours en plein air  et ils sont très différents des souks des centres-villes ou bien des souks des médinas qu’on trouve en général dans les villes impériales comme Marrakech, Fès, Rabat, Essaouira et d’autres villes anciennes aussi.

Le souk rural  marocain, c'est tout le charme et l'hospitalité du Maroc réunis en un seul lieu et aussi, c’est un lieu magique,  il n’est  pas près de disparaitre, malgré  l’urbanisme, malgré les grandes surfaces… Peut-être survivra-t-il encore très longtemps ? Et à cette occasion j’invite tous les voyageurs qui viennent au Royaume à vélo au bien dans un autre moyen de transport de profiter de cette occasion et de  faire escale s’ils voient un souk au bord de la route, car ce grand assemblement de gens en pleine nature et au milieu de  dizaines de tentes blanches c’est pour une « fête » hebdomadaire aussi importante que les fêtes religieuses et aussi ce jour de Souk, c’est un jour de repos pour les Ruraux après une semaine de travail. 

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Chez mon ami à Boujaâd avec son fils au milieu et son neveu à gauche.

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 Boujaad ville marocaine province de Khouribga . A été fondée en 1008 AH entre les mains de M. Bouabid Charqui, l'un des leaders de l'soufi et le fondateur de l'Acharquaouih coin de rayonnement, qui était le centre des religieux, des points scientifiques et commerciaux sont importants.  La ville d'Abu Ja'd dans la région centrale du Maroc .

     Récemment classée “Patrimoine culturel national”, Bejaâd, la ville des mille et un saints, aspire désormais au statut plus universel de patrimoine culturel de l'humanité… Et elle semble bien partie pour le décrocher.

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Le  mausolée de Sidi Bouabid Charki, fondateur de la zaouia charkaouia.


9 avril 2013

Boujaâd-Rommani

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De la ville de Boujaâd à la ville de Rommani en passant par la ville de Oued Zem sur une distance de 113 km.


Le 4 juillet 2003, vers 6 h du matin, l’alarme de mon téléphone portable a sonné, je me suis réveillé tout de suite, mon ami qui dormait près de moi s’est levé aussi, et il a voulu me préparer le petit déjeuner alors, j’ai refusé et je lui ai dit que je le prendrais dehors dans un café car je ne  pas voulais qu’il dérange sa famille si tôt.

Dans un café à la sortie de la ville de Boujaâd, j’ai commandé une petite théière  avec du pain et du fromage et vers  7h j’ai pris la route dans une région plate jusqu’à la ville de Oued Zem qui se trouve à 22 km de la ville de Boujaâd où j’ai fait une pause.

Après la pause, j’ai pris la route, là aussi dans une région plate jusqu’au village de Zehiliga; l’un des villages les plus connus au Maroc  par le méchoui et le kebab sur cette route nationale qui relie la ville de Beni Mellal à la capitale du Royaume: Rabat. La viande de la région de Zeaïr est très délicieuse et très appréciée dans tout le royaume, et  le mouton de cette région est très demandé par les Marocains durant  la fête du sacrifice.

Et comme le méchoui est partout, de l’entrée du village jusqu’à la sortie, je n’ai pas pu résister à son odeur malgré les précautions que je prenais toujours sur la route de ne pas prendre les  nourritures grasses et trop lentes à la digestion comme la viande mais, cette fois l’envie était plus forte que la volonté;  alors, j’ai décidé de faire une pause et de prendre mon déjeuner ici au lieu d’attendre jusqu’à mon arrivée  à la ville Rommani.

Dans une boucherie, j’ai acheté 300 g de viande hachée  puis  je suis allé dans un café où on grille de la viande, j’ai remis ma part à un serveur et je lui ai demandé de me préparer une salade de tomates aux oignons et de m’apporter aussi une limonade dans une bouteille de plastique.

J’ai mangé un peu et j’ai mis le reste dans le sac à vélo jusqu’à mon arrivée à Rommani, car comme j’ai dit avant, j’évite de manger sur la route à part les biscuits, les chocolats, les jus d’oranges, du thé et pour le reste je ne touche pas.    

Vers 16 h je suis entré dans la ville de Rommani; la  ville où je suis né, je ne la connais pas, car mes parents ont déménagé quand j’ai eu deux ans. J’étais très heureuse en visitant pour la première fois ma ville natale, car la plupart du temps cette ville était un lieu de passage seulement dans nos voyages familiaux vers les villes de Khouribga, Oued Zam et Boujaad.

Et la première chose que je fais chaque fois quand j’arrive dans une ville, c’est de trouver une chambre dans un hôtel pour me laver et me reposer un peu mais, cette fois j’ai cherché plus d’une heure sans trouver la moindre chambre.

En réalité il n’y avait pas d’hôtel dans cette ville. Quel désastre ! Pas d’hôtel dans une ville qui se trouve à 80 km de la capitale du Maroc, et le royaume en ce temps-là était candidat pour l’organisation de la coupe du Monde 2006.

Alors, que faire dans cette situation inattendue ? J’avais deux solutions: chercher encore ou bien prendre la route dans un transport jusqu’à Rabat. Alors, j’ai décidé de chercher cette fois dans les petites rues une chambre ou bien une maison à louer, en espérant que ma ville natale ne me déçoive pas, car comme le dit un dicton : « Comme une mère, une ville natale  ne laisse pas tomber ses enfants.  »

En passant dans une rue, j’ai demandé à un jeune homme : « Est-ce qu’il y a quelqu’un qui loue des chambres pour une nuit ? il m’a dit « N’essayez pas de chercher ici, il n’y a personne qui loue des chambres ici pour les étrangers ». Je lui ai raconté mon calvaire dans cette ville depuis plus d’une heure de recherches, il m’a dit : «  Essayez de chercher encore et si tu ne trouves rien, viens chez moi pour passer la nuit » je  lui ai dit que je étais fatigué de rechercher. Alors il m’a dit : « merhba » Bienvenue ! Et il m’a ouvert la porte de sa maison et il a appelé sa mère « Maman, il y a un jeune homme qui n’a pas trouvé d'endroit pour passer la nuit et j’ai l’invité chez nous, sa mère a répondu « Merhba » aussi sans même me voir  et elle lui a dit de me faire entrer dans la chambre. Il lui a dit « notre invité a un vélo avec lui » Alors sa mère est sortie d’une chambre et elle m’a dit « Merhba sidi » (Bienvenue Monsieur) et elle a dit à son fils « mets le vélo sous l’escalier, il y a une place ». Je suis resté bouche bée. Quelle hospitalité ! Vraiment, je n’ai pas cru mes yeux.

Après avoir pris une douche et pris du thé, mon hôte,  qui s’appelle Hicham,  m’a invité à visiter la ville avec un voisin, car lui il avait un travail dans une salle de musculation  et il ne rentrerait que  vers 21h à la maison. 

Je suis sorti avec le voisin, nous avons visité la ville; après nous sommes allés dans un café jusqu’à 21 h puis nous sommes retournés   à la maison de mon hébergeur. Hicham était déjà dans la chambre, devant lui sur la table une grande théière et des assiettes pleines de gâteaux, des amendes et des cacahuètes. Nous avons bu quelques verres de thé à la menthe en discutant un peu de plusieurs sujets: sport, politique, voyages… Vers 22 h sa maman nous a servi le diner: spaghetti au poulet.

Vraiment, j’ai été très ému par cette hospitalité  et cet accueil made in Morroco, et à cette occasion je leur dis merci une deuxième fois.

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A mi-chemin entre la ville de Oued Zem et la ville de Rommani.

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Une pause au milieu d'un champ de blé.

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C'était le début de l'été, les agriculteurs avaient commencé la récolte.

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 Heureusement, la température était très clèmente durant cette étape entre  la ville de Boujaad et la ville de Rommani.

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Le village de Zehiliga à mi-chemin entre la ville de Oued Zam et la ville de Rommani.  

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Sur la route, j'ai voulu changer le programme du jour et aller à Moulay Bouazza au lieu de la ville de Rommani.

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A dix kilomètres de la ville de Rommani.

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Chez Hicham; un habitant de la ville qui m'a accueilli chez lui pour passer la nuit. 

Rommani

31 octobre 2012

Demnate-Les cascades d'Ouzoud

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De la ville de Demnate aux cascades d'Ouzoud sur une distance de 67 km.


J’ai quitté la ville de Demnate de bonne heure direction les cascades d’Ouzoud. Après 9 km de ma sortie de la ville de Demnate, j’ai tourné à droite pour prendre la route régionale qui relie la ville de Tamelelte à la ville de Azila. Cette route est large et vallonnée  et la circulation est rare, et c’est bon pour un voyageur à deux roues.

Au kilomètre 51, j’ai tourné à gauche pour prendre une route très étroite et très mauvaise qui mène directement aux cascades d’Ouzoud.

Voici un article que j’ai trouvé dans un livre français datant des années soixante-dix, et qui décrit bien les cascades d’Ouzoud et ce parcours de 16 km qui mène directement au village d’Ouzoud; personnellement je ne peux pas faire mieux.  

« L’excursion sur cette route commence par un parcours dans un charmant vallon que dominent à droite et à gauche plusieurs Douars puis, après une gorge boisée, la route vient courir à flanc de montagnes en offrant une succession de belles vues. Au terminus de la route carrossable, une large esplanade. Un chemin de détachant à gauche conduit en 5 mn aux cascades d’Ouzoud l’un des plus beaux sites du Royaume.

D’une hauteur de plus de 100 m, l’Ouzoud (la rivière) se précipite au fond d’un gouffre verdoyant tapissé de concrétions calcaires et de plantes grimpantes. Le ressaut de l’eau sur les rochers, qui provoque un brouillard donnant naissance à un arc-en-ciel quasi permanent, le grondement de la chute, le bouillonnement des eaux au fond de « marmites de géants » creusées  par l’érosion, l’exubérance de la végétation, tout concourt à composer un spectacle puissant et romantique ».

Après une visite rapide près des cascades, je suis monté pour aller chercher un hôtel ou bien une maison à louer, car ce magnifique lieu mérite bien une visite plus longue près des cascades et aussi près du lit de la rivière d’Ouzoud.

Près du camping, j’ai trouvé un « hôtel », il a le nom d’un hôtel seulement mais, en réalité, c’était une étable. Vraiment c’est honteux pour un pays touristique, car près de l’un des plus beaux sites  du Royaume,  les infrastructures: routes, hôtels, restaurants et transports sont inexistants et le cas est le même pour d’autres magnifiques sites comme: la plage d’Oued Laou sur la côte  méditerranéenne dans la région de Tétaoun, les sources d’Oum Rabiâ dans le Moyen-Atlas près de la ville de Khénifra, la station de ski d’Oukaimeden dans le Haut-Atlas à 70 km de la ville de Marrakech, les dunes de Merzouga dans le Sud-est à 50 km de Erfoud , l’oasis de Tegafayte dans l’est près de la ville de Jerrada, la grotte du chameau à 15 km de la ville de Berkane, les gorges de Tinghir et de  Boumalne dades dans le sud, et la liste est longue mais, j’arrête ici pour citer  seulement ces  exemples. Tous ces magnifiques sites m’ont ébloui par leurs beautés et en même  temps j’étais très déçu par l’état des routes qui mènent  à ces sites et la marginalisation dans laquelle ils se trouvent: désintéressement total de la part des responsables locaux envers ces régions qui attirent des milliers de touristes chaque année du Maroc et aussi de l’étranger.

L’après-midi, je l’ai passé au pied de la cascade et j'ai marché aussi au bord de la rivière d’ouzoud. Vraiment ce site est superbe: la chute d’eau est extraordinaire, j’ai passé plus de deux heures en regardant l’eau qui descend d’une haute valise de plus de 100 m sans me sentir le moindre ennui. Loin de la chute, près du lit de la rivière le paysage est superbe avec une végétation très dense et des dizaines de singes du genre magot « zaâtout » qui se sont familiarisés avec les touristes et qui n’hésitent pas à s’approcher des visiteurs s’ils leur donnent quelque chose à manger.

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L’une des plus belles étapes de tous mes voyages à travers le Royaume du Maroc.

Les cascades d’Ouzoude



25 octobre 2012

La plage de Moulay Bousselham

13 août 2011

Fès - Sidi Kacem

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De Fès à Sidi Kacem en passant par  la capitale Ismaïlite; Meknès, sur une distance de 106 Km.

J’ai quitté Fès, la capitale spirituelle du Royaume sans connaître ma destination d’arrivée, car après la ville de Meknès qui se trouve à 60 km de la ville de Fès, il y a deux itinéraires pour continuer mon voyage jusqu’à la ville de Kénitra; l’étape finale. L’itinéraire N°1, c’est par la ville de Khemissete et  l’itinéraire N°2, c’est par la ville de Sidi Kacem. Alors j’ai décidé de faire mon choix à mon arrivée à Meknès, la capitale Ismailte.

La route entre Fès et Meknès est large, roulante et plate avec parfois des petits virages et de faux plat descendant.
 
A mon arrivée à Meknès, j’ai fait une visite rapide dans la vieille ville surtout près de Bab Mansour, puis je suis allé dans un café pour me reposer, manger un peu et aussi pour prendre une décision sur la route que je devrais prendre; aller à Khemissete ou bien à Sidi Kacem ?

Après une longue réflexion, j’ai opté  pour la ville de Sidi Kacem (Pitija) « Petit jean » comme on l’a surnommé au temps de protectorat français. Mais en regardant la carte à Meknès, j’avais une très grande déception, car j’aurais dû prendre la route de Moulay Idriss depuis la ville de Fès pour aller à Sidi Kacem, car elle est plus fantastique que celle de Fès à Sidi Kacem par Meknès et la route entre Meknès et Sidi Kacem a été la plus mauvaise et la plus monotone  de tout ce voyage qui a duré 15 jours avec une distance de plus 1500 km.

J’ai fait les 45 km qui séparent Meknes et Sidi Kacem sous un soleil de plomb où la température dans cette région dépasse toujours les 40 degrés à l'ombre pendant la saison d’été.

Et j’ai dit 40 degré à l'ombre, alors sur la route il faut ajouter quelques degrés de plus à cause du paysage tout nu; sans le moindre arbre, le soleil au-dessus de ma tête  et le goudron.  L’odeur du goudron était l’odeur la plus répondue, et il y avait des endroits où il se fondait sous mes roues comme du chocolat.  Tout ça, était le résultat de la température très très élevée.

NB : Sur ce passage, j’avais peur que l'une des chambres à air n'éclate, alors pour éviter tout problème et d’être dans l’obligation de faire un arrêt sous ce soleil d’enfer, j’ai décidé de dégonfler un peu les pneus.    

Je suis arrivé à Sidi Kacem vers 14 h 30 épuisé à cause de la chaleur étouffante qui règne dans cette région du Maroc. En entrant à l’hôtel qui se trouve au centre-ville de Sidi Kacem, le réceptionniste m’a vu et il a cru que j’étais un touriste étranger il m’a dit ‘’ bonjour monsieur !’’ Je lui ai répondu en dialecte marocaine « salamo alykoum » Traduction « que la paix soit avec vous » il m’a dit « vous êtes marocain ? »  je lui ai dit « ana  khok khal rass »  Traduction : « je suis ton frère aux cheveux noirs » (en général les touristes et surtout les Européens  qui viennent au Maroc ont les cheveux blonds). Il m’a répondu « c’est la première fois que je vois un Marocain faire des voyages à vélo ».

Ce réceptionniste m’a bien accueilli, il m’a donné une chambre un peu « fraîche» au rez-de-chaussée, car les autres chambres qui sont dans l’étage supérieur, elles étaient comme des Hammams (bain maure). Pour la douche, il n’a pas voulu prendre les 5 Dh (sur la porte de la douche, j’ai lu « douche 5 Dh »), et il m’a dit « c’est gratuit pour toi ».

Vers 18 h, je suis sorti de l’hôtel pour faire un tour dans la ville, à ce moment les rues ont commencé à se remplir de monde, car à mon arrivée, il n’y avait personne qui rôdait à cause bien sûr de la chaleur.

Les habitants de cette ville n’ont aucun lieu pour se distraire comme il m’a dit le réceptionniste de l’hôtel. Ils passent la journée cloués dans leurs maisons, et avant le crépuscule, ils commencent à sortir cette fois pour fuir la chaleur des maisons et profiter un peu de la fraîcheur de la nuit. Les femmes s’assoient  devant leurs ports, les hommes aux terrasses des cafés et autres; hommes et femmes,   font  le va et vient dans les rues qui sont remplies  par des marchands ambulants.

C’est comme ça que  les Kacimis passent  les journées chaudes de l’été et c’est comme eux que j’ai passé la soirée; café, vagabondage dans les rues puis café jusqu’à minuit.

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Entre Fès et Meknès en train de boire un bol de "Saycok" (du couscous avec du petit lait)
 
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La soirée au centre ville de Sidi Kacem. 
 
SIDI KACEM 



27 juillet 2011

Taza - Fès

Image by FlamingText.com


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De Taza à Fès en passant par Matmata, Birtam-tam, Ras Tabouda, Sidi Harazem sur une distance de 120 Km.

J'ai pris la route vers 7h direction la capitale spirituelle du royaume: Fès, qui se trouvait à 120 km de la ville de Taza dans un paysage bien différent de celui  que j'ai traversé entre Oujda et Taza; des arbres dans les champs et au bord de la route plus des virages, de petites montées et de petites descentes ce qui m'avait poussé  à faire des changements de braquets de temps à l'autre et ça je l'aimais bien.  Par contre, la circulation  sur cette route était plus élevée que sur les deux premières étapes: Oujda-Taourirt et Taourirt-Taza et ça je  ne l'aimais pas du tout, car cette route entre Fès et Taza est un passage préféré des conducteurs d'autocars, de camions et de grands taxis pour aller à Nador et Al-Hoceima.

J'ai roulé doucement et chaque fois que j'arrivais dans un village je faisais une pause pour acheter de l'eau minérale et se  laver  et à la fin de la pause je prenais une bouteille d'eau de robinet  et je la versais sur moi; une vraie douche en plein air. Après, je prenais la route sous un soleil d'enfer mouillé de la tête jusqu'aux pieds  mais seulement quelques kilomètres après, j'étais entièrement sec comme si j'étais passé sous un séchoir et en réalité c'était vrai, car en plus de la chaleur, il soufflait un vent du sud-est très chaud comme un séchoir. Heureusement, une grande partie de cette étape, il était dans mon dos. Si ç'avait été le contraire, j'aurais eu deux ennemis  à affronter: le vent et la chaleur.

Cette étape a été la plus dure étape sur ce  parcours du retour vers Kénitra, pas à cause de la route; elle était dans la majeure partie plate et roulante et pas à cause de la distance; 120 Km seulement,  mais à cause de la chaleur; une chaleur d'été étouffante dans cette région du Maroc où la température dépassait le seuil du 40°durant cette saison.   

Et durant cette étape et comme je l'avais dit avant, je n'ai pas cessé de boire,  j'ai bu six bouteilles d'eau minérale de marques différentes: Sidi Ali, Sidi Herzem, Bahia, Ciel…  Depuis mon départ de Taza jusqu'à mon arrivée à la ville de Fès et après l'arrivée aussi, car à Fès il faisait très chaud même la nuit et si on fait un petit calcule de CM2 : une bouteille d'un litre et demi multiplie par six ça donne neuf litre (1,5 x 6 = 9). Neuf litres d'eau dans une journée, il faut être un chameau pour boire cela en temps normal. Vraiment c'était un record pour moi.  

Après le village de Birtam-Tam où j'ai pris mon déjeuner, il y avait une longue descente dans la vallée de Sebou jusqu’au pont sur la rivière qui portait le même nom. Une descente technique et très dangereuse à cause du nombre de véhicules sur ce passage, alors je l'ai faite prudemment; les mains sur les freins. Après le pont  et le passage près de la station thermale de Sidi Harazem, il n'y avait que du plat jusqu’à l'entrée de  la ville de Fès puis une petite montée pour aller à Fès El Bali (la vieille ville). 

Chaque fois que j'arrivais dans une ville, la première chose que je faisais, c'était de trouver une chambre dans un hôtel le plus tôt possible pour se laver, laver mes sous-vêtements et se reposer un peu. Mais malheureusement à Fès je n'ai pas trouvé une seule chambre vide. J'ai cherché dans toute la vieille ville, sans résultat. Tous les hôtels étaient pleins.

NB: je ne cherchais pas d'hôtels avec des étoiles ou bien de grands palaces, je ne cherchais du luxe non plus, car je n'avais pas les moyens. Mais, je cherchais seulement des hôtels où il y a un lit, un oreiller  pour dormir et de l'eau pour se laver, pas plus.

À la fin et après plusieurs recherches et dans un hôtel près de Bâb Boujeloud, j'ai parlé un peu avec le propriétaire, il m'a posé des questions sur mon voyage, mes origines, alors j'ai répondu à toutes ses questions et je lui ai dit que ma famille habitait la ville de Kénitra et que moi, je travaillais dans le village de Smimou, province d'Essaouira. Quand il a entendu Smimou, Essaouira, il a eu un très large sourire  et il m'a dit qu'il avait travaillé dans cette région après l'indépendance comme comptable des forces axillaires et il m'a invité à s'asseoir avec lui dans la salle de réception. J'ai bu un verre thé avec lui et nous avons parlé de la région de Haha: Smimou, Tamanar, Ait Daoud… il était très content de se rappeler ces régions qui n'avait pas visitées depuis les années soixante-dix. Et à la fin il m'a dit "je vais t'aider, une chambre va se vider vers 20 h. Est-ce que tu peux attendre?". J'ai dit oui bien sûr, car je savais d'avance que je ne pourrais pas trouver une seule chambre vide dans cette ville que l'on considère parmi les villes les plus touristiques du Royaume et sur ce sujet je lui ai demandé "est-ce qu'il y a beaucoup de visiteurs, car tous les hôtels sont pleins". Il m'a répondu "il n'y a pas beaucoup de visiteurs, mais il y a peu d'hôtels à Fès" et il a ajouté " à Essaouira il y a plus d'hôtels qu'ici et Essaouira est une petite ville si on la compare à Fès la deuxième ou bien la troisième ville du Royaume". Je lui ai dit que Fès est une ville impériale et mondialement connue et qu'elle méritait des infrastructures touristiques  à la hauteur de sa renommée qu'en plus les autorités voulaient organiser la coupe du monde (le Maroc a été candidat pour l'organisation de la coupe du monde 2006 et aussi 2010) et ils avaient aussi un projet de 10 millions de touristes à l'horizon de 2010. Il m'a regardé avec un sourire ironique et il a dit "10 millions de touristes ! Il préférable pour ces visiteurs de passer la nuit à l'aéroport, car où moins là-bas, il y a de l'espace ".

Je suis tout à fait d'accord avec lui, vraiment il y a un manque considérable dans les infrastructures touristiques au Maroc. Par exemple entre Tétaoun et El Jebeha qui se trouvent dans une région extraordinaire sur la côte méditerranéenne qui mérite bien des investissements dans le domaine touristique, je n’ai pas vu un seul hôtel et le cas est le même pour d'autres régions du royaume qui sont superbes dans les montagnes du Rif, dans les montagnes  l'Atlas, dans le Sud et sur la côte atlantique aussi et je peux situer par exemple: Ain Oum Rabia; des sources ignorées dans le Moyen Atlas, les cascades d'Ouzoude aussi dans la région d'Azilal, elles sont parmi les plus beaux sites du Royaume, mais malheureusement, elles sont marginalisées, la station de ski d'Oukaimeden, l'une des rares stations de sports d'hiver en Afrique mais, pour accéder à ce lieu fabuleux, il faut avoir un hélicoptère, car la route est dans un état lamentable,  les plages sauvages de Mirlhfet sur la côte atlantique et d'Oued Law sur la côte méditerranéenne que peu de monde connaît. Dans le sud il y a plusieurs lieux magiques comme les dunes de Merzouga et M'hamid Ghizlane, les gorges de Boumalne Dades et de Tineghir qui sont des lieux vraiment extraordinaires mais, malheureusement avec un manque considérable dans les infrastructures touristiques: routes, transports, hôtels, restaurants, services.

NB: la liste est longue mais, je vais m'arrêter à ces lieux seulement.         

J'ai laissé ma Bmw et mon bagage dans la salle de réception et je suis allé dans une toilette pour se laver et changer mes vêtements puis je suis sorti faire un tour dans la vieille ville qui était pleine de monde. Beaucoup de marocains visitaient  Fès en été  malgré la chaleur et la plupart d'entre eux se rendaient dans les stations thermales de la région: Sidi Harazem et Moulay Yacoub.

Après une visite éclaire dans les ruelles de la vieille ville, je suis allé dans un restaurant à repas rapide, j'ai pris un sandwich et je suis allé dans un café populaire où j'ai demandé un verre de thé avec de la menthe en attendant 20 h.

Après 20 h, je suis allé à l'hôtel, j'ai trouvé la chambre que m'avait promise le propriétaire vide mais sur la terrasse. J'ai monté mes affaires et j'ai laissé ma petite reine dans la salle de réception. Dans la chambre, la seule chose que j'avais faite, c'était de régler l'alarme de mon portable sur 6h du matin et je me suis tombé KO sur le lit en laissant la porte et la fenêtre ouvertes pour aérer la chambre qui était chaude comme un Hammam.


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A quelques kilomètres de la ville de Fès et précisément près de la station thermale de Sidi Harazem, j'étais KO !  

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Bâb Boujloudc'est l'accès principal qui permet de découvrir la médina de Fes. Immense et décorée de faïences bleues et vertes, Cette géante porte est faîte en bois de cèdre et stucs sculptés. 

Cette photo je l'ai prise de la terrasse de l'hôtel.

FES
2 février 2010

Essaouira - Chichaoua

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Le parcours de mon deuxième voyage entre la ville d'Essaouira, la capitale du Vent sur la côte Atlantique et  Khénifra, la capitale de Zayane dans le moyen Atlas.


J'ai trois amis  qui ont travaillé avec moi entre 1994 et 1999 dans la commune de Timzeguida Ouftasss la région de Tamanar. Le premier était à Oulad M'barek province de Beni Mellal, le deuxième était à Boujaad province de Khoribga et le troisième était à Khénifra. Ils étaient sur la même ligne, alors j'ai décidé de les rendre visite tous les trois à vélo et c'est pour cette raison que j'avais fait ce voyage jusqu'à Khénifra, la capitale de Zayane, la ville de Moha Ouhamo zaini, du grand chanteur Rewicha et de la Diva berbère Hada Ouaki...

Ce voyage je l'ai fait pendant les vacances du printemps au début d'avril 2002.

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1er Jour : Essaouira -Taftech 55km.



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Je suis parti la veille de mon départ de Smimou pour passer la nuit à Essaouira chez des amis et préparer bien ma sortie; acheter des films et des piles pour mon appareil, un massage, des chocolats et des biscuits...

Le lendemain matin, je me suis réveillé de bonne heure, j'ai pris un yogourt avec des gâteaux et j'ai pris la route. Mais, malheureusement ce matin-là, il y avait un vent du nord-est très fort.

La ville d'Essaouira, c'est la ville des vents comme on la surnomme et la plupart du temps c'est du vent du nord-est qui soufflait sur la ville; un vent froid et très fort parfois. Les habitants de la ville l'appellent "Cherki "

Pour sortir d'Essaouira, il y a deux sorties l'une vers l'Est et l'autre vers le Sud et si un cycliste prend la route de l'Est vers Marrakech et Casablanca, il aura du vent contre lui "Ça, c'est sur à 98%". Par contre s'il prend la route du Sud vers Agadir, il aura du vent avec lui.

Ce matin-là, moi j'ai pris la route de l'Est et je suis tombé sur ce vent du Nord-Est très fort et très froid en plus. Il y avait de la montée jusqu'au village de Ounara; une montée pas très dure dans un temps normal, mais avec le vent en face ce jour-là, c'était  devenu pour moi une montée de haute catégorie. J'ai mis plus de deux heures pour arriver à Ounara, à 24 km seulement d'Essaouira.

À Ounara, j'ai pris mon petit-déjeuner et j'ai fait une pause de plus d'une heure en attendant que le vent baisse un petit peu, mais malheureusement il est devenu très très fort.

Le vent c'est l'ennemi numéro 1 pour un cycliste, s'il est contre lui. Par contre s'il est avec lui, il deviendrait son plus grand ami et le cycliste pourrait rouler sans pédaler à ce moment-là.

Après la fin de la pause, j'ai décidé de prendre la route et de faire un très grand effort pour arriver au moins jusqu'à Taftech; un petit village à 55 km d'Essaouira.

Je suis arrivé à Taftech vers 13 h, épuisés moralement et physiquement, car le vent ce n'est pas comme une montée, il te contrarie, il t'épuise et il te dérange; en plus, il ne te laisse ni pédaler ni regarder le paysage, par contre la montée, même si elle est longue, tu peux rouler à ton rythme avec le petit braquet et après la montée il y a toujours une descente. Par contre si le vent est contre toi le matin il est fort probable, qu'il le restera jusqu'au soir. (Je parle des régions côtières et par expérience, car je ne suis pas un météorologiste).

Loin de la mer c'est autre chose, dans le Sud-Est du Maroc et précisément dans la région d'Ar-rachidia et la région de Tata, il y a du vent du nord à 6h du matin, vers 10h un vent de l'ouest, vers midi un vent du sud, vers 15h un vent de l'est et vers 17h un orage. J'ai vu ça pendant mes voyages dans ces régions-là et si quelqu'un passe un jour par là, il peut voir des plaques de signalisation routière, qui indique aux  conducteurs qu'il y a un danger dû au changement de direction du vent.

À Taftech j'ai décidé d'arrêter et de prendre l'autocar jusqu'à Chichaoua.

À Chichaoua, je n'ai pas trouvé d'hôtel, j'ai cherché partout et à la fin j'ai trouvé une chambre à 20 Dh la nuit dans un café d'une qualité médiocre. J'ai passé la nuit dans une grotte c'est la réalité. "Une chambre" pleine de cafards, de puces, et d'autres créatures invisibles que je n'ai pas pu  distinguer à cause de l'obscurité de la " chambre" en plus il y avait une odeur insupportable; une odeur de pourriture, d'urine et de moisissure. Un vrai cocktail !

Une ville où il n'y avait pas un seul hôtel, vraiment c'est honteux pour le tourisme au Maroc et en plus cette ville se trouvait sur la route qui reliait le nord  du Maroc avec le sud, une route pleine  le jour comme la nuit  de véhicules surtout les grands camions de marchandises qui partent vers le Sahara.

Une mauvaise journée, c'est une mauvaise journée même si tu restes à la maison. 

Chichaoua


30 septembre 2010

La plage de Mehdia

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MEHDIA


L'été 2002

Pendant les quatre semaines passées à Kénitra durant cet été 2002,  Je me réveillais chaque jour à 6h du matin du lundi au jeudi  pour aller à la plage de Mehdia à 10 km de notre maison. Je préparais mon petit déjeuner à la maison avant de sortir: du café noir dans une thermos et un morceau du pain avec beurre et confiture et je sortais.

Le matin la route est toujours vide, les trois premiers kilomètres sont un peu durs à cause de la montée et de faux plat montant jusqu’à la mosquée d'Hadada, après la mosquée il y a une petite descente de 500 m jusqu’à la route principale de Mehdia. Sur 3 km il n'y a que du plat jusqu’au Houta « Le poisson » à l’entrée de la commune de Mehdia. Du Houta jusqu’au port de Marikain « les Américains » il y a une descente de 500m très étroite et très dangereuse, et il faut faire bien attention aux autobus, aux taxis et motos de trois roues qui vont au port et il faut faire attention aussi aux dizaines de dos d’âne sur cette descente. Du port de Marikain jusqu’au port de pêche de Mehdia, il n'y a que du plat sur un trajet de 500 m, mais il faut faire très attention aux poids lourds  qui entrent et sortent d'une carrière  de sable près du port. Du petit port de pêche jusqu'à l'usine de conservation de poissons, il y a une petite montée et de l'usine jusqu'à plage de Mehdia sur un trajet de 1 km, il y a une petite montée et une petite descente puis l’arrivée à la station balnéaire de Mehdia.

Ce trajet de 10 km est très court, mais avec un rythme très élevé, et avec le grand plateau la plupart du temps et le bagage, il devient très dur et même épuisant. Ce parcours,  il est préférable de le faire durant les mois de juillet et aout le matin, car de 10h jusqu’à minuit, la route devient très fréquentée et très dangereuse pour un cycliste.  

En arrivant à Mehdia je tournais à droite pour aller au « Monne » près du camping, car c'est ma place préférée depuis l'enfance; elle est toujours moins vide et il n'y a que les familles et les gens modestes qui viennent ici.  

A Mehdia il y a une seule plage de plus 5 km de longueur, mais il y a plusieurs places et chaque place à une catégorie sociale distinctive ; il y a la place des familles modestes, il y a la place du El Roubia « les gens de la campagne » qui viennent des environs de la ville et il y a aussi la place des bourgeois et des faux bourgeois. Dans cette dernière place on trouve que des mannequins et des dragueurs.

"La hiérarchie sociale est partout; sur la plage, au cinéma... et même au cimetière".

Sur ma place je dressais ma demi-tente, je faisais entrer ma BMW dedans, je posais aussi mes autres affaires et je m’allongeais sur mon tapis pour me reposer un peu. Après 15 minutes, je me levais pour prendre mon petit déjeuner en face de l’océan. Après le petit déjeuner, j’écoutais la radio surtout les infos de 8 h 30 min sur Medi 1, puis je lisais un peu; la plupart du temps un roman. Après la lecture je me levais pour aller faire du footing sur le sable puis je plongeais dans l’eau pour une durée de quinze minutes et si l’eau était calme, je restais plus pour bien nager, car la natation est le sport le plus complet.

Après la nage, j’allais dans ma place pour remplir une grille du célèbre jeu japonais: le sodoku (ce jeu est très utile pour le cerveau). Après avoir rempli une grille correctement, je plongeais une deuxième fois dans l’eau puis je sortais pour aller se sécher et me préparer pour le retour. 

A 11h la plage se commençait à se remplir, alors je ramassais ma tente et je reprenais la route toujours avec un rythme très élevé et cette fois sous la chaleur de midi. Je rentrais à la maison mouillé de sueur et très fatigué à cause de l’effort fourni à la plage.

Après le déjeuner, je faisais de la sieste, puis je me réveillais pour regarder le Tour de  France sur France 2 ou bien sur Tv5. Et  vers 18h je sortais pour aller voir des copains d’enfance dans le quartier d’Amala kadima. 

C’était ça mon programme durant ces quatre semaines de l’été 2002 avant le commencement de mon voyage vers le Nord du Maroc.

NB : ce programme, je le faisais chaque fois que je venais à Kénitra pour passer les vacances d ’été avec ma famille, seulement c’est deux dernières années, après la naissance de mon enfant, je n’emmenais pas mon vélo avec moi, et au lieu de faire le pédalage le matin, je faisais de la marche un jour sur deux jusqu’à Mehdia avec le même programme à la plage, et au retour, je prenais un taxi ou bien le bus. 

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La station balnéaire de Mehdia est l'une des plages les plus appréciées du Maroc, elle a des atouts extraordinaires, mais malheureusement ils sont mal exploités.   

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La plage le matin vers 7h est presque vide, mais vers midi au mois d'aout, cette place devient une vraie fourmilière; pas la moindre place pour s'asseoir ou bien pour nager, et  si la marée est montante je n'en parle plus.

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Ma place préférée est toujours ici, elle est moins rempliée et  si l'eau est calme, la mer devient une piscine près des roches. 

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Un peu  de la lecture avant d'aller nager et la plupart du temps c'est un journal ou bien un roman.

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Parfois une grille de Sodoku pour l'entrainement cérébrale. 

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Un peu de footing ou bien un match de foot pour endurcir les muscles.

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La natation est le sport le plus complet, elle est très utile pour n'importe quel sportif. 

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Chaque  été des milliers de visiteurs viennent à Mehdia de toutes les régions du Maroc.

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La plage commence à se remplir, alors il faut y aller.

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Malgré les dizaines de panneaux de sensibilisation, la plage de Mehdia reste parmi les plages les plus sales du Maroc. 

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La Kasbah de Mehdia surplombe un paysage merveilleux. Cet espace servait au XII ème siècle de port abritant un chantier naval.

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D'autres monuments près de la rivière sont  laissés tomber dans l'oublie, en subissant les affres du temps. Quelle  perte  pour l'histoire et le tourisme de la région.   

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Le petit port de pêche de Mehdia sur l'Oued de Sebou.

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"Houta"  est très connue parmi les personnes qui font du footing ou bien de la marche le matin sur la route de Mehdia en partant de Kénitra, car pour la plupart de ces personnes il est considéré  comme le point de faire demi-tour vers la ville. 

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Sur la rive gauche de l'estuaire de la rivière "Oued Sebou" il y a la plage de Mehdia et sur la rive droite il y une autre plage sauvage; c'est la plage de Chelihat très connue seulement par les gens de la région; surtout les jeunes qui aiment la tranquillité et le calme.


La plage de Mehdiya province de Kénitra royaume du Maroc.



31 août 2010

Azemmour –Mohammedia

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De la ville d'Azemmour à la ville de Mohammedia en passant par la ville de Casablanca sur une distance de 113km.

Le samedi 6 juillet, j'ai quitté Azemmour de bonne heure direction Casablanca par la côte. La route était presque vide; il n'y avait pas beaucoup de véhicules et pas de montées non plus. Une route plate et large. A mi-chemin j'ai téléphoné à mon ami de Boujaâd (voir l'étape de Zaouite ech Cheikh et l’étape de Tighassaline ) pour lui dire que j'étais en route vers Kénitra à vélo et par coïncidence il m'a dit qu'il se trouvait à Casablanca pour une visite familiale et il m'a dit de l'appeler à l'approche de Casablanca. A quelques kilomètres de la capitale économique du Maroc, je l'ai appelé et nous avons fixé un rendez-vous près de la mosquée Hassan II.

Près de la grande mosquée nous nous sommes rencontrés une deuxième fois sur la route de mes voyages à vélo malheureusement, cette fois mon ami n'avait pas son vélo avec de lui pour prendre la route avec moi, alors nous sommes restés près de la mosquée pour parler un peu et prendre des photos souvenir près de ce chef d'oeuvre de l'architecture arabo-musulmane. Après nous sommes allés dans un restaurant de poissons  près de Bab Marrakech pour prendre notre déjeuner: deux plats de poissons frits  avec de la salade et de la sauce tomate, j'ai mangé avec modération, car il me restait encore 27 km à parcourir pour aller à Mohammedia et en plus je n'avais pas envie de commettre une autre faute comme celle que j'avais faite sur la route entre Safi et El Oualidia où j'avais mangé beaucoup de sardines et en prenant la route, j'étais bloqué par un problème mécanique dans mon estomac et non pas à cause du vélo. Il faut éviter de prendre des poissons sur la route, mais comme c'est mon ami qui avait proposé de prendre ce repas, je n'avais pas pu lui refuser, car il aimait bien les poissons. 

Après le déjeuner nous nous sommes séparés, lui, il est parti chez sa famille et moi j'ai pris la route vers Mohammedia par la route côtière en passant par le quartier industriel d’Ain Sabaâ, car je n'avais pas envie de passer la nuit dans cette gigantesque ville qu’on doit  nommer « la maison noire » ou lieu de la maison blanche (casablanca), car elle est vraiment noire par la fumée des véhicules et des usines qui sont parfois près des habitats.

A Mohammedia je n'ai pas pu trouver une chambre vide dans un hôtel.  Il n'y avait pas beaucoup d'hôtels seulement trois d'après mes recherches (Je parle des hôtels sans étoiles). Alors, je suis allé dans la vieille ville où j'ai  trouvé une petite maison très modeste à louer pour le prix de 75 Dh la nuit.

Et comme dans la plupart de mes arrivées dans une ville: j'arrangeais mes affaires, je prenais une douche, je lavais mes sous-vêtements, je massais mes jambes et je me reposais un petit peu. Après le repos, je sortais pour visiter la ville, manger, s’approvisionner pour l’étape suivante et à la fin j'allais dans une mosquée pour faire la dernière prière de la journée (El Aichaâ) et je m'en retournais pour dormir.

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Chef d'oeuvre de l'architecture arabo-musulmane, la mosquée Hassan II est l'une des plus belles édifications religieuses à travers  le monde, elle est unique par son architecture et ses dimensions.

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Salut mon cher ami Redouane comment ça va ?
Est-ce-que tu es prêt pour un voyage à  Dakhala  l'été prochain Inchaâ Allah ?   
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C'est un grand plaisir pour moi d'être photographié près d'un monument aussi célèbre que  la mosquée Hassan II.     
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Au centre de Casablanca près de la célèbre place qu'on nomme ici "Korra Al Aredia".
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Au centre de Mohammedia toujours avec ma BMW.
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La ville de Mohammedia est très connue par son festival des fleures et par son club de football le "Chababe de Mohammedia"  et son très grand joueur Ahmed Faras. 
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Le nom de la ville de Mohammedia vient du père de l'indépendance, Mohammed V. Ce dernier la rebaptisa en son propre honneur le 25 juin 1960 quand on posa la première pierre de la raffinerie la SAMIR ... Fedala devint Mohammedia, la ville des fleurs, la ville des sports également, car elle est le lieu privilégié pour la pratique du surf comme du golf ou du football ! 

11 janvier 2010

Tiznit-Aglou-Tiznit

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4éme jour : Tiznit-Aglou-Tiznit 36Km.



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Ce 4éme jour j'ai décidé de rester à Tiznit ; le matin j'ai visité la plage de Sidi Moussa D'Aglou à 18km de TIZNIT et l'après-midi j'ai visité la médina et ses boutiques de bijoutiers.

MMMMM  A La Plage De Sidi Moussa D'Aglou entrain de lire "le malentendu" d'ALBERT CAMUS.

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Sidi Moussa D'Aglou à 18 km de la ville de Tiznit.

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Au centre de Tiznit avec ma BMW près de la grande muraille.

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22 juillet 2010

Talmest-Safi

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Du village de Talmest à la ville de Safi en passant par Sebt-des-Gzoula sur une distance de 75 km.


Le mardi 2 juillet, j’ai quitté Talmest direction Safi. La route est vallonnée avec une grande montée après le pont sur Oued Tensift, mais le vent était toujours là; très fort comme la veille et quand les gens disaient "après la pluie vient le beau temps" moi je disais et par expérience: "après la montée vient la descente et après le vent vient le vent".

A Sebt-des-Gzoula, j’ai fait une longue pause après 40 km de pédalage et de lutte acharnée contre le vent.

Vers 11 h, j’ai quitté Sebt-des-Gzoula et la route nationale N°1 pour aller à Safi à 27 km, sur une route très mauvaise. Vers midi et demi, je suis entré en ville et la première chose que j’avais faite, c’est de trouver un hôtel. Et pour trouver un hôtel moins cher au Maroc, il faut  aller dans la vieille ville et c'est ça  que j’avais fait. J’ai trouvé un près de Qsar Labhar (le château de la mer) très propre et moins cher, 40 Dh la nuit avec douche. 

L’après-midi j’ai visité la médina et le port. Safi est une charmante ville avec des atouts extraordinaires, mais ils sont mal exploités comme la plupart des villes marocaines.

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L'arrivée dans la ville de Safi après deux journées très pénibles à cause du vent du Nord-Est.

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Près du Qsar Labhar (le château de la mer), avec une belle  vue sur l'océan.

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Qsar Labhar s'élève en bordure de la place de l'Indépendance ancienne place du R'bat, coeur de la cité, face à l’océan. Ce "Château de Mer" construit par les Portugais au 16ème siècle fut sans doute, en même temps qu'une forteresse pour défendre et protéger l'entrée nord de l'ancien port, la ville et la Résidence du Gouverneur. Il fut restauré en 1963. En regardant vers le Nord-Ouest, il y a une super vue de l'océan, de la vielle Médina, du Quartier du R'bat, le Port de Commerce et de Pêche et finalement les falaises.

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Jadis Safi était le premier port de la Sardine au Monde, aujourd'hui cette ville  ne lui reste que la poterie pour imposer son nom et la poterie safiote a acquis une réputation internationale. On produit à Safi toutes sortes d'objets façonnés au tour ainsi que des tuiles à l'ancienne, très demandées au Maroc. Des artisans réunis en coopérative, ont créé un centre d'apprentissage et ouvert une galerie d'exposition-vente.

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J'étais en train de me faire photographier par un photographe ambulant; soudain des fillettes sont arrivées devant moi en riant et j'étais très content d'être  photographié avec ces trois visages innocents. 

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16 novembre 2016

Imi-n-Tanoute-Smimou

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 De Smimou à Imi-n-Tanoute en passant par Ichemraren, Ait Daoud et Imn Tlit sur une distance de 110 km. Ce parcours, je l'ai fait plusieurs fois en aller et retour,au moins une fois par an, durant mon séjour à Smimou dans la région d’Essaouira.

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Pour la dernière étape de ce voyage qui m’a mené de Imn Tanoute à Smimou, j’ai décidé de me lever tôt et de rouler à fond pour arriver avant midi et me reposer l’après-midi car j’aurais eu l’intention de laisser mon vélo chez moi à Smimou et de prendre l’autocar la nuit de Essaouira vers la ville de Kénitra, là où habite ma famille pour passer avec elle le reste de mes vacances.

La route entre Imn Tanoute et Smimou, je la connais bien, car je l’ai faite plusieurs fois, et elle est divisée en deux parties distinctes.

La première partie traverse une région aride  et semi-désertique jusqu’à Ait Daoud sur une distance de 60 km et dans cette partie  il n’y a que du faux plat montant et de la montée avec un seul avantage c’est la circulation qui presque inexistante sur une distance de 50 km.

NB : Les 10 premiers kilomètres en sortant de Imn Tanoute sur la route nationale N8 qui mène à Agadir, sont très dangereux pour un cycliste à cause de la circulation très intense.

La deuxième partie de  Ait Daoud jusqu’à Smimou  sur une distance de 48 km, il n’y a que du faux plat descendant et de la descente avec un paysage verdoyant composé de chênes, de genévriers, d’arganiers  et de petits troupeaux de chèvres qui animent ce décor.

Le seul élément perturbateur  dans cette région et qui peut rendre les choses difficiles, c’est Sa Majesté  le Vent qui très fort ici et la plupart du temps il est du Nord-est.

Comme il était programmé, je me suis arrivé à Smimou vers midi, j’ai acheté du  pain, des œufs et un jus de fruit pour le déjeuner et je suis allé chez moi. 

Vers le soir, j’ai pris la route vers Essaouira, cette fois dans un taxi, et j’ai laissé ma BMW se reposer pour au moins deux semaines.    

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Après Imi-n-Tanoute, une longue montée de plus de 10 km.

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La route nationale N°8 qui relie Chichaoua à Agadir, est très dangereuse pour un cycliste.

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 Le village d'Ichemraren, qui ressemble aux anciens villages du Far West.

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Un paysage lunaire entre Ait Daoud et Ichemraren.

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Le village d'Aît Daoud à 48 km de Smimou.

En traversant les derniers reliefs du Haut Atlas occidental où chênes vert, genévriers et arganiers composent un décor verdoyant qu’animent de petits troupeaux de chèvres.

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Le village de Imn Tlit à 16 km du village de Smimou.

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La vallée d'Oued  de Smimou, entre  d'Imn Tlit et le village de Smimou,  est toujours verte même s'il ne pleut pas.

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L’arrivée à Smimou épuisé mais, très heureux  après 1500 km de beauté, de joie et de souffrance.

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La fin de ce voyage de 1500 km qui m’a mené de Kénitra à l’ouest jusqu’à Erfoud au sud-est du royaume.

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12 mars 2017

Imi n'Tanoute-Smimou

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 De Smimou à Imi-n-Tanoute en passant par Ichemraren, Ait Daoud et Imn Tlit sur une distance de 110 km. Ce parcours, je l'ai fait plusieurs fois en aller et retour,au moins une fois par an, durant mon séjour à Smimou dans la région d’Essaouira.

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31 août 2010

El Oulidia – Azemmour

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De la ville d'El Oulidia à la ville d' Azemmour en passant par la ville d'El Jadida sur une distance de  95km.


Le vendredi 5 juillet, le réveil  était comme d'habitude à 6h, puis je suis sorti pour prendre mon petit déjeuner dans un café: du thé avec du pain et du fromage et vers 7h, la route.

En quittant El Oualidia, la route s'éloignait de la côte un peu sur un parcours en majeure partie plat;  sans la moindre difficulté  jusqu'à la ville d'Azemmour. Avec beaucoup de véhicules cette fois: des camions, des pick-ups et d'autres véhicules agricoles, et  le vent a été moins fort ce jour-là

La route d'El Oualidia jusqu'à la ville d'El Jadida traversait la partie agricole de Dokkala avec beaucoup de champs et des fermes. Les agriculteurs de cette partie cultivaient la tomate et la pastèque ça se voyait dans les camions de transport et au bord de la route avec les vendeurs au détail. Les uns proposaient à leurs clients des seaux de tomates et d'autres des pastèques sous des tentes.  La tomate de cette région est très appréciée et très connue dans tout le Royaume. La pastèque aussi, elle est connue sous le nom de « Dlah Dokkala » la pastèque de Dokkala, elle a une couleur vert olive très foncé, il y a aussi un autre légume très célèbre: c'est « Garaâ Dokkaliya » le potiron de Dokkala, je ne l'ai pas vu sur la route, peut-être  ce n'était pas la saison ou bien il se cultivait dans une autre partie de la région.

Une région 100 % agricole cela signifié pour un cycliste des routes 100 % plates, mais malheureusement avec des routes comme ça le paysage devient  monotone, car la beauté du paysage est dans les montées et les descentes avec des virages à gauche et à droite.

Vers 13 h, je suis rentré à El Jadida, la capitale de Dokkala. Une jolie ville dotée d'une superbe plage de sable fin et jouissant d'un climat extrêmement doux. El Jadida est l'une des stations balnéaires les plus agréables du Maroc. 

Dans un restaurant au centre-ville, j'ai pris mon déjeuner: un morceau de poitrine de  poule avec des pommes de terre et des olives. La pomme de terre c'est bien pour récupérer un peu, car elle est énergique et en plus elle est facilement digeste. Après le déjeuner je suis parti près de la plage où j'ai pris un jus d'orange et je me suis assis sur un banc en face de la mer. Le jus d'orange est très bon aussi pour les personnes qui font des efforts. 

En général sur la route il faut prendre de la nourriture légère et énergétique comme les biscuits, les barres de chocolat, des fruits comme la banane et pour les jus il faut prendre des jus où il y a de la vitamine C comme le jus d'orange et le jus de citron,et il faut éviter les jus de fruits qui sont mélangés au lait, car le lait est très lent sur la digestion, il y a aussi un élément essentiel pour n'importe quel sportif et surtout pour un cycliste, c'est l'eau. 

Pour l'eau, il faut le prendre sans modération et cette eau  doit être minérale, car l'eau du robinet il faut l'éviter. Un verre d'eau du robinet ça gonfle l'estomac.  Pour moi sur la route je buvais beaucoup d'eau presque 1L tous les 25 km et s'il faisait chaud, j'augmentais la dose et après la fin de l'étape je continuais à boire de l'eau sans arrêt.  Il y avait des étapes où je buvais plus de six bouteilles d'un litre et demi. Pour l'eau du robinet je l'utilisais seulement pour arroser mon visage, ma tête, mes mains et mes pieds et parfois s'il faisait chaud tout mon corps. 

Après la pause, j'ai fait une visite rapide dans le centre-ville et vers 15 h 30 min, j'ai pris la route vers Azemmour à 16 km d'El Jadida. En arrivant à Azemmour j'ai décidé de faire une visite éclaire à la plage d'El haouzia à 2 km seulement,  puis je suis retourné à la ville où j'ai pris une chambre dans un hôtel très modeste. Le prix de la chambre était 25 Dh la nuit avec douche.  

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Ces caisses des tomates vont être envoyées aux marchés de la ville de Rabat c'est un ouvrier qui m'a dit "91  c'est pour Rabat "
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Près de la plage d'El jadida, vraiment c'est une superbe plage très propre au moment de ma visite.
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Une très longue pause sur un banc en face de la mer. 
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Dans le centre-ville d'El jadida  avec ma BMW.
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Sur le sable de la plage d'El haouzia à 2 km de la ville d'Azemmour.
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Cette photo je l'ai achetée dans un studio. Très belle photo d'une très belle ville.   
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Et cette photo je l'ai prise un jour de l'autocar pendant mon voyage de  Kénitra vers Smimou.
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« Plus que toute autre cité marocaine, Azemmour, encore appelée par les Marocains Mouly Bou Chaib,du nom de son saint patron, a conservé l’aspect d’une ville maghrébine avec ses petites maisons blanches et cubiques et ses remparts ocres, dans le cadre magnifique de ses murailles et de ses jardins, où poussent le grenadier, le henné et l’olivier. Une exploitation, qui fut autrefois très prospère, celle de la pêche à l’alose, pratiquée au moment des crues de l’Oum er Rbia jusqu'à Sidi Said Maachou, a été compromise par la construction du barrage. Jouissant d’un climat très doux été comme hiver, Azemmour pourrait devenir une agréable station climatique, mais son équipement hôtelier est encore inexistant.»

Cet article je l’ai trouvé dans un livre français sur le Maroc datant de 1975 et nous sommes en 2010 et la ville d’Azemmour n’a pas pu devenir une agréable station climatique. Son équipement hôtelier est toujours inexistant et pour l’Alose (Chabel), il a disparu définitivement de la rivière à cause de la pêche intensive, les barrages et de la pollution. Vraiment c’est une jolie petite ville avec des atouts touristiques fabuleux et elle mérite d’être parmi les plus belles stations balnéaires du Royaume.


2 août 2013

Kénitra-Meknès

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De Kénitra à Smimou en passant par Arfoud et plusieurs villes du moyen Atlas, de la région de Tafilalet et de haut Atlas.


 Après le nord, et une grande partie du sud, et la visite de plusieurs villes du centre et de toute la côte Méditerranéenne  et plus de 1300 km de la côte Atlantique, il ne me restait maintenant que le Sud-est, et précisément la région de Tafilalet : l’une des plus belles régions du Maroc avec de la montagne, des dunes, des rivières,  des oasis, des gorges et une population modeste et accueillante.

Cette région  je l’ai déjà visitée en quatre roues  mais  cette fois, j’ai voulu la revisiter à deux roues, car  pour moi, la bicyclette est le seul moyen de transport où le voyageur et  en contact direct avec les gens et la nature. Et on ne l’a pas surnommée reine de la route pour rien.

Pour faire ce voyage, j’ai  étudié  tous  les itinéraires qui  mènent de Kénitra  à  Arfoud, la capitale du Tafilalet,  et à la fin j’ai décidé  d’aller par la route nationale No6 jusqu’à Meknès  et de Meknès je prendrais la route nationale  No 13 qui mène à Arfoud  en traversant le moyen Atlas.  Ça c’est pour l’aller, pour le retour et au lieu de retourner à Kénitra,  j’ai décidé  d’aller à Smimou là où je travaille, et pour ça, j’ai programmé de prendre la route nationale No10 qui mène à Ouarzazate en passant par les gorges de Toudra  et de Dadès. De Ouarzazate, je prendrais la route  nationale No9 qui mène à Marrakech par le haut Atlas et son fameux col de tizi n'Tichka qui culmine à plus de 2600 mètres. De Marrakech, j’ai décidé d’aller à Imn-n-Tanoute par la route régionale No212,  et de Imn-n-Tanoute je prendrais la nouvelle route régionale qui mène à Smimou, ma destination finale, par Ait Daoud.

J’ai choisi cet itinéraire pour plusieurs raisons:

  • Il est très long, plus de 1500 km, et c’était mon objectif de faire un long voyage. 
  • Il était très varié sur le plan des paysages : montagne, désert et plaine. Il manquait  seulement la côte que j’ai déjà faite de Smimou à Kénitra en 2002.
  •  Cet itinéraire passe par les routes nationales et des villes touristiques,  et j’ai fait ce choix pour être sûr de trouver un hôtel ou bien une auberge pour passer la nuit et ne pas tomber en panne comme durant mon voyage entre Boujaad  et Rommani.
  • J’ai choisi Smimou comme  destination finale  de ce voyage afin de laisser mon vélo chez moi et de retourner à Kénitra, chez  mes parents en autocar, comme ça ma Bmw ne serait pas un " fardeau"  pour moi le jour de la rentrée scolaire.

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A trois jours de mon départ, j'ai emmené Ma Bmw chez un  réparateur de vélo pour lui faire une visite complète. Et à mon retour à la maison, il n'y avait personne,  j'ai pris tous les vases et je les ai mis autour de ma petite reine pour  prendre elle une photo souvenir.

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J' ai aussi pris une photo avec "elle" comme deux combattants qui vont en guerre.


VOICI LE RECIT COMPLET DE CE LONG VOYAGE DE 15 JOURS.

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Première étape:  de la ville de  Kénitra à la ville de Meknès.

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De Kénitra à Meknès en passant par Sidi Allal Bahraui, Tiflèt, Khemisset sur une distance de 140 km. 


 

J’ai décidé de prendre la route vers Tafilalt après la fin du Tour de France mais malheureusement, le dimanche 27 / 07/ 2003, le jour de la dernière étape du Tour,  les services météo du Maroc ont annoncé une vague de chaleur qui allait toucher  le territoire du royaume et elle allait être très  élevé  au sud et au centre, sur ma route ! Et cette canicule allait durer une semaine.

Que faire ? J’étais prêt et je ne pouvais pas attendre une semaine sans rien faire. Alors, j’ai décidé de prendre la route en espérant que les services météo auraient   tort comme la plupart de temps, mais malheureusement cette fois, ils avaient raison car le lendemain j’ai senti une petite augmentation de la température  et le mardi, 29/07, le jour de mon départ la canicule était au top surtout entre Khemissat et Meknès où  j’ai beaucoup souffert sur cette route  pour le compte de la  première étape  de ce voyage de 15 jours.

Cette première étape entre Kénitra et Meknès, je l’ai commencée le matin vers 6h en prenant la route régionale 405  qui mène à Sidi Alal El bahroui. Cette route de 27 km, était très médiocre et elle avait aussi une mauvaise réputation pour le nombre d’agressions  sur les automobilistes, car elle  passe en grande partie au milieu de la forêt de Maâmoura.

Pour éviter tout problème, j’ai roulé prudemment en regardant chaque fois à gauche et à droite surtout dans des passages où il n'y avait que de la forêt et si je voyais un "homme" de loin je me ralentissais  et je faisais semblant de  régler mon vélo ou bien de boire. 

Dans cette partie de la forêt de Maâmoura  entre Kénitra et  Sidi Alal El bahroui,  il y avait beaucoup de braconniers  de bois. Ils coupaient les arbres sans autorisation la nuit, puis ils mettaient le bois dans une cachette et le jour ils venaient le ramasser dans des charrettes à cheval  pour le vendre  en ville  aux propriétaires des bains et des fours. J’ai vu des charrettes à cheval remplies de bois qui ne passaient pas loin de la route et le conducteur sous la charrette dans une position acrobatique,  conduisant avec une vitesse extraordinaire comme les Indiens du Far West. 

Heureusement, ces pratiques ont cessé maintenant car l’Etat punit toute personne qui achète le bois illégalement et si on avait laissé faire ce braconnage intensif de bois, il ne resterait pas une seule arabe dans cette forêt  la plus grande au niveau national  et l'une des plus grandes forêts de chêne-liège dans le monde.      

Après ces 27 km de méfiance et de peur, j’ai tourné à gauche pour prendre la route nationale N 6 qui mène à Meknès.

Cette route nationale était très large et plate mais, très remplie par des véhicules. J’ai roulé prudemment jusqu’à la ville de Tiflet où j’ai fait ma première pause.

Après la pause, j’ai pris la route, toujours dans le plat, mais cette fois le degré de la chaleur était très élève.

A Khemissat, j’ai fait une longue pause pour prendre mon déjeuner: du pain avec du thon et une limonade.

Après la pause, j’ai quitté Khemissat sous une chaleur d’enfer et chaque fois que je passais prés d’un vignoble, ils sont nombreux sur cette route, je m’arrêtais pour me reposer.

Prés d’un  vignoble, le gardien m’a vu et il a coupé une grande grappe de raisin et  il est venu prés de moi, après les salutations, il m’a tendu la grappe très  rouge  avec des raisins très gros, j’en ai mangé un peu, ils étaient vraiment  délicieux. Personnellement,  je n’ai jamais gouté de raisin aussi sucré que celui-là  et j’ai dit à cet homme : " Ce genre  de raisin on ne le trouve pas au marché " il m’a dit : " C’est pour le  KASS (le  " KASS" en dialecte marocain, c’est le  verre du vin) " et j’ai compris, cette récolte est destinée  à l’usine de fabrication  de vin qui se trouve dans les environs de Mekès.

J’ai mangé toute la grappe et  avant de partir ce monsieur a coupé d’autres grappes mais, j’ai refusé de les prendre toutes, car mon sac à vélo était plein, j’en ai pris seulement une et je l’ai attachée au guidon et sur la route, chaque fois que j’ai eu envie de manger, je prenais un  grain de raisin ou bien deux.

A mi-chemin entre la ville de Khemisset et la ville de Meknès et précisément après le pont sur Oued Baht, le profil de la route  a changé en passant du plat au faux plat montant jusqu’à la ville de Meknès où je suis entré vers 16h, épuisé moralement et physiquement pas à cause de la distance,  140 km, mais à cause de la chaleur.   

La première chose que faite cette fois, c’était d’aller dans une pharmacie pour acheter une boîte de Doliprane car j’avais mal à la tête, après je suis allé  à Bab Mansour dans la vieille ville, là où se trouvent les hôtels moins chers.

A l’hôtel le réceptionniste était très aimable avec, il m’a donné une chambre au rez-de-chaussée, très grande et aérée et où il faisait un peu frais.

Après avoir récupéré un peu de force et après que le mal de tête a disparu, je suis sorti pour faire une visite dans la ville et  comme toutes les autres villes impériales du Maroc : Marrakech, Fès et Rabat,  la ville de Meknès est divisée en deux parties : la ville ancienne et la ville moderne séparées par le vallon de l’oued Boufakrane. De la ville nouvelle, on peut jouir d’une très belle vue d’ensemble sur la médina avec ses nombreux minarets, ses remparts, sa cité impériale, ses murailles et ses monuments historiques appartenant à l’époque de Moulay Ismail (1672-1727), le second sultan alaouite.

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Dans la forêt de Maâmoura, au milieu des chênes-lièges,  à quelques kilomètres de Sidi Allal Bahroui.

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Cette région de Sidi Allal Bahroui est très connue par la culture de la pastèque.

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A l'entrée de la ville de Tiflèt , l'une des villes de la tribu de Zemmour.

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Prés d'un vignoble, ils sont nombreux sur cette route entre la ville de Tiflèt et la ville de Meknès. 

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Une longue pause dans un café à Khemisset.

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A mi-chemin entre la ville de Khemisset et la ville de Meknès et précisement près d'un pont sur Oued Baht.

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A 10 km de la ville de Meknès, près d'un autre vignoble. Ici ces champs de ce fruit son nombreux. Malheureusement, leurs productions sont destinées pour l'usine de fabrication de vin.

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Une photo souvenir à mon arrivvée à Meknès près de Bab Mansour, l'un des plus célèbres  portes  "bab" du Royaume.

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Bab Mansour el Aleuj est la plus importante et la plus remarquable porte de Meknès achevée en 1732 par Moulay Abdallah, fils du sultan Moulay Ismaïl. Elle a été conçue par un chrétien converti à l'islam, d'où son nom : La porte de Mansour, le renégat. Les colonnes de marbre qui ornent les bastions latéraux en saillie proviennent des ruines de Volubilis. Mise à part sa valeur historique, Bab Mansour est considérée par les habitants de la ville comme le portail liant le passé au présent.

Meknès

16 novembre 2016

Marrakech-Imi n’Tanoute

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De Marrakech à Imi n’Tanoute par la route régionale N 212 sur une distance de 110 km.

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J’ai quitté la ville ocre, Marrakech, de bonne heure direction la ville de Imn-Tanoute par la route nationale N8 qui passe par la ville de Chichaoua pour l’avant-dernière étape de ce voyage. Mais à 25 km de  Marrakech, j’ai vu une plaque d’une route régionale qui mène à Imn-Tanoute. Cette route n’était pas mentionnée sur ma carte routière. Alors, j’ai décidé de prendre ce raccourci pour gagner du temps et des kilomètres, car j’étais un peu épuisé après ce long voyage de 1500 km qui m’a mené de Kénitra à l’ouest jusqu’à Erfoud au sud-est du royaume.

L’état de cette route régionale est médiocre et les plaques qui indiquent le nombre de kilomètres entre deux villes  sont inexistantes, et malgré mes demandes aux gens que j’ai rencontrés au bord de la route je n’ai pas pu connaitre le nombre de kilomètres qui me restaient car chacune de ces personnes  m’a donné  un nombre différent de l’autre; l’un 60 km, l’autre 40 km et un autre 80 km.  Alors, j’ai décidé de rouler  jusqu’à Imn-Tanoute sans poser la moindre  question sur le nombre de kilomètres qui me restaient à parcourir, et ce détail  qui n’a pas d’importance pour un automobiliste, est très important  pour un cycliste qui veut toujours calculer le rythme de son pédalage sur le nombre de kilomètres qui reste  à faire. 

En plus de l’état de la route, le faux plat montant jusqu’à  la ville de  Imn-Tanoute et la fatigue de 15  jours de route, s’est ajoutée la chaleur d’été: une chaleur du mois d’aout étouffante. Tous ces éléments réunis m’ont poussé  à rouler doucement et à faire plusieurs arrêts pour me reposer, avec un seul avantage sur cette route; c’était les véhicules qui étaient presque  rares et cet  avantage m’a soulagé un peu car si j’avais pris la route nationale N8 qui mène à Agadir, que j’avais fait plusieurs fois, je me serais énervé à cause de la circulation intense et très dangereuse pour un cycliste.

A mon arrivée à  Imn-Tanoute, cette ville que j’ai visitée plusieurs fois à vélo,  au moins une fois par an, durant mon séjour à Smimou dans la région d’Essaouira, je suis allé directement à l’hôtel El Mahata ″la station“  qui se trouve près de la station des taxis et c’est dans cet hôtel que je passais toujours mes nuits chaque fois je visitais cette ville. Le personnel de cet hôtel est habitué à mes visites et il me réservait toujours un accueil chaleureux  en me donnant une chambre plus large et très propre, et comme m’a dit un jour un serviteur, cette chambre est réservée pour les clients prestigieux et aussi pour  le patron, qui vivait à Casablanca et qui venait ici à la fin du mois  pour payer le personnel et régler ses affaires.  

L’après midi, j’ai revisité la ville qui était pleine de monde, malgré la chaleur, et la majorité  de ces nouveaux visiteurs étaient des immigrés de la ville et de ses  régions qui sont  nombreux en France et aussi dans les grandes villes marocaines : Casablanca, Rabat, Kénitra…  et qui venaient durant les vacances d’été pour rendre visite à leurs familles.

La ville est charmante par ses montagnes et ses oliviers mais au niveau du développement urbain, je la trouve toujours la même sans le moindre changement.

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L’avant-dernière étape de ce voyage de 1500 km, et  j'ai commencé à sentir la fatigue.

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Sur la terrasse de l'hôtel El Mahata ( La station) à  Imi n’Tanoute.

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La ville est charmante par ses montagnes et ses oliviers.

 C’est dans cet hôtel que je passais toujours mes nuits chaque fois je visitais cette ville.

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16 mai 2010

Smimou-Essaouira

SMIMOU-KENITRA 550KM
Par la route coutière

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Le parcours de mon Voyage à vélo du village de Smimou au Sud d'Essaouira jusqu'à la ville de Kénitra au Nord de Rabat et c'était mon troisième voyage entre plusieurs villes du Royaume.


Depuis mon affectation dans la délégation d'Essaouira en 1994, j'avais utilisé tous les moyens de transport, sauf bien sûr l'avion et le bateau pour voyager entre la ville de mes parents, Kénitra et la ville de mon travail, Essaouira. Il y avait des fois, où j'avais utilisé plus de cinq moyens de transport dans un seul voyage: train, car, taxi, âne et à pied pour aller de Kénitra à l'endroit où je travaillais dans la province d'Essaouira. Alors, cette fin d'année scolaire 2001/2002, j'ai décidé de prendre le vélo et d'aller de Smimou à Kénitra par la route côtière, car j'étais en très grande forme après mes trois sorties: la première sortie vers Goulimine, la deuxième vers Safi et la troisième vers Khénifra. 

Il y avait un petit problème qui se posait devant moi pour faire cette sortie; un problème logistique comme on dit dans l'armée. Ce problème, c'était le bagage, j'avais trop d'affaires à apporter avec moi, car en plus, de mes affaires de sortie, il y avait aussi les affaires que j'apportais toujours avec moi pour passer mes vacances à Kénitra; pantalons, chemises, chaussures, sous-vêtements... Alors, il y avait devant moi deux solutions, les envoyer dans un autocar ou bien chercher quelqu'un qui allait aussi à Kénitra. Heureusement, il y avait une collègue qui travaillait dans la commune de Sebt Imegrade et qui habitait près de la maison de mes parents. Je l'ai contacté et nous avons fixé un rendez-vous à Essaouira avant le 30 juin; le jour de la signature du PV de sortie. À Essaouira, je lui ai parlé de mon projet et je lui ai donné le sac pour le passé chez mes parents à kénitra et je lui ai dit de dire à ma mère que son fils va venir dans une semaine par avion. Elle a éclaté de rire et elle a pris le sac et à cette occasion je lui dis merci pour son aide.  

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L'autocar de la société  EL Hillal, que je prenais  souvent pour aller d'Essaouira à Casablanca ou bien l'inverse.

Cette fois je n'étais pas dans l'obligation d'appeler l'agence pour réserver une place.


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Smimou-Essaouira 40km


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Nous avons signé le PV de sortie cette fois le samedi 29 juin. L'après-midi vers 14h 30 min, j'ai pris la route vers Essaouira pour passer la nuit chez mes amis et gagner un peu de temps et de kilométrage. 

Il y avait ce jour-là un vent du N-E très fort, je n'arrivais pas à pédaler aisément, il a été rare pour moi de dépasser 15 km/h même dans une descente et j'ai deviné dans cet après-midi que le reste de la sortie va être très dure pour moi, car dans cette région d'Essaouira, il y a toujours du vent, surtout le vent du nord-est (Cherki) et comme je l'avais écrit dans l'étape de Chichaoua (voir l'étape de Taftach).

Je suis arrivé à Essaouira épuisé, j'avais mal aux yeux à cause du vent et de la poussière. Quel pénible début ! Je venais de faire seulement 40 km et il me restait 510 km à parcourir.

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Aller à Essaouira, pour moi, était toujours très dure pas à cause de la montée, car il n'en y avait pas mais, à cause du vent. Un vent trop fort toute l'année et le pire, il est froid été comme hiver. 

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Une pause près de la poste de la gendarmerie de la ville, pour manger un peu et changer mes habits de cyclisme.

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Près du chalet, avec une belle vue sur la côte d' Essaouira.

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A l'entrée de la ville d'essaouira.
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Une visite dans les ruelles de la médina avec ma princesse.

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La kasbah de Sqala.

Jadis un lieu de canonniers pour défendre la ville, aujourd'hui c'est un lieu des amoureux de toutes les nationalités.

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Le port d' Essaouira est toujours animé et il est parmi les grands ports de la pêche au Maroc.

Le poisson de cette ville est très apprécié dans tout le Royaume.   

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La plage d' Essaouira est la plus propre du Maroc et pour preuve, elle a gagné plusieurs fois le prix de Boundif.

NB: Boundif, c'est un prix estival pour la plage la plus propre au Maroc et le signe de ce prix c'est un drapeau bleu qui se flotte au milieu des baigneurs.   

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Agréable station balnéaire, Essaouira est une des cités les plus attachantes de la côte atlantique. La ville s'étend sur presqu'île étroite et basse, dont le rivage est largement exposé aux fortes marées d'hiver. Dotée de remparts divisant la ville  en plusieurs quartiers (deux kasbahs, un mellah, une médina), elle surprend un peu le visiteur avec rues rectilignes qui lui rappelleront que son plan fut conçu par un Français,Théodre Cornut. Sous l'influence des vents alizés, Essaouira jouit d'un climat égal et tempéré, remarquablement doux en toute saison, la température maximale moyenne oscillante entre18° (jan) et 22° (août): jointe à l'agrément d'une superbe plage de sable fin, en pente très douce, cette particularité fait d'elle une fort plaisante station balnéaire du Maroc. 

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Le dimanche 30 juin, je suis resté à Essaouira pour regarder la finale de la coupe du monde 2002 au Japon; entre le Brésil et l'Allemagne. Le match a commencé à 10h l'heure locale et j'étais très déçu après la victoire des Brésiliens, car je suis un très grand supporteur des'allemands, j'aime leurs jeux; surtout la rigueur et la discipline des joueurs dans le terrain et aussi leurs mentalités de gagnant. 

L'après-midi, j'ai emmené ma princesse chez son médecin, pardon son mécanicien. c'était Mr said Aliwa, il avait un garage dans le quartier 5; il répare les vélos et les motos, c'était le meilleur réparateur de vélos de toute la ville; il était très habile et il avait une très grande connaissance sur le vélo, car c'était un cycliste; il faisait des courses de la route avec l'équipe d'Essaouira de cyclisme. Il a bien examiné ma BMW; pas avec un scanner ou bien un stéthoscope, mais seulement avec ses yeux, ses oreilles et ses mains; il a réglé les freins, les roues, le guidon, les dérailleurs de l'avant et de l'arrière. Je passais le voir souvent avant une sortie ou bien s'il y avait quelque chose qui ne marchait pas bien dans le vélo.

 Je prenais toujours soin de ma BMW. Il y a un proverbe marocain qui dit "THLA FI HEMYRK TEHJE ALIH". Traduction " prends soin de ton âne; il t'emmènera à La Mecque". C'est vrai, jadis les gens voyageaient sur des ânes, des mules, des chevaux ou bien des chameaux. Et si quelqu'un prend soin de sa monture, c'est sûr un jour elle va l'emmener là où il voudrait aller. Personnellement, je prenais toujours soin de ma "monture" et elle ne m'a jamais laissé en panne. Plus de 20000 km pendant sept ans et pas la moindre panne; quelques crevaisons de temps à autre, mais une crevaison pour un cycliste ce n'est pas une panne. Une crevaison tu peux la réparer en une quinzaine de minutes le maximum à condition d'avoir le matériel nécessaire pour ça. La vraie panne pour un cycliste; c'est la chaîne qui se casse, la roue qui se déforme ou bien éclate, le guidon qui se coince. Ces problèmes-là tu ne peux pas les réparer sur la route, tu es dans l'obligation de chercher un autre moyen de transport pour continuer ton chemin.

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Crevaison ! C'est pas grave si elle arrive dans une route où il y a des arbres.

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Said Aliwa devant son garage, c'est le meilleur mécanicien de vélos dans toute la région d'Essaouira.


  NB: à cette occasion je voudrais rendre hommage aussi à Mr Said Boujaha; le premier réparateur de vélos dans le village de Smimou; qui était mort dans un accident de la route en septembre 2007.

Il m'a rendu beaucoup de services depuis 1999; l'année où j'ai acheté mon premier vélo; jusqu'au jour de sa mort.

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Le défunt Said boujaha est en train de réparer ma BMW. Avec sa mort, le village de Smimou a perdu un très grand réparateur de vélos. Aujourd'hui, il y en a quatre, mais ils sont nuls et je suis dans l'obligation d'aller à Essaouira s'il y a quelque chose qui ne marche pas bien dans mon vélo.


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